Coup de coeur

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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,8 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-253-07840-1
  • EAN9782253078401
  • Date de parution08/09/2021
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Soixante-dix ans de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde. Avec son amie Annick Cojean, la célèbre avocate revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle : son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association, Choisir la cause des femmes ; et, bien sûr, ses combats pour le droit à l'avortement, la répression du viol, la parité.
Soixante-dix ans de combats, de passion et d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde. Avec son amie Annick Cojean, la célèbre avocate revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle : son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d'un destin assigné par son genre et son rêve de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association, Choisir la cause des femmes ; et, bien sûr, ses combats pour le droit à l'avortement, la répression du viol, la parité.

Avis libraires
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3 Coups de cœur
de nos libraires
carole cFuret du Nord Roissy
5/5
Une femme magnifique !!
Je découvre la personnalité et le parcours exceptionnel de Gisèle Halimi, femme magnifique, un modèle, qui donne du courage pour poursuivre le combat commencé pour la cause des femmes, un livre riche qui analyse et pose les questions essentielles du féminisme.
Je découvre la personnalité et le parcours exceptionnel de Gisèle Halimi, femme magnifique, un modèle, qui donne du courage pour poursuivre le combat commencé pour la cause des femmes, un livre riche qui analyse et pose les questions essentielles du féminisme.
  • Autobiographie
  • engagement
  • femme
  • féminisme
  • entretien
  • avocate
ManikaFuret du Nord Lieusaint
5/5
Une géante est morte
Je ne connaissais pas Gisèle Halimi avant de lire cette entrevue d'Annick Cojean, je peux dire que ce ne sera certainement pas ma dernière lecture sur le parcours de cette avocate, humaniste et pionnière au même titre que Simone Viel et Simone de Beauvoir! Retentissant, historique et féministe!
Je ne connaissais pas Gisèle Halimi avant de lire cette entrevue d'Annick Cojean, je peux dire que ce ne sera certainement pas ma dernière lecture sur le parcours de cette avocate, humaniste et pionnière au même titre que Simone Viel et Simone de Beauvoir! Retentissant, historique et féministe!
Fred t.Decitre Crêches-sur-Saône
5/5
"La belle femme aux yeux tristes"
Annick Cojean donne à G. Halimi l'occasion de retracer simplement sa vie de combat pour la liberté. Née en Tunisie d'une mère séfarade et d'un père berbère, elle luttera toute sa vie contre l'oppression, que cela soit celle née de la colonisation puis et ce fut son combat incessant, celle des femmes dans la société patriarcale. Un témoignage profondément humaniste qui, malheureusement, est devenu un testament à l'égard de toutes celles et ceux qui œuvrent pour une société plus équitable. Une phrase m'a notamment conduit à m'interroger :"Il est un langage que tiennent les hommes et que les femmes ne devraient jamais laisser passer."
Annick Cojean donne à G. Halimi l'occasion de retracer simplement sa vie de combat pour la liberté. Née en Tunisie d'une mère séfarade et d'un père berbère, elle luttera toute sa vie contre l'oppression, que cela soit celle née de la colonisation puis et ce fut son combat incessant, celle des femmes dans la société patriarcale. Un témoignage profondément humaniste qui, malheureusement, est devenu un testament à l'égard de toutes celles et ceux qui œuvrent pour une société plus équitable. Une phrase m'a notamment conduit à m'interroger :"Il est un langage que tiennent les hommes et que les femmes ne devraient jamais laisser passer."

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Un livre nécessaire
Gisèle Halimi est née en Tunisie en 1927. Toute petite, elle s’est révoltée contre l’injustice faite aux femmes. Dès l’enfance, elle a senti que, dans sa famille, les filles étaient « inessentielles ». Elles devaient servir leurs frères, puis se marier pour servir leurs époux. Sa première révolte féminine eut lieu, quand elle avait dix ans. Elle a entamé une grève de la faim, pour ne plus être l’esclave des hommes du foyer. Cela a été sa première victoire. Annick Cojean, journaliste, était son amie et Gisèle Halimi s’est confiée à elle, sur le combat de toute une vie. Elle a répondu à ses questions de manière très développée, racontant ses combats et livrant ses convictions. Elle était avocate pour défendre les causes auxquelles elle croyait et pour faire bouger le monde. Lorsque Gisèle Halimi a parlé du procès d’Aix-en-Provence, en 1978, connu comme le « procès du viol », elle a dit que « le viol est comme une mort inoculée aux femmes un jour de violence. Elle coexiste avec leur vie en une sorte de parallélisme angoissant. » Elle pensait « qu’il ressemble furieusement à un acte de fascisme ordinaire », « qu’il exprime à la fois le mépris et la négation de l’autre. » A la suite des débats, son association Choisir la cause des femmes élabora des propositions de loi. De grands changements se sont produits. Hélas, encore aujourd’hui, trop d’affaires sont correctionnalisées et la victime est salie. Gisèle Halimi est revenue sur les grandes causes qu’elle a défendues : la lutte contre la torture, pendant la guerre d’Algérie, le procès de Bobigny à l’origine de la dépénalisation de l’avortement. Cette affaire abominable, qu’elle a rendue retentissante, en faisant venir à la barre des personnalités. Elle représentait Marie-Claire, une jeune fille de seize ans, traînée en justice parce qu’elle avait avorté (ce qui était illégal, à l’époque) et a été dénoncée par son violeur. Gisèle Halimi a expliqué, aussi, le traumatisme qui l’a fait passer « de l’adolescence à l’âge adulte. De l’état de fille rebelle à celui de femme insoumise. » Elle a aussi tenté de faire bouger les lois, en se lançant en politique, mais elle a vite compris qu’elle était plus utile en tant qu’avocatE. Dans Une farouche liberté, il est aussi question des rencontres qui l’ont marquée, de ses amitiés et de ses compagnes de lutte, cela m’a donné l’impression de m’approcher d’elle. En lisant le témoignage de cette grande dame, le mot qui me vient est « merci ». Le titre du dernier chapitre est « Le flambeau ». Elle nous appelle, nous, les femmes, à être indépendantes, à choisir, à être libres. Une farouche liberté a une valeur de transmission, qui rappelle les avancées que des femmes exceptionnelles ont obtenues pour nous et celles qu’il reste à gagner. Face à ce destin, je me sens admirative et, en même temps, grandie par le souffle de cette femme admirable. Je suis fière d’être une femme. Un livre nécessaire à transmettre à nos enfants, filles et garçons.
Gisèle Halimi est née en Tunisie en 1927. Toute petite, elle s’est révoltée contre l’injustice faite aux femmes. Dès l’enfance, elle a senti que, dans sa famille, les filles étaient « inessentielles ». Elles devaient servir leurs frères, puis se marier pour servir leurs époux. Sa première révolte féminine eut lieu, quand elle avait dix ans. Elle a entamé une grève de la faim, pour ne plus être l’esclave des hommes du foyer. Cela a été sa première victoire. Annick Cojean, journaliste, était son amie et Gisèle Halimi s’est confiée à elle, sur le combat de toute une vie. Elle a répondu à ses questions de manière très développée, racontant ses combats et livrant ses convictions. Elle était avocate pour défendre les causes auxquelles elle croyait et pour faire bouger le monde. Lorsque Gisèle Halimi a parlé du procès d’Aix-en-Provence, en 1978, connu comme le « procès du viol », elle a dit que « le viol est comme une mort inoculée aux femmes un jour de violence. Elle coexiste avec leur vie en une sorte de parallélisme angoissant. » Elle pensait « qu’il ressemble furieusement à un acte de fascisme ordinaire », « qu’il exprime à la fois le mépris et la négation de l’autre. » A la suite des débats, son association Choisir la cause des femmes élabora des propositions de loi. De grands changements se sont produits. Hélas, encore aujourd’hui, trop d’affaires sont correctionnalisées et la victime est salie. Gisèle Halimi est revenue sur les grandes causes qu’elle a défendues : la lutte contre la torture, pendant la guerre d’Algérie, le procès de Bobigny à l’origine de la dépénalisation de l’avortement. Cette affaire abominable, qu’elle a rendue retentissante, en faisant venir à la barre des personnalités. Elle représentait Marie-Claire, une jeune fille de seize ans, traînée en justice parce qu’elle avait avorté (ce qui était illégal, à l’époque) et a été dénoncée par son violeur. Gisèle Halimi a expliqué, aussi, le traumatisme qui l’a fait passer « de l’adolescence à l’âge adulte. De l’état de fille rebelle à celui de femme insoumise. » Elle a aussi tenté de faire bouger les lois, en se lançant en politique, mais elle a vite compris qu’elle était plus utile en tant qu’avocatE. Dans Une farouche liberté, il est aussi question des rencontres qui l’ont marquée, de ses amitiés et de ses compagnes de lutte, cela m’a donné l’impression de m’approcher d’elle. En lisant le témoignage de cette grande dame, le mot qui me vient est « merci ». Le titre du dernier chapitre est « Le flambeau ». Elle nous appelle, nous, les femmes, à être indépendantes, à choisir, à être libres. Une farouche liberté a une valeur de transmission, qui rappelle les avancées que des femmes exceptionnelles ont obtenues pour nous et celles qu’il reste à gagner. Face à ce destin, je me sens admirative et, en même temps, grandie par le souffle de cette femme admirable. Je suis fière d’être une femme. Un livre nécessaire à transmettre à nos enfants, filles et garçons.
  • témoignage
  • condition féminine
  • féminisme
  • émancipation des femmes
  • droits des femmes
  • Gisele Halimi
  • dépénalisation avortement
Le lait de l'oranger
Gisèle Halimi
E-book
13,99 €
Djamila Boupacha
Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi
Grand Format
25,00 €
Une farouche liberté
5/5
4/5
Gisèle Halimi, Annick Cojean
Grand Format
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Le lait de l'oranger
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18,99 €
PROCES DE BURGOS
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