Les derniers avis

De minuit à minuit
Avis posté le 2023-02-05
Un cri pour ne pas être effacé
Un cri, un hurlement qui saute à la gorge dès la première ligne lue et relue.
Le cri d'une mère à qui l'on arrache son enfant, car "indigne d'aimer".
Le cri avalé d'une femme souffrant au plus profond de sa chair, broyée par une machine, un système aveugle.
Un roman, une poésie d'une rare beauté
Un cri, un hurlement qui saute à la gorge dès la première ligne lue et relue.
Le cri d'une mère à qui l'on arrache son enfant, car "indigne d'aimer".
Le cri avalé d'une femme souffrant au plus profond de sa chair, broyée par une machine, un système aveugle.
Un roman, une poésie d'une rare beauté

La doublure
Avis posté le 2022-09-29
Un livre entêtant et abouti
Redoutable mécanique dans ce nouveau roman de Mélissa Da Costa, tout commence comme dans ses autres livres par une nécessité pour le personnage principal de changer de vie.
La comparaison s'arrête là car tout va bousculer dans un combat profondément féministe, sur la lutte originel que se livre Eve et Lilith, de l'emprise de l'une sur l'autre se confondant dans l'identité d'une doublure.
Ayant choisi de se mettre professionnellement en danger, en écrivant un livre radicalement différent de ce sur quoi c'est bâti son lectorat, Mélissa Da Costa livre un roman noir réussi, brillant, entêtant, distillant des nuances sur la notion identitaire.
Érudit, le choix d'une inspiration du romantisme baroque du XIXe permet la satisfaction de redécouvrir une période littéraire ("le moine" de Lewis) et une peinture sombre, comme celle de John Collier.
Redoutable mécanique dans ce nouveau roman de Mélissa Da Costa, tout commence comme dans ses autres livres par une nécessité pour le personnage principal de changer de vie.
La comparaison s'arrête là car tout va bousculer dans un combat profondément féministe, sur la lutte originel que se livre Eve et Lilith, de l'emprise de l'une sur l'autre se confondant dans l'identité d'une doublure.
Ayant choisi de se mettre professionnellement en danger, en écrivant un livre radicalement différent de ce sur quoi c'est bâti son lectorat, Mélissa Da Costa livre un roman noir réussi, brillant, entêtant, distillant des nuances sur la notion identitaire.
Érudit, le choix d'une inspiration du romantisme baroque du XIXe permet la satisfaction de redécouvrir une période littéraire ("le moine" de Lewis) et une peinture sombre, comme celle de John Collier.

Attaquer la terre et le soleil
Avis posté le 2022-09-13
Attaquer la terre
Dans l'Algérie du XIXe siècle, Mathieu Belezi va donner voix et existence à une femme française désabusée ayant suivi son mari et un soldat cynique pour dresser un tableau des origines de la colonisation.
Un style sobre, épuré, minéral afin de décrire la brutalité et l'absurdité de cette appropriation que ni la terre ni ses habitants ne veulent et que les colons subissent.
Un livre marquant et entêtant.
Dans l'Algérie du XIXe siècle, Mathieu Belezi va donner voix et existence à une femme française désabusée ayant suivi son mari et un soldat cynique pour dresser un tableau des origines de la colonisation.
Un style sobre, épuré, minéral afin de décrire la brutalité et l'absurdité de cette appropriation que ni la terre ni ses habitants ne veulent et que les colons subissent.
Un livre marquant et entêtant.