Qui est la viande ?. Logique du cannibalisme invisible

Par : Olivier Assouly

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-266-32361-1
  • EAN9782266323611
  • Date de parution25/08/2022
  • CollectionPocket. Agora
  • ÉditeurPocket

Résumé

Une réflexion philosophique sur la signification culturelle et anthropologique de la viande dans une perspective qui n'est pas uniquement liée à l'animal. Comment la possibilité de se nourrir de produits carnés est-elle aujourd'hui fondamentalement en crise et compromise ? Dans la suite logique de ses travaux consacrés aux nourritures et aux interdits alimentaires, Olivier Assouly engage une réflexion autour de ce qui a conduit nos sociétés à disposer du corps des bêtes à des fins alimentaires.
Or la viande, loin de s'extraire comme une ordinaire matière première, renvoie au vivant et à sa souffrance. L'apparition d'une viande dite " cellulaire ", produit carné issu de la mise en culture de cellules souches, ouvre à ce jour la voie à une viande " désanimalisée ", c'est-à-dire affranchie du cycle de vie et de domestication d'un animal. Or, cette option, a priori morale, se heurte à des résistances sociales qui nous révèlent indirectement la fonction symbolique de la viande : à l'animal, par substitution d'une victime humaine, reviendrait la charge de juguler le trop-plein de violence et de cruauté.
C'est pourquoi la question de savoir ce qu'est la viande importe moins que celle de savoir " qui " elle est.
Une réflexion philosophique sur la signification culturelle et anthropologique de la viande dans une perspective qui n'est pas uniquement liée à l'animal. Comment la possibilité de se nourrir de produits carnés est-elle aujourd'hui fondamentalement en crise et compromise ? Dans la suite logique de ses travaux consacrés aux nourritures et aux interdits alimentaires, Olivier Assouly engage une réflexion autour de ce qui a conduit nos sociétés à disposer du corps des bêtes à des fins alimentaires.
Or la viande, loin de s'extraire comme une ordinaire matière première, renvoie au vivant et à sa souffrance. L'apparition d'une viande dite " cellulaire ", produit carné issu de la mise en culture de cellules souches, ouvre à ce jour la voie à une viande " désanimalisée ", c'est-à-dire affranchie du cycle de vie et de domestication d'un animal. Or, cette option, a priori morale, se heurte à des résistances sociales qui nous révèlent indirectement la fonction symbolique de la viande : à l'animal, par substitution d'une victime humaine, reviendrait la charge de juguler le trop-plein de violence et de cruauté.
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