Opinions des habitants de la cité vertueuse

Par : Abû-Nasr Al-Fârâbî

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  • Nombre de pages332
  • PrésentationRelié
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-84161-512-4
  • EAN9782841615124
  • Date de parution15/06/2011
  • CollectionSagesses musulmanes
  • ÉditeurAlbouraq
  • TraducteurAmor Cherni

Résumé

Le membre gouvernant dans le corps est naturellement le plus parfait et le plus achevé de tous, en lui-même et en ce qui lui est relatif, et il a le meilleur de tout ce qui lui est commun avec les autres ; il y a au-dessous de lui d'autres organes qui gouvernent ceux qui leur sont inférieurs et dont le gouvernement est différent de celui du premier puisque, étant, à leur tour, sous le gouvernement de celui-ci, ils sont à la fois gouvernants et gouvernés.
De même, le gouvernant de la cité est la partie la plus parfaite de celle-ci en ce qui lui est propre, et est le meilleur en tout ce qui lui est commun avec les autres. Au-dessous de lui, sont des gens qu'il gouverne et qui en gouvernent d'autres. Aussi, pour légitimer ce modèle par le témoignage de la nature, le faylasûf présente-t-il, d'abord, une psychologie ou théorie de l'âme et de ses " puissances ", inspirée d'Aristote et entièrement fondée sur la hiérarchie des fonctions psychiques ; puis, une théorie du vivant ou physiologie, inspirée aussi bien d'Aristote que d'Hérophile et Erasistrate, et entièrement destinée à montrer la supériorité des organes les uns sur les autres et leur coopération, chacun à son niveau, à la vie de l'organisme.
Ainsi, selon son rang dans l'échelle sociale, chaque habitant de la " cité vertueuse " doit-il effectuer au mieux la tâche qui lui incombe et se conformer à la ligne fixée pour tous par " le gouvernant vertueux ".
Le membre gouvernant dans le corps est naturellement le plus parfait et le plus achevé de tous, en lui-même et en ce qui lui est relatif, et il a le meilleur de tout ce qui lui est commun avec les autres ; il y a au-dessous de lui d'autres organes qui gouvernent ceux qui leur sont inférieurs et dont le gouvernement est différent de celui du premier puisque, étant, à leur tour, sous le gouvernement de celui-ci, ils sont à la fois gouvernants et gouvernés.
De même, le gouvernant de la cité est la partie la plus parfaite de celle-ci en ce qui lui est propre, et est le meilleur en tout ce qui lui est commun avec les autres. Au-dessous de lui, sont des gens qu'il gouverne et qui en gouvernent d'autres. Aussi, pour légitimer ce modèle par le témoignage de la nature, le faylasûf présente-t-il, d'abord, une psychologie ou théorie de l'âme et de ses " puissances ", inspirée d'Aristote et entièrement fondée sur la hiérarchie des fonctions psychiques ; puis, une théorie du vivant ou physiologie, inspirée aussi bien d'Aristote que d'Hérophile et Erasistrate, et entièrement destinée à montrer la supériorité des organes les uns sur les autres et leur coopération, chacun à son niveau, à la vie de l'organisme.
Ainsi, selon son rang dans l'échelle sociale, chaque habitant de la " cité vertueuse " doit-il effectuer au mieux la tâche qui lui incombe et se conformer à la ligne fixée pour tous par " le gouvernant vertueux ".