Le livre du régime politique

Par : Abû-Nasr Al-Fârâbî

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  • Nombre de pages450
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,8 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-251-18114-1
  • EAN9782251181141
  • Date de parution03/12/2012
  • CollectionSagesses médiévales
  • ÉditeurBelles Lettres
  • Commentateur (texte)Philippe Vallat

Résumé

Farabi (ob 950), philosophe persan originaire des confins des mondes persan et turc (Transoxiane), vient s'établir à Bagdad vers la fin du IXe siècle. Il s'y convertit à la philosophie comme on entre en religion. Il quitte Bagdad en 942 pour s'établir la même année à Damas où il meurt huit ans plus tard. C'est là qu'il met le point final au Régime politique qui est son testament philosophique. Ce traité condense toute sa compréhension de Platon, d'Aristote et de la tradition philosophique tardo-antique.
Il y livre en outre la clé d'interprétation de son oeuvre la plus fameuse, La Cité vertueuse, dont le Régime politique approfondit les thèmes centraux. On y découvre deux aspects complémentaires de la politique telle qu'il la concevait. Tout d'abord, la politique, pour être philosophique, se doit de faire de la métaphysique son infrastructure. Il faut partir d'une conception définie du monde et de ses principes pour savoir que la destination de l'homme passe nécessairement par la cité.
De plus, la politique comme science a une finalité pratique : critiquer jusque dans leurs fondements les régimes et les religions corrompus de son époque. Le traité est à cet égard un document unique dans l'histoire de la falsafa : un philosophe arabophone adresse à la postérité son jugement sur la civilisation arabo-islamique des IXe Xe siècles.
Farabi (ob 950), philosophe persan originaire des confins des mondes persan et turc (Transoxiane), vient s'établir à Bagdad vers la fin du IXe siècle. Il s'y convertit à la philosophie comme on entre en religion. Il quitte Bagdad en 942 pour s'établir la même année à Damas où il meurt huit ans plus tard. C'est là qu'il met le point final au Régime politique qui est son testament philosophique. Ce traité condense toute sa compréhension de Platon, d'Aristote et de la tradition philosophique tardo-antique.
Il y livre en outre la clé d'interprétation de son oeuvre la plus fameuse, La Cité vertueuse, dont le Régime politique approfondit les thèmes centraux. On y découvre deux aspects complémentaires de la politique telle qu'il la concevait. Tout d'abord, la politique, pour être philosophique, se doit de faire de la métaphysique son infrastructure. Il faut partir d'une conception définie du monde et de ses principes pour savoir que la destination de l'homme passe nécessairement par la cité.
De plus, la politique comme science a une finalité pratique : critiquer jusque dans leurs fondements les régimes et les religions corrompus de son époque. Le traité est à cet égard un document unique dans l'histoire de la falsafa : un philosophe arabophone adresse à la postérité son jugement sur la civilisation arabo-islamique des IXe Xe siècles.