Al-Milla, la religion

Par : Abû-Nasr Al-Fârâbî

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  • Nombre de pages115
  • PrésentationBroché
  • Poids0.401 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-84161-553-7
  • EAN9782841615537
  • Date de parution31/01/2012
  • CollectionSagesses musulmanes
  • ÉditeurAlbouraq

Résumé

La milla est "un ensemble" d’opinions et d’actions prescrites, liées à des conditions qui sont fixées, pour un groupe "d’individus", par leur gouvernant premier, qui cherche à atteindre, par l’usage qu’ils en font, une fin déterminée, soit en eux, soit par eux. Le groupe peut être un clan, une cité, ou une contrée ; il peut être "aussi" une grande nation, ou plusieurs nations. Si le gouvernant premier est vertueux et si son règne est vertueux en vérité, il cherchera à atteindre par ce qu’il établit ainsi, lui et tous ceux qui sont sous son gouvernement, le bonheur suprême, qui est le bonheur en vérité ; et une telle milla sera vertueuse.

Mais il faut préciser que ce ne sont pas ces "citoyens" (madaniyyun) qui forment la cité, c’est plutôt elle qui les forme et qui fait d’eux ce qu’ils doivent être, des gens vertueux qui prétendent à une autre vie et à jouir du bonheur qui lui est attaché. La cité ne tire donc pas son origine de ses habitants, mais de son chef ou son "gouvernant premier". C’est lui qui lui "détermine" ses idées ou ses "opinions" et lui "prescrit" ses "actions" afin d’en faire une cité vertueuse, capable d’assurer à ses "habitants" et à son "gouvernant" l’immortalité de leurs âmes et la jouissance du bonheur.

Voilà ce qui nous conduit à la milla, puisque nous l’avons vu, c’est elle qui, au moins partiellement, est désignée derrière ces expressions de détermination et de prescription, d’opinions et d’actions. Amor Cherni est professeur de philosophie à l’Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (France) et à l’Université de Tunis.
La milla est "un ensemble" d’opinions et d’actions prescrites, liées à des conditions qui sont fixées, pour un groupe "d’individus", par leur gouvernant premier, qui cherche à atteindre, par l’usage qu’ils en font, une fin déterminée, soit en eux, soit par eux. Le groupe peut être un clan, une cité, ou une contrée ; il peut être "aussi" une grande nation, ou plusieurs nations. Si le gouvernant premier est vertueux et si son règne est vertueux en vérité, il cherchera à atteindre par ce qu’il établit ainsi, lui et tous ceux qui sont sous son gouvernement, le bonheur suprême, qui est le bonheur en vérité ; et une telle milla sera vertueuse.

Mais il faut préciser que ce ne sont pas ces "citoyens" (madaniyyun) qui forment la cité, c’est plutôt elle qui les forme et qui fait d’eux ce qu’ils doivent être, des gens vertueux qui prétendent à une autre vie et à jouir du bonheur qui lui est attaché. La cité ne tire donc pas son origine de ses habitants, mais de son chef ou son "gouvernant premier". C’est lui qui lui "détermine" ses idées ou ses "opinions" et lui "prescrit" ses "actions" afin d’en faire une cité vertueuse, capable d’assurer à ses "habitants" et à son "gouvernant" l’immortalité de leurs âmes et la jouissance du bonheur.

Voilà ce qui nous conduit à la milla, puisque nous l’avons vu, c’est elle qui, au moins partiellement, est désignée derrière ces expressions de détermination et de prescription, d’opinions et d’actions. Amor Cherni est professeur de philosophie à l’Université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (France) et à l’Université de Tunis.