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1e édition
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- Nombre de pages224
- PrésentationBroché
- Poids0.001 kg
- Dimensions13,1 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-35526-217-3
- EAN9782355262173
- Date de parution05/03/2025
- ÉditeurNOUVELLES LIGNE
- PréfacierMichel Surya
Résumé
Ce livre réunit les plus remarquables des textes critiques consacrés par Georges Bataille à la littérature : Adamov, Beckett, Blanchot, Camus, Char, Conrad, Genet, Klossowski, Miller, Paulhan, Prévert, Prokosch, Queneau, Réage, mais aussi Proust et Sade. Ils datent en quasi-totalité de l'après-guerre, c'est-à-dire des dix premières années de la revue Critique, que Bataille a créée à la Libération et qu'il a dirigée jusqu'à sa mort en 1962.
On ne le lira pas définir ici la littérature, "définition" qu'il s'est toujours abstenu de formuler précisément, y compris dans La Littérature et le mal (1957), dont le présent recueil constitue le pendant principalement consacré à ses contemporains. On le verra cependant formuler une représentation de la littérature, de son "rôle", comme on le disait alors - ou, plus justement selon lui, de sa nécessaire absence de rôle, prenant ainsi le contrepied de Sartre : la littérature doit "servir", proclame alors ce dernier ; s'asservissant, affirme Bataille, la littérature n'en est plus une.
On ne le lira pas définir ici la littérature, "définition" qu'il s'est toujours abstenu de formuler précisément, y compris dans La Littérature et le mal (1957), dont le présent recueil constitue le pendant principalement consacré à ses contemporains. On le verra cependant formuler une représentation de la littérature, de son "rôle", comme on le disait alors - ou, plus justement selon lui, de sa nécessaire absence de rôle, prenant ainsi le contrepied de Sartre : la littérature doit "servir", proclame alors ce dernier ; s'asservissant, affirme Bataille, la littérature n'en est plus une.
Ce livre réunit les plus remarquables des textes critiques consacrés par Georges Bataille à la littérature : Adamov, Beckett, Blanchot, Camus, Char, Conrad, Genet, Klossowski, Miller, Paulhan, Prévert, Prokosch, Queneau, Réage, mais aussi Proust et Sade. Ils datent en quasi-totalité de l'après-guerre, c'est-à-dire des dix premières années de la revue Critique, que Bataille a créée à la Libération et qu'il a dirigée jusqu'à sa mort en 1962.
On ne le lira pas définir ici la littérature, "définition" qu'il s'est toujours abstenu de formuler précisément, y compris dans La Littérature et le mal (1957), dont le présent recueil constitue le pendant principalement consacré à ses contemporains. On le verra cependant formuler une représentation de la littérature, de son "rôle", comme on le disait alors - ou, plus justement selon lui, de sa nécessaire absence de rôle, prenant ainsi le contrepied de Sartre : la littérature doit "servir", proclame alors ce dernier ; s'asservissant, affirme Bataille, la littérature n'en est plus une.
On ne le lira pas définir ici la littérature, "définition" qu'il s'est toujours abstenu de formuler précisément, y compris dans La Littérature et le mal (1957), dont le présent recueil constitue le pendant principalement consacré à ses contemporains. On le verra cependant formuler une représentation de la littérature, de son "rôle", comme on le disait alors - ou, plus justement selon lui, de sa nécessaire absence de rôle, prenant ainsi le contrepied de Sartre : la littérature doit "servir", proclame alors ce dernier ; s'asservissant, affirme Bataille, la littérature n'en est plus une.