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  • Nombre de pages148
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.102 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-07-294571-7
  • EAN9782072945717
  • Date de parution14/04/2022
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"Ecrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle". Comme un écrivain qui pense que "toute audace véritable vient de l'intérieur", Leïla Slimani préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la Pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ? Autour de cette "impossibilité" d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leïla Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la Pointe de la Douane.
"Ecrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle". Comme un écrivain qui pense que "toute audace véritable vient de l'intérieur", Leïla Slimani préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la Pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ? Autour de cette "impossibilité" d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leïla Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la Pointe de la Douane.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Caroline BbDecitre Crêches-sur-Saône
5/5
Nuit sous les toiles
Leïla Slimani goûte le silence, la solitude. Elle nous emmène dans ses bagages lors de la nuit qu'on lui propose de passer à la pointe de la Douane, où elle se retrouve avec les œuvres et son tumulte interne, qu'elle nous livre au fil des pages, avec pudeur et délicatesse. Elle réussit le tout de force de raconter les pièces d'art qui lui tienne compagnie durant la nuit avec une émotion curieuse, marquante. Intime et universel, le texte de Leïla Slimani remue et enchante, envire, comme le parfum des fleurs qui ne s'ouvrent que le soleil couché.
Leïla Slimani goûte le silence, la solitude. Elle nous emmène dans ses bagages lors de la nuit qu'on lui propose de passer à la pointe de la Douane, où elle se retrouve avec les œuvres et son tumulte interne, qu'elle nous livre au fil des pages, avec pudeur et délicatesse. Elle réussit le tout de force de raconter les pièces d'art qui lui tienne compagnie durant la nuit avec une émotion curieuse, marquante. Intime et universel, le texte de Leïla Slimani remue et enchante, envire, comme le parfum des fleurs qui ne s'ouvrent que le soleil couché.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Une réflexion intime et brillante sur la création littéraire
Invitée à contribuer à la collection Une nuit au musée, Leïla Slimani a accepté de se laisser enfermer, un soir venu, à la Punta della Dogana, musée d’art contemporain situé dans les anciennes douanes de Venise. De ce tête-à tête nocturne avec les œuvres exposées dans ce lieu chargé d’histoire, est sorti ce texte très personnel sur la création littéraire. S’avouant assez peu réceptive à l’art moderne, l’écrivain nous livre néanmoins quelques réflexions subtiles et poétiques sur son ressenti face aux œuvres de ce musée, dont l’une a d’ailleurs joliment inspiré le titre de ce livre. Sa sensibilité artistique trouve chaque fois un prolongement littéraire, chacune de ses sensations et de ses idées la ramenant à ce qui aimante sa vie : l’écriture. Sacerdoce éminemment solitaire mais aussi incommensurable espace de liberté, l’écriture relève chez Leïla Slimani du viscéral. C’est avec une lucidité parfois douloureuse qu’elle explore, au tréfonds de son être, ce qui l’attache tant à l’expression écrite. Elle est ainsi amenée à évoquer par exemple l’expérience d’emprisonnement de son père, ou encore l’absence d’ancrage résultant de sa double appartenance culturelle. Ecrire devient pour Leïla Slimani une quête quasi ascétique, une lente décantation du bouillonnement de la vie et du monde dans l’espoir d’en saisir l’impalpable essence. Ses références littéraires illustrent son propos avec le plus grand naturel. Et c’est avec simplicité qu’elle nous livre un texte impressionnant de sensibilité et de profondeur. Pause d’une nuit dans un espace artistique, cet intermède entre deux romans est l’occasion d’une réflexion intime sur la création littéraire qui confirme, une fois de plus, le talent et la brillante personnalité de Leïla Slimani.
Invitée à contribuer à la collection Une nuit au musée, Leïla Slimani a accepté de se laisser enfermer, un soir venu, à la Punta della Dogana, musée d’art contemporain situé dans les anciennes douanes de Venise. De ce tête-à tête nocturne avec les œuvres exposées dans ce lieu chargé d’histoire, est sorti ce texte très personnel sur la création littéraire. S’avouant assez peu réceptive à l’art moderne, l’écrivain nous livre néanmoins quelques réflexions subtiles et poétiques sur son ressenti face aux œuvres de ce musée, dont l’une a d’ailleurs joliment inspiré le titre de ce livre. Sa sensibilité artistique trouve chaque fois un prolongement littéraire, chacune de ses sensations et de ses idées la ramenant à ce qui aimante sa vie : l’écriture. Sacerdoce éminemment solitaire mais aussi incommensurable espace de liberté, l’écriture relève chez Leïla Slimani du viscéral. C’est avec une lucidité parfois douloureuse qu’elle explore, au tréfonds de son être, ce qui l’attache tant à l’expression écrite. Elle est ainsi amenée à évoquer par exemple l’expérience d’emprisonnement de son père, ou encore l’absence d’ancrage résultant de sa double appartenance culturelle. Ecrire devient pour Leïla Slimani une quête quasi ascétique, une lente décantation du bouillonnement de la vie et du monde dans l’espoir d’en saisir l’impalpable essence. Ses références littéraires illustrent son propos avec le plus grand naturel. Et c’est avec simplicité qu’elle nous livre un texte impressionnant de sensibilité et de profondeur. Pause d’une nuit dans un espace artistique, cet intermède entre deux romans est l’occasion d’une réflexion intime sur la création littéraire qui confirme, une fois de plus, le talent et la brillante personnalité de Leïla Slimani.
Leïla Slimani - Le parfum des fleurs la nuit
Quand l‘écrivaine Leïla Slimani est offerte une nuit blanche au sein de la Punta della Dogana (Pointe de la Douane), musée au cœur de Venise, elle accepte comme son roman actuel ne veut pas avancer. Mais, non seulement la possibilité de se trouver seul avec des chef-d’œuvre d‘art la séduit, mais l‘idée d‘être enfermée. Pour elle, c‘est dans les petites pièces renfermées que l‘inspiration vienne. Loin du monde avec soi-même, les personnages lui parlent et l‘histoire naît. Les heures avec des sculptures et des tableaux lui entraînent avant tout à une réflexion de son travail comme écrivaine, de l‘art en général et de sa propre histoire entre deux cultures. « Les musées continuent de m‘apparaître comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l‘art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. » Le roman de Leïla Slimani est avant tout la documentation de son flux de conscience pendant cette nuit qui coule d‘un sujet à l‘autre. D‘abord, elle se trouve face à des œuvres d‘art extraordinaires, mais elle se sent inférieure comme elle n‘a jamais développé une attitude détendue envers eux. Elle avait toujours l‘idée qu‘il fallait sentir quelque chose de singulier et de voir le génie du créateur immédiatement. « Je suis sans doute bête. Ou bien c‘est l‘escalope milanaise qui me pèse sur l‘estomac et m‘empêche de faire le moindre effort de réflexion. » Mais, la peinture comme la littérature est plutôt une interaction entre l‘œuvre et la personne qui le regarde ou lit et qui s‘ouvre pour avoir un échange. Ainsi, tout interprétation est correcte. La littérature comme une partie intégrale de sa vie mène nécessairement à son enfance, ses parents et son enfance entre le Maroc et la France. « Mes parents voulaient que nous soyons des femmes libres, indépendantes, capables d‘exprimer des choix et des opinions. » Le livre n‘est ni roman ni essai mais une réflexion continue, Slimani nous laisse participer à sa nuit au musée et ainsi partage aussi son processus créatif. J’ai bien aimé suivre ses pensées très personnelles qui montrent aussi un côté vulnérable de l’écrivaine.
Quand l‘écrivaine Leïla Slimani est offerte une nuit blanche au sein de la Punta della Dogana (Pointe de la Douane), musée au cœur de Venise, elle accepte comme son roman actuel ne veut pas avancer. Mais, non seulement la possibilité de se trouver seul avec des chef-d’œuvre d‘art la séduit, mais l‘idée d‘être enfermée. Pour elle, c‘est dans les petites pièces renfermées que l‘inspiration vienne. Loin du monde avec soi-même, les personnages lui parlent et l‘histoire naît. Les heures avec des sculptures et des tableaux lui entraînent avant tout à une réflexion de son travail comme écrivaine, de l‘art en général et de sa propre histoire entre deux cultures. « Les musées continuent de m‘apparaître comme des lieux écrasants, des forteresses dédiées à l‘art, à la beauté, au génie et où je me sens toute petite. » Le roman de Leïla Slimani est avant tout la documentation de son flux de conscience pendant cette nuit qui coule d‘un sujet à l‘autre. D‘abord, elle se trouve face à des œuvres d‘art extraordinaires, mais elle se sent inférieure comme elle n‘a jamais développé une attitude détendue envers eux. Elle avait toujours l‘idée qu‘il fallait sentir quelque chose de singulier et de voir le génie du créateur immédiatement. « Je suis sans doute bête. Ou bien c‘est l‘escalope milanaise qui me pèse sur l‘estomac et m‘empêche de faire le moindre effort de réflexion. » Mais, la peinture comme la littérature est plutôt une interaction entre l‘œuvre et la personne qui le regarde ou lit et qui s‘ouvre pour avoir un échange. Ainsi, tout interprétation est correcte. La littérature comme une partie intégrale de sa vie mène nécessairement à son enfance, ses parents et son enfance entre le Maroc et la France. « Mes parents voulaient que nous soyons des femmes libres, indépendantes, capables d‘exprimer des choix et des opinions. » Le livre n‘est ni roman ni essai mais une réflexion continue, Slimani nous laisse participer à sa nuit au musée et ainsi partage aussi son processus créatif. J’ai bien aimé suivre ses pensées très personnelles qui montrent aussi un côté vulnérable de l’écrivaine.

Leïla Slimani est une journaliste et femme de lettres qui vit le jour le 3 octobre 1981 à Rabat, au Maroc. Elle s’est fait un nom grâce à son engagement féministe et à sa plume acérée qui lui a valu, dès la publication de son deuxième roman « Chanson douce », de recevoir l’illustre prix Goncourt en 2016.

Famille et parcours intellectuel

Leïla Slimani est née dans une famille aisée et a grandi au cœur de la capitale marocaine. Sa mère, mi-alsacienne et algérienne, est alors médecin ORL, une des pionnières du pays. Son père, lui, est un banquier et ancien haut-fonctionnaire d'État. Tous deux sont deux amoureux de l’expression française et éduquent leurs trois filles avec cette affiliation culturelle. Par ailleurs, Leïla suivra ses cours au lycée français Descartes à Rabat.

Après avoir obtenu son baccalauréat en 1999, elle s’installe à Paris pour suivre des études littéraires puis est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Passionnée de théâtre, elle s'inscrit au Cours Florent pour s’essayer au métier de comédienne. Ayant une appétence particulière pour la communication et les médias, elle poursuit son cursus et ressort diplômée de L’École supérieure de commerce de Paris.

Tournant littéraire et consécration

En 2008, Leïla Slimani rejoint le magazine “ Jeune Afrique ” et y travaillera durant quatre ans. Elle y abordera de multiples questions touchant l’Afrique du Nord. Ce sera également pour elle le moyen d’assouvir sa soif intense de voyages et de rencontres. Cette même année, elle épousera son mari banquier, avec qui elle a deux enfants.

En 2012, elle quitte le journal, mais reste tout de même pigiste, afin de se consacrer à ce qui l’a toujours fait vibrer : la littérature. En 2013, elle signe son tout premier manuscrit, « La baie de Dakhla : Itinérance enchantée entre mer et désert », qui est rejeté par les maisons d’édition. S’ensuit un stage de deux mois, auprès de l’éditeur Jean-Marie Laclavetine. Ce sera pour le moins prolifique, puisque s’en suivra en 2014 la publication du roman « Dans le jardin de l’ogre ». Ce texte brillant traite le sujet subversif de l’addiction féminine au sexe. Cette fois, le succès est au rendez-vous, l’ouvrage sera salué par la critique et pressenti pour le prix de Flore de 2014.

Son coup d’essai remarqué se transforme en coup de maître avec la parution, en 2016, de « Chanson Douce », aux éditions Gallimard. Il se verra attribuer le prestigieux Prix Goncourt et sera adapté au cinéma, incarné par Karin Viard et Leïla Bekhti.

Leïla Slimani est, entre autres honneurs, choisie pour être la représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie en 2017. Ce titre lui permet de siéger au Conseil permanent de l’Organisation internationale de la francophonie. En revanche, elle refusera le poste de ministre de la Culture qui lui est alors proposé.

Une artiste féministe et engagée

Leïla met sa plume aiguisée au service de la femme et de l’humain en général. Pétrie de lectures féministes signées Virgina Woolf ou encore Simone de Beauvoir, elle s’inscrit dans cette tradition engagée avec un style précis, incisif, mais non moins empli de poésie. En 2016, elle s’attaque au sujet sensible de la nymphomanie féminine à travers le livre “Dans le jardin de l’ogre ”. Sa liberté de style et de sujet est encensée, tandis que d’autres lui reprocheront de tomber dans le sensationnalisme gratuit. Qu’importe, Leïla trace sa route littéraire.

2016, c’est aussi l’année du livre « Le diable est dans les détails ». Dans ce recueil de textes écrits pour le journal hebdomadaire “ 1”, elle abordera, entre autres, la question de l’intégrisme, de la violence, des attentats, et autres sujets de société brûlants.

À la fois admirée et décriée, l’écrivaine ne s’interdit rien, pas même de parcourir le Maroc en quête de témoignages pour créer son ouvrage “Sexe et mensonges : La vie sexuelle au Maroc”. Elle défraie la chronique de 2017 une nouvelle fois avec le roman graphique “Paroles d’honneur”, qui a fait couler beaucoup d’encre. Avec Leïla Slimani, ce qui était caché et censuré est soudain raconté et valorisé, quitte à choquer.

Elle reçoit, cette même année, le titre honorifique d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, qui récompense les personnes permettant de faire rayonner la culture française à travers les frontières.

L’influence de la journaliste dépasse le cadre littéraire et lui permet de se faire la porte-parole de groupes humains marginalisés qui n’ont pas voix au chapitre. Elle reçoit par exemple le “Out d’or” de la part de l’Association des journalistes LGBT en 2017, suite à sa prise de position face à la pénalisation de l’homosexualité au Maroc.

Leïla Slimani continue à s’imposer de manière fulgurante dans le paysage culturel et politique de la France et du Maroc. Elle incarne une figure littéraire forte et engagée qui a déjà marqué son époque.

Chanson douce
4.4/5
3.6/5
Leïla Slimani
Poche
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Leïla Slimani
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Dans le jardin de l'ogre
4.3/5
4.7/5
Leïla Slimani
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Résistance Renaissance
Leïla Slimani, Isabelle Rome, Nicolas Wild, Marc-Antoine Coulon
Grand Format
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1922-1954
Leïla Slimani, Clément Oubrerie
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1900-1921
Leïla Slimani, Clément Oubrerie
E-book
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