Philosophie N° 78
Jean-Luc Marion

Par : Collectif

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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7073-1840-X
  • EAN9782707318404
  • Date de parution04/06/2003
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)

Résumé

Jean-Luc Marion, qui a succédé à Emmanuel Levinas à la Sorbonne et Paul Ricœur à l'Université de Chicago, a profondément marqué la philosophie française de ses trente dernières années par une œuvre située à la croisée de l'histoire de la philosophie, de la théologie et de la phénoménologie. Ses trois livres principaux sur Descartes, Sur l'ontologie grise de Descartes (1975), Sur la théologie blanche de Descartes (1981), Sur le prisme métaphysique de Descartes (1986) ont renouvelé les études cartésiennes en soustrayant la pensée de Descartes à une approche purement épistémique et en réinscrivant l'œuvre du philosophe français dans le mouvement de l'histoire de l'être, tout en soulignant les limites du schème onto-théologique heideggérien pour en appréhender le statut et les contours.
Son travail théologique, inauguré par L'idole et la distance (1977) et poursuivi dans Dieu sans l'être (1982) a consisté à interroger la possibilité d'arracher la pensée de Dieu à l'horizon de la question de l'être et à l'idolâtrie métaphysique qui la soustend : la " mort de Dieu ", dans cette perspective, ne signifie plus la fin du christianisme, mais le retrait même par lequel Dieu se manifeste à nous à l'époque du nihilisme, et la source renouvelée à laquelle la théologie peut et doit puiser sa propre possibilité.
Enfin, la phénoménologie de la donation inaugurée par Réduction et donation (1989) et poursuivie dans Etant donné (1997) et De Surcroît (2001) - enfin, plus récemment, dans Le phénomène érotique (2003) - s'efforce de soustraire la question de la phénoménalité au double horizon de l'objectivité (Husserl) et de l'être (Heidegger). C'est ce dernier aspect de l'œuvre de Jean-Luc Marion, désormais salué et traduit dans de nombreux pays, qui fait plus particulièrement l'objet de ce numéro.
Par un examen minutieux et critique de certaines de ses thèses, il voudrait contribuer à la connaissance de ce philosophe désormais incontournable. C.R.
Jean-Luc Marion, qui a succédé à Emmanuel Levinas à la Sorbonne et Paul Ricœur à l'Université de Chicago, a profondément marqué la philosophie française de ses trente dernières années par une œuvre située à la croisée de l'histoire de la philosophie, de la théologie et de la phénoménologie. Ses trois livres principaux sur Descartes, Sur l'ontologie grise de Descartes (1975), Sur la théologie blanche de Descartes (1981), Sur le prisme métaphysique de Descartes (1986) ont renouvelé les études cartésiennes en soustrayant la pensée de Descartes à une approche purement épistémique et en réinscrivant l'œuvre du philosophe français dans le mouvement de l'histoire de l'être, tout en soulignant les limites du schème onto-théologique heideggérien pour en appréhender le statut et les contours.
Son travail théologique, inauguré par L'idole et la distance (1977) et poursuivi dans Dieu sans l'être (1982) a consisté à interroger la possibilité d'arracher la pensée de Dieu à l'horizon de la question de l'être et à l'idolâtrie métaphysique qui la soustend : la " mort de Dieu ", dans cette perspective, ne signifie plus la fin du christianisme, mais le retrait même par lequel Dieu se manifeste à nous à l'époque du nihilisme, et la source renouvelée à laquelle la théologie peut et doit puiser sa propre possibilité.
Enfin, la phénoménologie de la donation inaugurée par Réduction et donation (1989) et poursuivie dans Etant donné (1997) et De Surcroît (2001) - enfin, plus récemment, dans Le phénomène érotique (2003) - s'efforce de soustraire la question de la phénoménalité au double horizon de l'objectivité (Husserl) et de l'être (Heidegger). C'est ce dernier aspect de l'œuvre de Jean-Luc Marion, désormais salué et traduit dans de nombreux pays, qui fait plus particulièrement l'objet de ce numéro.
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