Chimères N° 81
Bêt(is)es. Entre Derrida, Deleuze-Guattari et Sloterdijk

Par : Manola Antonioli, Elias Jabre

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 2 septembre et le 4 septembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages253
  • PrésentationBroché
  • Poids0.294 kg
  • Dimensions14,7 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7492-3955-2
  • EAN9782749239552
  • Date de parution13/02/2014
  • ÉditeurErès

Résumé

La bêtise chez Deleuze et Derrida est le véritable problème de la pensée. Comment peut-on être bête, c'est-à-dire cantonner la pensée à reproduire ce qui est déjà connu, par exemple ? La bêtise est un régime où la pensée se complaît par conformisme au lieu d'exercer son inventivité, au lieu d'obéir aux forces qui la poussent à créer. Mais peut-on éviter d'être bête ? La bêtise protège, elle s'abreuve de savoir pour se complaire dans une image de souveraineté, elle engendre une violence réactive qui préserve le reflet du miroir.
Toute décision ou action souveraines ne comporteraient-elles pas inextricablement de la bêtise et de la bestialité ? Se déplaçant sur la multitude des seuils de la langue comme une émanation nocive incontrôlable, la bêtise inquiète et rend les utopies suspectes. Elle laisse planer la menace constante de capacité d'envahissement. Impuissance ? Fatalité ? Comment trouver le fil clinique ou l'espace artistique d'une libération subjective entre ces pavés ? Et si nos démocraties tenaient elles-mêmes sur des pactes anachroniques, produisant des subjectivités qui dénient tout jeu à l'inconscient et donnant libre cours à des forces réactives qui déchaînent la bêtise ? Ce numéro de Chimères empoignera le combat entre la bête humaine et l'animal politique, entre des affects et des raisonnements, entre une souveraineté fondée sur la force et la musique d'un peuple en marche vers une démocratie toujours à venir.
La bêtise chez Deleuze et Derrida est le véritable problème de la pensée. Comment peut-on être bête, c'est-à-dire cantonner la pensée à reproduire ce qui est déjà connu, par exemple ? La bêtise est un régime où la pensée se complaît par conformisme au lieu d'exercer son inventivité, au lieu d'obéir aux forces qui la poussent à créer. Mais peut-on éviter d'être bête ? La bêtise protège, elle s'abreuve de savoir pour se complaire dans une image de souveraineté, elle engendre une violence réactive qui préserve le reflet du miroir.
Toute décision ou action souveraines ne comporteraient-elles pas inextricablement de la bêtise et de la bestialité ? Se déplaçant sur la multitude des seuils de la langue comme une émanation nocive incontrôlable, la bêtise inquiète et rend les utopies suspectes. Elle laisse planer la menace constante de capacité d'envahissement. Impuissance ? Fatalité ? Comment trouver le fil clinique ou l'espace artistique d'une libération subjective entre ces pavés ? Et si nos démocraties tenaient elles-mêmes sur des pactes anachroniques, produisant des subjectivités qui dénient tout jeu à l'inconscient et donnant libre cours à des forces réactives qui déchaînent la bêtise ? Ce numéro de Chimères empoignera le combat entre la bête humaine et l'animal politique, entre des affects et des raisonnements, entre une souveraineté fondée sur la force et la musique d'un peuple en marche vers une démocratie toujours à venir.
Lectures de Deleuze
Yoann Hervey-fortunet, Brent Adkins, Manola Antonioli, Jean-Pierre Cléro
Grand Format
39,00 €