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Silvère Long

Profil

Silvère Long n'a pas fini de compléter son profil.

Mes lectures favorites

Les romans de Hubert Selby Junior ainsi que Le destin miraculeux d'Egar Mint de Brady Udall parce que ce sont ces livres qui m'ont fait comprendre que j'aimais vraiment lire :) Les romans de Roald Dahl ainsi que la trilogie du couteau de Patrick Ness parce que ce sont ces livres qui ont constitué mon point d'accès à la littérature jeunesse
Les romans de Hubert Selby Junior ainsi que Le destin miraculeux d'Egar Mint de Brady Udall parce que ce sont ces livres qui m'ont fait comprendre que j'aimais vraiment lire :) Les romans de Roald Dahl ainsi que la trilogie du couteau de Patrick Ness parce que ce sont ces livres qui ont constitué mon point d'accès à la littérature jeunesse

Mes passions

J'aime en général tous les machins culturels : cinéma, expos ou spectacles
J'aime en général tous les machins culturels : cinéma, expos ou spectacles

Les derniers avis

Et rien d'autre
Avis posté le 2014-08-28
  • Eblouissant
Magistral !
Après dix ans de silence, l'écrivain américain James Salter revient sur le devant de la scène littéraire avec un nouveau roman qui constitue l'un des événements de cette rentrée. Amateurs de récits classiques avec une intrigue linéaire et des péripéties ordinaires, passez votre chemin. Il n'y a pas ici d'histoire à proprement parler mais plutôt le déroulé d'une vie avec un individu que l'on suit sur près de cinquante années, traversant la vie au gré de ses rencontres amicales, de ses aventures amoureuses et de ses relations professionnelles. L'auteur fait aussi la part belle aux personnages secondaires et, ce faisant, il nous brosse le portrait de toute une génération. Il s'agit d'évoquer ce grand bouillonnement qu'est la vie en nous parlant des hasards et des coîncidences qui la constituent.
Après dix ans de silence, l'écrivain américain James Salter revient sur le devant de la scène littéraire avec un nouveau roman qui constitue l'un des événements de cette rentrée. Amateurs de récits classiques avec une intrigue linéaire et des péripéties ordinaires, passez votre chemin. Il n'y a pas ici d'histoire à proprement parler mais plutôt le déroulé d'une vie avec un individu que l'on suit sur près de cinquante années, traversant la vie au gré de ses rencontres amicales, de ses aventures amoureuses et de ses relations professionnelles. L'auteur fait aussi la part belle aux personnages secondaires et, ce faisant, il nous brosse le portrait de toute une génération. Il s'agit d'évoquer ce grand bouillonnement qu'est la vie en nous parlant des hasards et des coîncidences qui la constituent.
La dernière guerre Tome
49 jours
Avis posté le 2013-12-25
  • Inattendu
  • Paris
  • France
  • Télémaque
  • Surprenant
  • Tristan
  • Stark
  • Scarlett
  • Rain
  • Intermonde
  • Asaïon
  • Landerost
  • Le Royaume
  • Floryan
  • Thaleane
  • Aceline
  • Heng
  • Jovan
  • Adil
  • Taweel
  • Elohim
  • Naacals
  • Ichor
  • Nihil
La dernière guerre tome 1 - 49 jours
"49 jours" est le premier volet de la nouvelle série de Fabrice Colin qui comporte deux tomes. Déjà, le pitch en lui-même est sacrément alléchant, très accrocheur, et nous offre la promesse d'une histoire extrêmement réjouissante ; pour s'en convaincre, il suffit de lire la quatrième de couverture de l'ouvrage. Toutefois, bien vite, le roman se transforme et échappe à son idée de départ, et c'est en cela qu'il est vraiment passionnant. Ainsi au début, j'ai d'abord pensé que le le dilemme de Floryan - suivre l'Elohim dans le Royaume ou plonger dans le gouffre béant du Nihil - allait occuper tout le livre. Or, progressivement, l'action se déploie avec de nouvelles intrigues et d'autres perspectives tout à fait imprévisibles apparaissent alors, charriant avec elles leur lot de questions palpitantes. L'auteur égrène les réponses au compte-gouttes pour dynamiser son récit. Pas de panique toutefois : à la fin de l'ouvrage, le lecteur est rassasié et aucune interrogation n'est laissée en suspens. Surtout, on mesure le chemin parcouru depuis le commencement du roman : il serait dommage d'en dévoiler plus sans risquer de gâcher la surprise mais disons qu'on est bien loin du dilemme de départ, déjà bien captivant en soi. Les chapitres sont courts et s'enfilent à toute vitesse : on a vraiment du mal à lâcher l'ouvrage ! L'écriture est belle. Pas de doutes, on ne prend pas les jeunes lecteurs pour des abrutis ici ! J'ai vraiment hâte d'attaquer le second et dernier tome !
"49 jours" est le premier volet de la nouvelle série de Fabrice Colin qui comporte deux tomes. Déjà, le pitch en lui-même est sacrément alléchant, très accrocheur, et nous offre la promesse d'une histoire extrêmement réjouissante ; pour s'en convaincre, il suffit de lire la quatrième de couverture de l'ouvrage. Toutefois, bien vite, le roman se transforme et échappe à son idée de départ, et c'est en cela qu'il est vraiment passionnant. Ainsi au début, j'ai d'abord pensé que le le dilemme de Floryan - suivre l'Elohim dans le Royaume ou plonger dans le gouffre béant du Nihil - allait occuper tout le livre. Or, progressivement, l'action se déploie avec de nouvelles intrigues et d'autres perspectives tout à fait imprévisibles apparaissent alors, charriant avec elles leur lot de questions palpitantes. L'auteur égrène les réponses au compte-gouttes pour dynamiser son récit. Pas de panique toutefois : à la fin de l'ouvrage, le lecteur est rassasié et aucune interrogation n'est laissée en suspens. Surtout, on mesure le chemin parcouru depuis le commencement du roman : il serait dommage d'en dévoiler plus sans risquer de gâcher la surprise mais disons qu'on est bien loin du dilemme de départ, déjà bien captivant en soi. Les chapitres sont courts et s'enfilent à toute vitesse : on a vraiment du mal à lâcher l'ouvrage ! L'écriture est belle. Pas de doutes, on ne prend pas les jeunes lecteurs pour des abrutis ici ! J'ai vraiment hâte d'attaquer le second et dernier tome !
Confiteor
Avis posté le 2013-12-09
  • Passionnant
  • Eblouissant
  • Paris
  • France
  • italie
  • Allemagne
  • Barcelone
  • Espagne
  • rome
  • Laura
  • Tübingen
  • Adrià Ardevol
  • Sara Voltes-Epstein
  • Bernat Plensa
  • Lola Xica
  • Tecla
  • Llorenç
  • Matthias Alpaerts
  • Monsieur Berenguer
Mea culpa, mea maxima culpa
Confiteor est probablement un des meilleurs livres de la rentrée littéraire pour moi, et j’ai été vraiment surpris qu’il ne figure pas sur les sélections des différents prix littéraires, exception faite de celle du Médicis étranger. Le roman brille particulièrement par sa densité ainsi que par son foisonnement ; de ce fait, il est assez difficile d’accès, mais le lecteur aurait tort de se décourager car quelle récompense à la fin ! L’auteur catalan Jaumé Cabré nous brosse une histoire complexe qui se déroule sur plusieurs époques sur près de 800 pages. Son ambition ? Évoquer ce grand bouillonnement qu’est la vie en nous parlant des hasards et des coïncidences, ces fils dynamiques qui relient tous les choses entre elles et qui contribuent à forger pas à pas notre existence dans ce monde. Mais surtout, et cela je ne l’ai vraiment compris qu’à la fin de ma lecture, le roman est avant tout aussi une magnifique et bouleversante lettre d’amour du protagoniste Adrià Ardevol à l’amour de sa vie, Sara Voltes-Epstein. L’écriture est d’une beauté stupéfiante et sert magnifiquement ce double propos. L’écrivain passe ainsi d’une époque à l’autre sans aucune transition, parfois même au sein d’une même phrase, opérant pour ainsi dire une fusion temporelle entre les siècles qui contribue à rendre de manière très réaliste ce mouvement perpétuel de la vie ; mais cela traduit aussi la dégradation progressive d’Adrià, atteint de la maladie d’Alzheimer, qui perd progressivement le fil de ses pensées en mélangeant les événements les uns avec les autres. Bref, le livre est une petite pépite que je vous engage à découvrir rapidement, vous ne serez pas déçu !
Confiteor est probablement un des meilleurs livres de la rentrée littéraire pour moi, et j’ai été vraiment surpris qu’il ne figure pas sur les sélections des différents prix littéraires, exception faite de celle du Médicis étranger. Le roman brille particulièrement par sa densité ainsi que par son foisonnement ; de ce fait, il est assez difficile d’accès, mais le lecteur aurait tort de se décourager car quelle récompense à la fin ! L’auteur catalan Jaumé Cabré nous brosse une histoire complexe qui se déroule sur plusieurs époques sur près de 800 pages. Son ambition ? Évoquer ce grand bouillonnement qu’est la vie en nous parlant des hasards et des coïncidences, ces fils dynamiques qui relient tous les choses entre elles et qui contribuent à forger pas à pas notre existence dans ce monde. Mais surtout, et cela je ne l’ai vraiment compris qu’à la fin de ma lecture, le roman est avant tout aussi une magnifique et bouleversante lettre d’amour du protagoniste Adrià Ardevol à l’amour de sa vie, Sara Voltes-Epstein. L’écriture est d’une beauté stupéfiante et sert magnifiquement ce double propos. L’écrivain passe ainsi d’une époque à l’autre sans aucune transition, parfois même au sein d’une même phrase, opérant pour ainsi dire une fusion temporelle entre les siècles qui contribue à rendre de manière très réaliste ce mouvement perpétuel de la vie ; mais cela traduit aussi la dégradation progressive d’Adrià, atteint de la maladie d’Alzheimer, qui perd progressivement le fil de ses pensées en mélangeant les événements les uns avec les autres. Bref, le livre est une petite pépite que je vous engage à découvrir rapidement, vous ne serez pas déçu !
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