Une odeur de gingembre

Par : Oswald Wynd

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  • Nombre de pages439
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7103-7705-4
  • EAN9782710377054
  • Date de parution15/10/2015
  • CollectionPetit Quai Voltaire
  • ÉditeurTable Ronde (La)
  • TraducteurSylvie Servan-Schreiber

Résumé

1903. Disant adieu à son adolescence écossaise, Mary Mackenzie embarque pour l'Orient extrême. A Pékin, dans le quartier des ambassades, l'attend son futur mari, un homme dont elle ne sait rien, représentant la Couronne britannique auprès du dernier empereur. Très vite, la jeune Mary étouffe sous le carcan des convenances diplomatiques et conjugales alors que, dehors, l'aventure l'appelle. Des rues grouillantes aux senteurs enivrantes des marchés, de l'art floral au rituel du thé, de la Cité interdite à l'insurrection des Boxers, sa quête éblouie va la mener à l'amour.
Eprise d'un officier nippon, rejetée par son mari, méprisée par ses compatriotes, Mary doit fuir au Japon où l'attendent de nouveaux combats.
1903. Disant adieu à son adolescence écossaise, Mary Mackenzie embarque pour l'Orient extrême. A Pékin, dans le quartier des ambassades, l'attend son futur mari, un homme dont elle ne sait rien, représentant la Couronne britannique auprès du dernier empereur. Très vite, la jeune Mary étouffe sous le carcan des convenances diplomatiques et conjugales alors que, dehors, l'aventure l'appelle. Des rues grouillantes aux senteurs enivrantes des marchés, de l'art floral au rituel du thé, de la Cité interdite à l'insurrection des Boxers, sa quête éblouie va la mener à l'amour.
Eprise d'un officier nippon, rejetée par son mari, méprisée par ses compatriotes, Mary doit fuir au Japon où l'attendent de nouveaux combats.

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4.3/5
sur 11 notes dont 5 avis lecteurs
Une Britannique au Japon pendant la première moitié du XXe
En 1903, la jeune Ecossaise Mary Mackenzie part en Chine épouser un attaché militaire anglais basé à Pékin. Vite à l’étroit dans un mariage peu heureux et dans la vie corsetée d’une très conservatrice et conventionnelle colonie européenne, Mary ne tarde pas à cumuler les désillusions. Lorsqu’elle tombe enceinte de son amant japonais, elle est bannie par son mari et par toute sa communauté, mais parvient, dans des conditions dramatiques, sans ressources, à se réfugier au Japon. Dans ce pays peu ouvert aux étrangers, elle devra braver l’ostracisme général pour trouver sa place dans une société et une culture en tout point aux antipodes de l’Occident. Vus depuis la colonie européenne en Chine, puis de l’intérieur du Japon au travers de Mary, ce sont quarante ans d’histoire nippone que nous retrace cette fresque passionnante et colorée, depuis la fin de l’Ere Meiji et le basculement du pays de la féodalité au système industriel occidental, jusqu’à sa politique expansionniste qui finit par mettre toute l’Asie à feu et à sang bien avant le point d’orgue de la seconde guerre mondiale. L’expérience de Mary est l’occasion de découvrir la relation du Japon au reste du monde pendant toute cette période, en pénétrant l’organisation de toute la société nippone et en se confrontant aussi bien à son état d’esprit d’alors qu’à ses particularités culturelles. Toute l’originalité du propos vient du parallélisme proposé par l’auteur entre les prétentions colonialistes européennes et expansionnistes japonaises, entre les conventionnalismes tout aussi rigoristes d’un côté comme de l’autre, notamment en ce qui concerne la condition féminine et la structure familiale. En choisissant l’angle de vue d’une occidentale rejetée par sa communauté et obligée de s’adapter pour survivre à une culture et à un mode de vie différents, en usant qui plus est du contraste entre le formalisme contraint des lettres de Mary à ses proches et la sincérité de son journal intime, le roman met en lumière les préjugés et les incompréhensions, qui, tels de véritables oeillères, viennent présider au choc entre deux civilisations aussi hautaines l’une que l’autre dans leur vision du reste du monde. Quoi qu’il en soit, le plus grand point commun entre l’Europe et le Japon d’alors, reste finalement le sort réservé aux femmes : leur subordination aux hommes, leur contingentement à la stricte sphère familiale, et surtout la violence développée à l’encontre de celles qui osent sortir des règles établies. Grande fresque historique, découverte d’une culture japonaise souvent désarçonnante pour les Occidentaux, magnifique portrait d’une figure féminine hors du commun restituée avec justesse et sensibilité, L’odeur du gingembre est une lecture addictive et fascinante qui ne se quitte qu’à regret. Coup de coeur.
En 1903, la jeune Ecossaise Mary Mackenzie part en Chine épouser un attaché militaire anglais basé à Pékin. Vite à l’étroit dans un mariage peu heureux et dans la vie corsetée d’une très conservatrice et conventionnelle colonie européenne, Mary ne tarde pas à cumuler les désillusions. Lorsqu’elle tombe enceinte de son amant japonais, elle est bannie par son mari et par toute sa communauté, mais parvient, dans des conditions dramatiques, sans ressources, à se réfugier au Japon. Dans ce pays peu ouvert aux étrangers, elle devra braver l’ostracisme général pour trouver sa place dans une société et une culture en tout point aux antipodes de l’Occident. Vus depuis la colonie européenne en Chine, puis de l’intérieur du Japon au travers de Mary, ce sont quarante ans d’histoire nippone que nous retrace cette fresque passionnante et colorée, depuis la fin de l’Ere Meiji et le basculement du pays de la féodalité au système industriel occidental, jusqu’à sa politique expansionniste qui finit par mettre toute l’Asie à feu et à sang bien avant le point d’orgue de la seconde guerre mondiale. L’expérience de Mary est l’occasion de découvrir la relation du Japon au reste du monde pendant toute cette période, en pénétrant l’organisation de toute la société nippone et en se confrontant aussi bien à son état d’esprit d’alors qu’à ses particularités culturelles. Toute l’originalité du propos vient du parallélisme proposé par l’auteur entre les prétentions colonialistes européennes et expansionnistes japonaises, entre les conventionnalismes tout aussi rigoristes d’un côté comme de l’autre, notamment en ce qui concerne la condition féminine et la structure familiale. En choisissant l’angle de vue d’une occidentale rejetée par sa communauté et obligée de s’adapter pour survivre à une culture et à un mode de vie différents, en usant qui plus est du contraste entre le formalisme contraint des lettres de Mary à ses proches et la sincérité de son journal intime, le roman met en lumière les préjugés et les incompréhensions, qui, tels de véritables oeillères, viennent présider au choc entre deux civilisations aussi hautaines l’une que l’autre dans leur vision du reste du monde. Quoi qu’il en soit, le plus grand point commun entre l’Europe et le Japon d’alors, reste finalement le sort réservé aux femmes : leur subordination aux hommes, leur contingentement à la stricte sphère familiale, et surtout la violence développée à l’encontre de celles qui osent sortir des règles établies. Grande fresque historique, découverte d’une culture japonaise souvent désarçonnante pour les Occidentaux, magnifique portrait d’une figure féminine hors du commun restituée avec justesse et sensibilité, L’odeur du gingembre est une lecture addictive et fascinante qui ne se quitte qu’à regret. Coup de coeur.
4/5
épicé
Résumé : Mary Mackenzie quitte son Ecosse natale pour aller rejoindre son fiancé Richard Collingworth en Chine. Elle repend donc le large et son innocente vie protégée de tout avec. Elle couche dans un journal ses pensées et les nouveaux événements qui rythment sa nouvelle vie, qui ne sera pas des plus faciles.
Résumé : Mary Mackenzie quitte son Ecosse natale pour aller rejoindre son fiancé Richard Collingworth en Chine. Elle repend donc le large et son innocente vie protégée de tout avec. Elle couche dans un journal ses pensées et les nouveaux événements qui rythment sa nouvelle vie, qui ne sera pas des plus faciles.
une leçon de courage
A travers son journal intime et sa correspondance, on découvre la vie d'une femme écossaise émigrée en chine puis au Japon. Malgré sa condition sociale et le carcan social, seule, elle est une femme d'affaires qui s'ignore et réussit sa vie professionnelle. Le dénouement à la fois tragique car victime civile de la guerre et heureux en retrouvant ses enfants, laisse entrevoir une fin de vie paisible. Le livre nous décrit la vie en Chine et a Japon, les cultures si lointaines de chaque pays et de ses habitants.
A travers son journal intime et sa correspondance, on découvre la vie d'une femme écossaise émigrée en chine puis au Japon. Malgré sa condition sociale et le carcan social, seule, elle est une femme d'affaires qui s'ignore et réussit sa vie professionnelle. Le dénouement à la fois tragique car victime civile de la guerre et heureux en retrouvant ses enfants, laisse entrevoir une fin de vie paisible. Le livre nous décrit la vie en Chine et a Japon, les cultures si lointaines de chaque pays et de ses habitants.
  • Emouvant
  • Dépaysant