Traduire au Moyen Age. Tome 11, La traduction vers le moyen français

Par : Claudio Galderisi

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.735 kg
  • ISBN978-2-503-52655-3
  • EAN9782503526553
  • Date de parution01/04/2011
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Les médiévistes connaissent bien les sens que les Arts poétiques latins du Moyen âge attribuent au mot translatio : transfert de langues et de cultures, mais aussi transplantation de lettres d'un monde à un autre monde, greffe vitale du passé sur le présent, donation de sens du présent au passé. Environ deux tiers des traductions médiévales sont faites entre le xive et le xve siècle. Bien avant que la Renaissance ne revendique son ouverture sur le monde de l'Antiquité, le Moyen Age, et en particulier les clercs de ses deux derniers siècles ont greffé sur la langue et la civilisation françaises tout un pan de la culture et de la littérature du passé, jusqu'en à en modifier pour toujours le code génétique.
Réfléchir sur la traduction vers le moyen français, y compris celle de l'oc vers l'oïl, comme nous avons voulu le faire lors du IIe colloque de l'AIEMF (Association Internationale d'Etudes sur le Moyen Français), c'est être au coeur de la genèse de ce moyen français, de sa double proximité : avec l'ancien français et avec le français moderne. Le rôle joué par la traduction en moyen français apparaîtra encore plus clairement lorsque les médiévistes disposeront d'un répertoire global des traductions médiévales.
Ce volume s'inscrit ainsi dans un projet plus vaste : Translations médiévales : cinq siècles de traductions en français, xie-xve siècles (Brepols, 2010), qui recensera et interprétera les informations bibliographiques sur l'ensemble des textes traduits en français entre le xie et le xve siècle, offrant ainsi un répertoire exhaustif des textes translatés, de leurs traducteurs, de leurs commanditaires et de leurs horizons de réception.
Les médiévistes connaissent bien les sens que les Arts poétiques latins du Moyen âge attribuent au mot translatio : transfert de langues et de cultures, mais aussi transplantation de lettres d'un monde à un autre monde, greffe vitale du passé sur le présent, donation de sens du présent au passé. Environ deux tiers des traductions médiévales sont faites entre le xive et le xve siècle. Bien avant que la Renaissance ne revendique son ouverture sur le monde de l'Antiquité, le Moyen Age, et en particulier les clercs de ses deux derniers siècles ont greffé sur la langue et la civilisation françaises tout un pan de la culture et de la littérature du passé, jusqu'en à en modifier pour toujours le code génétique.
Réfléchir sur la traduction vers le moyen français, y compris celle de l'oc vers l'oïl, comme nous avons voulu le faire lors du IIe colloque de l'AIEMF (Association Internationale d'Etudes sur le Moyen Français), c'est être au coeur de la genèse de ce moyen français, de sa double proximité : avec l'ancien français et avec le français moderne. Le rôle joué par la traduction en moyen français apparaîtra encore plus clairement lorsque les médiévistes disposeront d'un répertoire global des traductions médiévales.
Ce volume s'inscrit ainsi dans un projet plus vaste : Translations médiévales : cinq siècles de traductions en français, xie-xve siècles (Brepols, 2010), qui recensera et interprétera les informations bibliographiques sur l'ensemble des textes traduits en français entre le xie et le xve siècle, offrant ainsi un répertoire exhaustif des textes translatés, de leurs traducteurs, de leurs commanditaires et de leurs horizons de réception.