Sciences et biodiversité. Acteurs, enjeux, temporalités

Par : Alexandra Liarsou, Corinne Beck, Florent Kohler, Michel Kreutzer

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  • Nombre de pages202
  • PrésentationBroché
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-07675-1
  • EAN9782343076751
  • Date de parution22/01/2016
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Enrayer l'érosion des formes vivantes est devenu l'une des ambitions internationales prioritaires depuis la Convention des Nations unies de Rio en 1992. A l'échelon de la France, une Stratégie nationale pour la biodiversité a été élaborée en 2004. Au plan institutionnel, le ministère de l'Ecologie et du développement durable a créé différentes structures destinées à la préservation de la biodiversité ; des universitaires et des chercheurs sont officiellement associés à la définition de ces orientations politiques et les scientifiques sont sollicités pour la production de rapports sur l'état de la faune et de la flore de France.
Les disciplines concernées sont principalement issues des sciences de la vie et de la Terre. Toutefois, depuis plusieurs décennies, une grande partie des sciences humaines et sociales s'intéresse à la notion de perte de biodiversité. Le propos développé dans cet ouvrage vise la compréhension des rôles et statuts qui peuvent être conférés aux différentes sciences ainsi qu'aux scientifiques autour de la notion de biodiversité et des interactions sociétés-environnement.
Sont également analysées les connexions pouvant exister entre les choix conceptuels et les positionnements épistémiques des différentes disciplines d'une part, la dimension concrète de l'activité de recherche d'autre part. Cet ouvrage porte également sur les conceptions de la crise ou des crises de biodiversité. Une gestion du vivant implique des objectifs et une action, lesquels s'inscrivent dans un contexte historique, économique, politique, culturel, etc.
Les pratiques ainsi mises en oeuvre peuvent être objet d'étude pour les sciences humaines et sociales, au même titre que n'importe quel objet social. La présentation de cas concrets permet de discuter les multiples aspects de la prise en considération de la biodiversité sur le terrain par les interlocuteurs concernés. Les propos des auteurs permettent, au-delà, de s'interroger sur les méthodes, les modes d'acquisition des connaissances, les prémisses de raisonnement, la valeur et la portée des conceptions produites autour de la notion de crise par les sciences de la vie et de la Terre ainsi que par les sciences humaines et sociales elles-mêmes.
Enrayer l'érosion des formes vivantes est devenu l'une des ambitions internationales prioritaires depuis la Convention des Nations unies de Rio en 1992. A l'échelon de la France, une Stratégie nationale pour la biodiversité a été élaborée en 2004. Au plan institutionnel, le ministère de l'Ecologie et du développement durable a créé différentes structures destinées à la préservation de la biodiversité ; des universitaires et des chercheurs sont officiellement associés à la définition de ces orientations politiques et les scientifiques sont sollicités pour la production de rapports sur l'état de la faune et de la flore de France.
Les disciplines concernées sont principalement issues des sciences de la vie et de la Terre. Toutefois, depuis plusieurs décennies, une grande partie des sciences humaines et sociales s'intéresse à la notion de perte de biodiversité. Le propos développé dans cet ouvrage vise la compréhension des rôles et statuts qui peuvent être conférés aux différentes sciences ainsi qu'aux scientifiques autour de la notion de biodiversité et des interactions sociétés-environnement.
Sont également analysées les connexions pouvant exister entre les choix conceptuels et les positionnements épistémiques des différentes disciplines d'une part, la dimension concrète de l'activité de recherche d'autre part. Cet ouvrage porte également sur les conceptions de la crise ou des crises de biodiversité. Une gestion du vivant implique des objectifs et une action, lesquels s'inscrivent dans un contexte historique, économique, politique, culturel, etc.
Les pratiques ainsi mises en oeuvre peuvent être objet d'étude pour les sciences humaines et sociales, au même titre que n'importe quel objet social. La présentation de cas concrets permet de discuter les multiples aspects de la prise en considération de la biodiversité sur le terrain par les interlocuteurs concernés. Les propos des auteurs permettent, au-delà, de s'interroger sur les méthodes, les modes d'acquisition des connaissances, les prémisses de raisonnement, la valeur et la portée des conceptions produites autour de la notion de crise par les sciences de la vie et de la Terre ainsi que par les sciences humaines et sociales elles-mêmes.