Les sciences humaines et les sciences du vivant face à la "Crise de la biodiversité". Enjeux contemporains et perspectives historiques

Par : Alexandra Liarsou

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  • Nombre de pages276
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-343-02665-7
  • EAN9782343026657
  • Date de parution01/01/2014
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les pistes et les axes de réflexion développés dans cet ouvrage tentent de rendre compte de la multiplicité des enjeux cristallisés autour de la notion de biodiversité, du fait qu'elle soit aujourd'hui patrimonialisée et considérée comme en crise par la société. Après une analyse de la mise en place du modèle économique dit durable et des plans de gestion de la diversité du vivant, l'auteur évoque les raisons pour lesquelles il semble que ce mode de développement et les politiques associées soient tenus en échec.
L'argumentaire est forgé à partir du constat que l'ingénierie écologique, chargée de la conservation des espèces et de la restauration de leurs milieux de vie, n'ait pas pris suffisamment en compte deux dimensions essentielles ; d'une part, le caractère social de son objet d'étude, la Biodiversité, et, d'autre part, les dynamiques historiques de structuration des représentations et des interactions concrètes des sociétés humaines à leurs milieux et aux autres espèces.
Pour l'auteur, l'ambition d'une meilleure adaptation à la dimension écologique passe par la théorisation de ce que signifie l'expression de la crise, en tant qu'atteinte d'un seuil de contradiction apparent entre nos comportements socio-économiques et ce qu'il est convenu d'appeler la nature. Cet objectif appelle la mise en question des schémas mentaux sur lesquels s'appuient ces comportements. C'est toute une théorie de la connaissance, telle qu'elle s'est construite de manière dominante en Occident, qui est mise sur la sellette.
La majeure partie des épistémologies disciplinaires et des partages de compétence entre sciences dites humaines et sciences dites dures sont également ébranlés par les tentatives malaisées de résolution de ladite crise. Dans cet ouvrage, l'auteur insiste sur la vision dualiste et anthropocentrique encore dominante et en montre les écueils. Elle envisage les discours scientifiques et éthiques qui remettent en cause cette conception du monde.
Elle développe une réflexion historique sur les grandes étapes de construction de cette représentation du monde, essentiellement menée par le biais de l'évolution statutaire de l'animal. Elle espère ainsi permettre aux lecteurs d'entrevoir l'architecture problématique sous-jacente à la notion très médiatisée de perte de biodiversité.
Les pistes et les axes de réflexion développés dans cet ouvrage tentent de rendre compte de la multiplicité des enjeux cristallisés autour de la notion de biodiversité, du fait qu'elle soit aujourd'hui patrimonialisée et considérée comme en crise par la société. Après une analyse de la mise en place du modèle économique dit durable et des plans de gestion de la diversité du vivant, l'auteur évoque les raisons pour lesquelles il semble que ce mode de développement et les politiques associées soient tenus en échec.
L'argumentaire est forgé à partir du constat que l'ingénierie écologique, chargée de la conservation des espèces et de la restauration de leurs milieux de vie, n'ait pas pris suffisamment en compte deux dimensions essentielles ; d'une part, le caractère social de son objet d'étude, la Biodiversité, et, d'autre part, les dynamiques historiques de structuration des représentations et des interactions concrètes des sociétés humaines à leurs milieux et aux autres espèces.
Pour l'auteur, l'ambition d'une meilleure adaptation à la dimension écologique passe par la théorisation de ce que signifie l'expression de la crise, en tant qu'atteinte d'un seuil de contradiction apparent entre nos comportements socio-économiques et ce qu'il est convenu d'appeler la nature. Cet objectif appelle la mise en question des schémas mentaux sur lesquels s'appuient ces comportements. C'est toute une théorie de la connaissance, telle qu'elle s'est construite de manière dominante en Occident, qui est mise sur la sellette.
La majeure partie des épistémologies disciplinaires et des partages de compétence entre sciences dites humaines et sciences dites dures sont également ébranlés par les tentatives malaisées de résolution de ladite crise. Dans cet ouvrage, l'auteur insiste sur la vision dualiste et anthropocentrique encore dominante et en montre les écueils. Elle envisage les discours scientifiques et éthiques qui remettent en cause cette conception du monde.
Elle développe une réflexion historique sur les grandes étapes de construction de cette représentation du monde, essentiellement menée par le biais de l'évolution statutaire de l'animal. Elle espère ainsi permettre aux lecteurs d'entrevoir l'architecture problématique sous-jacente à la notion très médiatisée de perte de biodiversité.