Savoirs et fictions au Moyen Age et à la Renaissance

Par : Dominique Boutet, Joëlle Ducos

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages411
  • PrésentationBroché
  • Poids0.662 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-84050-977-6
  • EAN9782840509776
  • Date de parution08/07/2015
  • CollectionCultures civilisations médiéva
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

La littérature du Moyen Age est réputée pour son orientation didactique. Cette orientation a produit certains de ses chefs-d’oeuvre, comme le Roman de la Rose, dont la partie attribuée à Jean de Meun s’autorise de la fiction allégorique et romanesque de Guillaume de Lorris pour diffuser un grand nombre de connaissances encyclopédiques passées au crible d’une pensée. Les prologues des oeuvres narratives répètent à l’envi que celui qui possède un savoir ne doit pas le garder pour lui, mais le divulguer largement.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.
La littérature du Moyen Age est réputée pour son orientation didactique. Cette orientation a produit certains de ses chefs-d’oeuvre, comme le Roman de la Rose, dont la partie attribuée à Jean de Meun s’autorise de la fiction allégorique et romanesque de Guillaume de Lorris pour diffuser un grand nombre de connaissances encyclopédiques passées au crible d’une pensée. Les prologues des oeuvres narratives répètent à l’envi que celui qui possède un savoir ne doit pas le garder pour lui, mais le divulguer largement.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.
Pour une mythologie du Moyen-Age
Dominique Boutet, Laurence Harf-Lancner
E-book
8,99 €