Savoirs et fictions au Moyen Age et à la Renaissance
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- Nombre de pages411
- PrésentationBroché
- Poids0.662 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-84050-977-6
- EAN9782840509776
- Date de parution08/07/2015
- CollectionCultures civilisations médiéva
- ÉditeurPU Paris-Sorbonne
Résumé
La littérature du Moyen Age est réputée pour son orientation didactique. Cette orientation a produit certains de ses chefs-d’oeuvre, comme le Roman de la Rose, dont la partie attribuée à Jean de Meun s’autorise de la fiction allégorique et romanesque de Guillaume de Lorris pour diffuser un grand nombre de connaissances encyclopédiques passées au crible d’une pensée. Les prologues des oeuvres narratives répètent à l’envi que celui qui possède un savoir ne doit pas le garder pour lui, mais le divulguer largement.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.
La littérature du Moyen Age est réputée pour son orientation didactique. Cette orientation a produit certains de ses chefs-d’oeuvre, comme le Roman de la Rose, dont la partie attribuée à Jean de Meun s’autorise de la fiction allégorique et romanesque de Guillaume de Lorris pour diffuser un grand nombre de connaissances encyclopédiques passées au crible d’une pensée. Les prologues des oeuvres narratives répètent à l’envi que celui qui possède un savoir ne doit pas le garder pour lui, mais le divulguer largement.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.
Trois voies s’ouvrent pour cette divulgation : la voie didactique pure (celle des traités, traduits ou non du latin), la fiction scientifique (conçue ad hoc, généralement en recourant à la technique de l’allégorie), et l’insertion de savoirs dans des oeuvres de fiction. Des savoirs nouveaux peuvent venir irriguer des fictions romanesques, comme on le voit dans des proses de la fin du Moyen Age qui entraînent leur héros vers des terres mises à la mode par les récits de voyages et donc par les savoirs géographiques nouveaux.
Ce sont ces problématiques croisées que ce volume veut approfondir sur une longue durée couvrant le Moyen Age et la Renaissance, dans l’esprit d’une continuité et non d’une rupture, en montrant que la sensibilité aux découvertes constitue un mouvement de fond qui produit des efflorescences dès l’émergence de notre littérature en langue vulgaire et qui entretient des rapports complexes avec la fiction, qui ne sont pas des rapports d’opposition, et qui demandent à être décrits et mis en lumière.