Sade et le cinéma
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- Nombre de pages238
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-84271-488-8
- EAN9782842714888
- Date de parution01/07/2010
- ÉditeurLa Musardine
Résumé
Longuement emprisonné pour de mauvaises raisons, vilipendé de son vivant, honni après sa mort, condamné aux éditions clandestines, Sade ne fut totalement édité et partiellement réhabilité qu'au XXe siècle. A Jules Janin, écrivant, en 1834 : " La main tremble en écrivant son nom ", répond Apollinaire : " Le marquis de Sade ? Cet esprit le plus libre qui ait encore existé ". Sans se dépouiller pour autant de quelques images d'Epinal attachées au personnage, le 7e Art se montra relativement honnête et mesuré, certaines oeuvres donnant de l'homme une image diversifiée, nuancée, documentée, même si d'autres n'exploitent que des clichés ressassés. Cet ouvrage se propose tout d'abord d'étudier, après les rares biographies globales, les films abordant des périodes précises de la vie du Marquis (les prisons, la Révolution, les asiles), ainsi que des productions généralement fantastiques prolongeant son existence par des survivances, des héritiers, des réincarnations. Dans une seconde partie ont été regroupées toutes les adaptations de ses romans : Pasolini ou Vadim y croisent Jacquot, Franco, Pierson, Scandelari ou Skorecki. En comparant rigoureusement la matière littéraire à sa transcription audiovisuelle, on mesure l'extrême difficulté du cinéma à égaler la crudité du texte et à en restituer l'esprit, que les scénarios soient transposés, actualisés ou traités dans leur contexte. Enfin, l'auteur réserve un sort particulier à un maître reconnu : Luis Buñuel. Lequel présente cette double particularité de n'avoir jamais adapté directement Sade, tout en construisant une filmographie littéralement hantée par le " Divin Marquis " dont il reconnut souvent l'influence déterminante. Riche de plus de 300 photographies, ce livre passionnera tout autant les cinéphiles que les amateurs de littérature et d'histoire, grâce à cette approche d'un personnage d'une richesse surpassant largement sa réputation sulfureuse.
Longuement emprisonné pour de mauvaises raisons, vilipendé de son vivant, honni après sa mort, condamné aux éditions clandestines, Sade ne fut totalement édité et partiellement réhabilité qu'au XXe siècle. A Jules Janin, écrivant, en 1834 : " La main tremble en écrivant son nom ", répond Apollinaire : " Le marquis de Sade ? Cet esprit le plus libre qui ait encore existé ". Sans se dépouiller pour autant de quelques images d'Epinal attachées au personnage, le 7e Art se montra relativement honnête et mesuré, certaines oeuvres donnant de l'homme une image diversifiée, nuancée, documentée, même si d'autres n'exploitent que des clichés ressassés. Cet ouvrage se propose tout d'abord d'étudier, après les rares biographies globales, les films abordant des périodes précises de la vie du Marquis (les prisons, la Révolution, les asiles), ainsi que des productions généralement fantastiques prolongeant son existence par des survivances, des héritiers, des réincarnations. Dans une seconde partie ont été regroupées toutes les adaptations de ses romans : Pasolini ou Vadim y croisent Jacquot, Franco, Pierson, Scandelari ou Skorecki. En comparant rigoureusement la matière littéraire à sa transcription audiovisuelle, on mesure l'extrême difficulté du cinéma à égaler la crudité du texte et à en restituer l'esprit, que les scénarios soient transposés, actualisés ou traités dans leur contexte. Enfin, l'auteur réserve un sort particulier à un maître reconnu : Luis Buñuel. Lequel présente cette double particularité de n'avoir jamais adapté directement Sade, tout en construisant une filmographie littéralement hantée par le " Divin Marquis " dont il reconnut souvent l'influence déterminante. Riche de plus de 300 photographies, ce livre passionnera tout autant les cinéphiles que les amateurs de littérature et d'histoire, grâce à cette approche d'un personnage d'une richesse surpassant largement sa réputation sulfureuse.