L'écologisme est-il toujours un progressisme ? L'écologisme paraît à première vue se ranger du côté de l'émancipation : positionnement de longue date au centre ou à gauche ; penchant prononcé pour l'autonomie ; revendications cosmopolitiques de solidarité avec le vivant à l'échelle planétaire etc. Toutefois, le mouvement interroge de longue date sur son rapport à l'émancipation : rapport à la nature (essentialiste ? ), à la technique (rejet du progrès ? ) ou encore aux autres mouvements (indifférence à la race, la classe ou au genre ? ).
Si la droite et l'extrême-droite n'ont jamais accordé beaucoup d'intérêt au sujet, de plus, des mouvements royalistes ou de droite ethnodifférentialiste se réclament de l'écologie. Et que penser de certaines thèses techno-critiques ? Pour autant, peut-on identifier émancipation et progrès ? Conserver (par exemple, la biodi-versité) est-il forcément conservateur ? Avec les contributions de Johann Chapoutot (sur le rapport entre nazisme et écologisme), Lionel Cordier (technocritique et LGBTQI), Magali Della Sudda (femmes, conservatisme et Gilets Jaunes), Eric Doidy (l'écopsychologie étasunienne), Basile Imbert (sur les jeunes conservateurs français et britanniques), Erwan Lecoeur (les groupuscules " écofascistes "), Danielle Rached (sur l'Amérique latine), Yann Raison du Cleuziou (sur la revue Limite), Saint Phalle (sur l'usage de " la nature " dans les mouvements sociaux), Paolo Stuppia (sur le biorégionalisme), Bruno Villalba et Laurent Garrouste (sur les rapports entre conservationnisme et conservatisme) ; ainsi qu'une interview d'Antoine Waechter et de Laura Morosini de Laudato Si Europe.
L'écologisme est-il toujours un progressisme ? L'écologisme paraît à première vue se ranger du côté de l'émancipation : positionnement de longue date au centre ou à gauche ; penchant prononcé pour l'autonomie ; revendications cosmopolitiques de solidarité avec le vivant à l'échelle planétaire etc. Toutefois, le mouvement interroge de longue date sur son rapport à l'émancipation : rapport à la nature (essentialiste ? ), à la technique (rejet du progrès ? ) ou encore aux autres mouvements (indifférence à la race, la classe ou au genre ? ).
Si la droite et l'extrême-droite n'ont jamais accordé beaucoup d'intérêt au sujet, de plus, des mouvements royalistes ou de droite ethnodifférentialiste se réclament de l'écologie. Et que penser de certaines thèses techno-critiques ? Pour autant, peut-on identifier émancipation et progrès ? Conserver (par exemple, la biodi-versité) est-il forcément conservateur ? Avec les contributions de Johann Chapoutot (sur le rapport entre nazisme et écologisme), Lionel Cordier (technocritique et LGBTQI), Magali Della Sudda (femmes, conservatisme et Gilets Jaunes), Eric Doidy (l'écopsychologie étasunienne), Basile Imbert (sur les jeunes conservateurs français et britanniques), Erwan Lecoeur (les groupuscules " écofascistes "), Danielle Rached (sur l'Amérique latine), Yann Raison du Cleuziou (sur la revue Limite), Saint Phalle (sur l'usage de " la nature " dans les mouvements sociaux), Paolo Stuppia (sur le biorégionalisme), Bruno Villalba et Laurent Garrouste (sur les rapports entre conservationnisme et conservatisme) ; ainsi qu'une interview d'Antoine Waechter et de Laura Morosini de Laudato Si Europe.