Problématique et défis de l'éducation au Cameroun

Par : André-Marie Manga
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  • Nombre de pages226
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.362 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-14-025767-4
  • EAN9782140257674
  • Date de parution03/06/2022
  • CollectionEnseignement et éducation en A
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pendant les colloques, débats et conférences sur les réalités africaines, certains observateurs reprochent régulièrement aux autres de présenter le continent noir comme une sempiternelle victime des affres de l'histoire. En effet, plusieurs siècles d'esclavage, de déportation, et des décennies de colonisation ont laissé des traces indélébiles ou alors, ont changé complètement la trajectoire vitale des sociétés africaines.
Aujourd'hui, les faits sociaux relayés par les médias, prouvent que l'impérialisme et le néocolonialisme se pérennisent. Evidemment, nous sommes d'avis avec Jacques Gonnet, qui affirme dans la préface de l'un des ouvrages de Porcher (2006) qu'il a passé sa vie à militer pour que l'actualité entre à l'école. Les arguments en faveur de cette thèse sont nombreux, à commencer par le plus évident : le monde dans lequel nous vivons ne permet plus d'échapper à l'actualité et, par conséquent, l'école doit se saisir de ce quotidien pour apprendre à l'élève à le mettre à distance, ou à s'en servir comme base de sa conscientisation.
Mais d'autres arguments tout aussi forts, peuvent aussi faire douter : pourquoi, par exemple, imposer aux enfants et adolescents les images et les discours sur la folie du monde ? De toute évidence, les injustices et les inégalités dans les relations internationales persistent. Le droit n'a de place que chez le plus fort, le plus riche et, l'éducation, l'école occidentale reste une garantie d'ascension sociale en Afrique, avec des systèmes éducatifs qui forment pour répondre aux besoins de l'immigration choisie.
Face aces réalités conjoncturelles, pourquoi s'étonner de l'augmentation des crises sociales, de la perte des valeurs et d'autres atouts qui devraient rendre la vie agréable ?
Pendant les colloques, débats et conférences sur les réalités africaines, certains observateurs reprochent régulièrement aux autres de présenter le continent noir comme une sempiternelle victime des affres de l'histoire. En effet, plusieurs siècles d'esclavage, de déportation, et des décennies de colonisation ont laissé des traces indélébiles ou alors, ont changé complètement la trajectoire vitale des sociétés africaines.
Aujourd'hui, les faits sociaux relayés par les médias, prouvent que l'impérialisme et le néocolonialisme se pérennisent. Evidemment, nous sommes d'avis avec Jacques Gonnet, qui affirme dans la préface de l'un des ouvrages de Porcher (2006) qu'il a passé sa vie à militer pour que l'actualité entre à l'école. Les arguments en faveur de cette thèse sont nombreux, à commencer par le plus évident : le monde dans lequel nous vivons ne permet plus d'échapper à l'actualité et, par conséquent, l'école doit se saisir de ce quotidien pour apprendre à l'élève à le mettre à distance, ou à s'en servir comme base de sa conscientisation.
Mais d'autres arguments tout aussi forts, peuvent aussi faire douter : pourquoi, par exemple, imposer aux enfants et adolescents les images et les discours sur la folie du monde ? De toute évidence, les injustices et les inégalités dans les relations internationales persistent. Le droit n'a de place que chez le plus fort, le plus riche et, l'éducation, l'école occidentale reste une garantie d'ascension sociale en Afrique, avec des systèmes éducatifs qui forment pour répondre aux besoins de l'immigration choisie.
Face aces réalités conjoncturelles, pourquoi s'étonner de l'augmentation des crises sociales, de la perte des valeurs et d'autres atouts qui devraient rendre la vie agréable ?