Penser entre les lignes. Philologie et philosophie au Quattrocento

Par : Fosca Mariani Zini
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  • Nombre de pages340
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.55 kg
  • Dimensions16,1 cm × 23,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-85939-625-X
  • EAN9782859396251
  • Date de parution27/03/2001
  • CollectionCahiers de philologie
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

Ces études soulignent le caractère novateur, dans la pensée du Quattrocento, de la philologie, en tant qu'art de la critique et de l'interprétation des œuvres. La philologie se traduit par un retour réfléchi aux sources, entrepris dans une perspective que l'on peut déjà qualifier d'" historique " : la tradition cesse d'être le lieu d'une autorité incontestable pour devenir l'objet d'un examen critique.
Les humanistes sont ainsi, par le biais de la philologie, les premiers véritables historiens de la philosophie : plus que des thèses immuables, les différents mouvements de pensée lèguent des problèmes et des objets de controverse. Ainsi, être " platonicien " ou " aristotélicien " ne signifie pas adhérer inconditionnellement à une "école" ou à une "secte", mais s'insérer dans une tradition de pensée où la restitution et l'interprétation de ses œuvres vont de pair avec l'autonomie du jugement critique et le renouvellement de la réflexion.
Le livre comporte trois sections : "Savoir lire", où E. Kessler, M. Bollack et A. Grafton examinent les modalités de lecture d'humanistes tels que B. Guarino, M. Marulle et J. Pic de la Mirandole ; "Les controverses philosophiques", où J. Hankins, J. Kraye, E. Rudolph et Ch.S. Celenza analysent l'originalité des opérations d'interprétation, de démontage et de remontage de certains problèmes philosophiques chez L.
Bruni, A. Politien et en particulier chez M. Ficin ; "Lorenzo Valla, philologue et philosophe", où J. Monfasani, S.I. Camporeale et F. Mariani Zini examinent le caractère exemplaire du projet de l'humaniste romain.
Ces études soulignent le caractère novateur, dans la pensée du Quattrocento, de la philologie, en tant qu'art de la critique et de l'interprétation des œuvres. La philologie se traduit par un retour réfléchi aux sources, entrepris dans une perspective que l'on peut déjà qualifier d'" historique " : la tradition cesse d'être le lieu d'une autorité incontestable pour devenir l'objet d'un examen critique.
Les humanistes sont ainsi, par le biais de la philologie, les premiers véritables historiens de la philosophie : plus que des thèses immuables, les différents mouvements de pensée lèguent des problèmes et des objets de controverse. Ainsi, être " platonicien " ou " aristotélicien " ne signifie pas adhérer inconditionnellement à une "école" ou à une "secte", mais s'insérer dans une tradition de pensée où la restitution et l'interprétation de ses œuvres vont de pair avec l'autonomie du jugement critique et le renouvellement de la réflexion.
Le livre comporte trois sections : "Savoir lire", où E. Kessler, M. Bollack et A. Grafton examinent les modalités de lecture d'humanistes tels que B. Guarino, M. Marulle et J. Pic de la Mirandole ; "Les controverses philosophiques", où J. Hankins, J. Kraye, E. Rudolph et Ch.S. Celenza analysent l'originalité des opérations d'interprétation, de démontage et de remontage de certains problèmes philosophiques chez L.
Bruni, A. Politien et en particulier chez M. Ficin ; "Lorenzo Valla, philologue et philosophe", où J. Monfasani, S.I. Camporeale et F. Mariani Zini examinent le caractère exemplaire du projet de l'humaniste romain.