Nature, berce-le. Culture et trauma

Par : Jean-Christophe Cavallin
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 25 juillet et le 29 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.228 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7143-1285-3
  • EAN9782714312853
  • Date de parution01/12/2022
  • CollectionBiophilia
  • ÉditeurCorti (Editions José)

Résumé

Pourquoi nos lieux de culture n'ont-ils pas la culture des lieux ? Pourquoi, les pieds sur terre, nous sommes dans la lune ? Confrontant la pensée et l'action de Malraux aux souvenirs fragmentaires d'un traumatisme infantile, Nature, berce-le défend l'hypothèse que la culture occidentale offre tous les caractères d'une formation de défense. Erigée contre la vie en tant que milieu et pulsion, cette culture vide les lieux.
Elle fragilise nos inscriptions, détruit nos appartenances. Saisie dans l'hallucination du " musée imaginaire ", son tableau clinique est post-traumatique : intellectualisation excessive, sacrifice du vivant au profit de la connaissance, sécurisation maniaque de la relation au monde. Si la crainte de l'effondrement nous travaille avec tant de force, c'est que cette crainte cache une attirance : quelque chose en nous veut savoir quel afflux d'énergie vitale libérerait la chute des fortifications qui blindent notre absence aux corps et aux lieux que nous habitons.
Pourquoi nos lieux de culture n'ont-ils pas la culture des lieux ? Pourquoi, les pieds sur terre, nous sommes dans la lune ? Confrontant la pensée et l'action de Malraux aux souvenirs fragmentaires d'un traumatisme infantile, Nature, berce-le défend l'hypothèse que la culture occidentale offre tous les caractères d'une formation de défense. Erigée contre la vie en tant que milieu et pulsion, cette culture vide les lieux.
Elle fragilise nos inscriptions, détruit nos appartenances. Saisie dans l'hallucination du " musée imaginaire ", son tableau clinique est post-traumatique : intellectualisation excessive, sacrifice du vivant au profit de la connaissance, sécurisation maniaque de la relation au monde. Si la crainte de l'effondrement nous travaille avec tant de force, c'est que cette crainte cache une attirance : quelque chose en nous veut savoir quel afflux d'énergie vitale libérerait la chute des fortifications qui blindent notre absence aux corps et aux lieux que nous habitons.
Pastorales
Violaine Bérot, Florence Debove, Jean-Christophe Cavallin
Grand Format
16,00 €
Kong Junior
Jean-Christophe Cavallin
20,00 €