Le silence en littérature. De Mauriac à Houellebecq
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- Nombre de pages280
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.335 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-343-00874-5
- EAN9782343008745
- Date de parution06/05/2013
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
S'intéresser au silence en littérature, lieu privilégié de la Parole, pourrait sembler paradoxal. Cependant, comme en musique, le silence joue sa partition dans l'ombre. Rien de plus protéiforme que le silence ! Il peut constituer la matière mais aussi la manière d'un ouvrage. Ce recueil utilise comme guide la polyphonie du silence dans l'oeuvre de Mauriac à qui cette réflexion touchant la spiritualité est particulièrement dédiée.
Diverses gammes de silences sont alors explorées : d'abord le silence comme élément fondamental de la création artistique, ascèse exigeante pour Makine, Modiano, Le Clézio... Puis le silence apparaît sous son aspect mystique, sa transcendance, en relation avec le Mal, la Souffrance et la Mort chez Sylvie Germain et Philippe Claudel. Il est ensuite évoqué dans sa fonction poétique de déchiffrement des choses et des êtres, à la recherche de l'essence du monde, avec des poètes comme Leopardi, Anne Perrier, Paul Celan.
Plus près de nous, résonnent les voix assourdissantes du silence des opprimés et des morts des dictatures modernes, à travers les oeuvres de Vercors, Cheng ou de l'Ukrainien Khvylovyi. Enfin, en contrepoint de cette diversité et en accord avec l'art de Mauriac, soucieux de l'essentiel, on note que les écrivains ici rassemblés cultivent l'art de la litote. Et parfois, comme Makine ou Houellebecq, ils considèrent que le silence ou la page blanche sont plus proches de la perfection que toute écriture.
Diverses gammes de silences sont alors explorées : d'abord le silence comme élément fondamental de la création artistique, ascèse exigeante pour Makine, Modiano, Le Clézio... Puis le silence apparaît sous son aspect mystique, sa transcendance, en relation avec le Mal, la Souffrance et la Mort chez Sylvie Germain et Philippe Claudel. Il est ensuite évoqué dans sa fonction poétique de déchiffrement des choses et des êtres, à la recherche de l'essence du monde, avec des poètes comme Leopardi, Anne Perrier, Paul Celan.
Plus près de nous, résonnent les voix assourdissantes du silence des opprimés et des morts des dictatures modernes, à travers les oeuvres de Vercors, Cheng ou de l'Ukrainien Khvylovyi. Enfin, en contrepoint de cette diversité et en accord avec l'art de Mauriac, soucieux de l'essentiel, on note que les écrivains ici rassemblés cultivent l'art de la litote. Et parfois, comme Makine ou Houellebecq, ils considèrent que le silence ou la page blanche sont plus proches de la perfection que toute écriture.
S'intéresser au silence en littérature, lieu privilégié de la Parole, pourrait sembler paradoxal. Cependant, comme en musique, le silence joue sa partition dans l'ombre. Rien de plus protéiforme que le silence ! Il peut constituer la matière mais aussi la manière d'un ouvrage. Ce recueil utilise comme guide la polyphonie du silence dans l'oeuvre de Mauriac à qui cette réflexion touchant la spiritualité est particulièrement dédiée.
Diverses gammes de silences sont alors explorées : d'abord le silence comme élément fondamental de la création artistique, ascèse exigeante pour Makine, Modiano, Le Clézio... Puis le silence apparaît sous son aspect mystique, sa transcendance, en relation avec le Mal, la Souffrance et la Mort chez Sylvie Germain et Philippe Claudel. Il est ensuite évoqué dans sa fonction poétique de déchiffrement des choses et des êtres, à la recherche de l'essence du monde, avec des poètes comme Leopardi, Anne Perrier, Paul Celan.
Plus près de nous, résonnent les voix assourdissantes du silence des opprimés et des morts des dictatures modernes, à travers les oeuvres de Vercors, Cheng ou de l'Ukrainien Khvylovyi. Enfin, en contrepoint de cette diversité et en accord avec l'art de Mauriac, soucieux de l'essentiel, on note que les écrivains ici rassemblés cultivent l'art de la litote. Et parfois, comme Makine ou Houellebecq, ils considèrent que le silence ou la page blanche sont plus proches de la perfection que toute écriture.
Diverses gammes de silences sont alors explorées : d'abord le silence comme élément fondamental de la création artistique, ascèse exigeante pour Makine, Modiano, Le Clézio... Puis le silence apparaît sous son aspect mystique, sa transcendance, en relation avec le Mal, la Souffrance et la Mort chez Sylvie Germain et Philippe Claudel. Il est ensuite évoqué dans sa fonction poétique de déchiffrement des choses et des êtres, à la recherche de l'essence du monde, avec des poètes comme Leopardi, Anne Perrier, Paul Celan.
Plus près de nous, résonnent les voix assourdissantes du silence des opprimés et des morts des dictatures modernes, à travers les oeuvres de Vercors, Cheng ou de l'Ukrainien Khvylovyi. Enfin, en contrepoint de cette diversité et en accord avec l'art de Mauriac, soucieux de l'essentiel, on note que les écrivains ici rassemblés cultivent l'art de la litote. Et parfois, comme Makine ou Houellebecq, ils considèrent que le silence ou la page blanche sont plus proches de la perfection que toute écriture.