Le laïc au coeur de l'Eglise. Le cas du peuple Abron, diocèse de Bondoukou (Côte d'Ivoire)

Quelle est la place des laïcs au coeur de l'Eglise depuis Vatican II ? L'Eglise de nos jours, comme celle d'il y a quelques années, sera toujours une Eglise à la fois étonnante et mystérieuse. Sans doute cela est-il dû au fait qu'elle est d'abord une réalité spirituelle et intérieure. Dans ce domaine, il est quasi impossible de tout saisir et de tout comprendre. Cette dimension imperceptible de l'Eglise fait que l'on s'agenouille devant elle, se faisant tout petit dans un étonnement créatif et constructif qui conduit à la foi.
L'Eglise demeure le lieu de la vie et de ce qui peut réellement rendre heureux l'humain. Après plus de deux mille ans d'histoire, elle demeure forte, tant dans ce qu'elle procure comme sérénité pour des gens, au-delà des scandales qui l'éclaboussent ces derniers temps, que dans son organisation. Au-delà de l'oeuvre de l'Esprit Saint, ce dynamisme et ce rayonnement nouveaux de l'Eglise émanent en grande partie de l'engagement des femmes et des hommes qui prennent part à leur mission de baptisés.
La plupart de ces personnes n'ont reçu aucune ordination, diaconale, presbytérale ou épiscopale. Cet engagement structuré est tout simplement le fruit du baptême.