Le destin de la classe ouvrière
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- Nombre de pages577
- PrésentationBroché
- Poids0.839 kg
- Dimensions15,3 cm × 21,8 cm × 3,2 cm
- ISBN978-2-13-058590-9
- EAN9782130585909
- Date de parution04/01/2012
- CollectionLe lien social
- ÉditeurPUF
- AnnotateurChristian Baudelot
- AnnotateurRoger Establet
Résumé
" Ce volume réunit pour la première fois deux livres depuis longtemps introuvables de Maurice Halbwachs. Le premier, La classe ouvrière et les niveaux de vie. Recherches sur la hiérarchie des besoins dans les sociétés industrielles contemporaines, date de 1912. Le second, L'évolution des besoins dans les classes ouvrières, a été publié en 1933 à la suite du séjour de l'auteur à l'université de Chicago à l'automne 1930.
Ces deux livres ont en commun de traiter des ouvriers et de ce qu'ils consomment sur des bases statistiques de grande qualité. Ils portent sur la réalité sociale de la première moitié du dix-neuvième siècle. Nos sociétés ayant connu depuis des transformations considérables, à quoi bon rééditer deux ouvrages centrés sur les dépenses des ouvriers allemands en 1907 et en 1927 ou l'évolution des consommations des ouvriers américains de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'au début des années trente ? L'intérêt historique de ces études est certes immense : fondées sur l'analyse détaillée des carnets de compte, elles permettent de connaître avec une grande précision les parts respectives de leurs budgets que consacraient les ouvriers et les employés de l'époque en fonction de leur salaire à leurs aliments, leurs vêtements ou leurs logements.
Ce n'étaient pas les mêmes. Mais au-delà de cet intérêt historique, la réédition de ces deux livres concerne aussi le présent de nos propres sociétés puisqu'elle permet de mesurer sur des bases précises l'évolution des consommations sur un siècle. Les statisticiens d'aujourd'hui ne se privent pas de prendre du recul pour mieux comprendre l'actualité. La qualité des travaux produits par Halbwachs permet de disposer d'un recul plus grand encore et de comparer avec précision la classe ouvrière contemporaine avec celle d'il y a cent ans.
Ces deux livres constituent des jalons dans l'histoire sociale des ouvriers mais aussi de la consommation et des façons de l'appréhender. Ils enregistrent déjà à vingt ans d'intervalle, entre l'avant et l'après 14-18, des transformations considérables. Les faits sociaux prennent leur sens dans leur histoire. " (extrait de la Préface).
Ces deux livres ont en commun de traiter des ouvriers et de ce qu'ils consomment sur des bases statistiques de grande qualité. Ils portent sur la réalité sociale de la première moitié du dix-neuvième siècle. Nos sociétés ayant connu depuis des transformations considérables, à quoi bon rééditer deux ouvrages centrés sur les dépenses des ouvriers allemands en 1907 et en 1927 ou l'évolution des consommations des ouvriers américains de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'au début des années trente ? L'intérêt historique de ces études est certes immense : fondées sur l'analyse détaillée des carnets de compte, elles permettent de connaître avec une grande précision les parts respectives de leurs budgets que consacraient les ouvriers et les employés de l'époque en fonction de leur salaire à leurs aliments, leurs vêtements ou leurs logements.
Ce n'étaient pas les mêmes. Mais au-delà de cet intérêt historique, la réédition de ces deux livres concerne aussi le présent de nos propres sociétés puisqu'elle permet de mesurer sur des bases précises l'évolution des consommations sur un siècle. Les statisticiens d'aujourd'hui ne se privent pas de prendre du recul pour mieux comprendre l'actualité. La qualité des travaux produits par Halbwachs permet de disposer d'un recul plus grand encore et de comparer avec précision la classe ouvrière contemporaine avec celle d'il y a cent ans.
Ces deux livres constituent des jalons dans l'histoire sociale des ouvriers mais aussi de la consommation et des façons de l'appréhender. Ils enregistrent déjà à vingt ans d'intervalle, entre l'avant et l'après 14-18, des transformations considérables. Les faits sociaux prennent leur sens dans leur histoire. " (extrait de la Préface).
" Ce volume réunit pour la première fois deux livres depuis longtemps introuvables de Maurice Halbwachs. Le premier, La classe ouvrière et les niveaux de vie. Recherches sur la hiérarchie des besoins dans les sociétés industrielles contemporaines, date de 1912. Le second, L'évolution des besoins dans les classes ouvrières, a été publié en 1933 à la suite du séjour de l'auteur à l'université de Chicago à l'automne 1930.
Ces deux livres ont en commun de traiter des ouvriers et de ce qu'ils consomment sur des bases statistiques de grande qualité. Ils portent sur la réalité sociale de la première moitié du dix-neuvième siècle. Nos sociétés ayant connu depuis des transformations considérables, à quoi bon rééditer deux ouvrages centrés sur les dépenses des ouvriers allemands en 1907 et en 1927 ou l'évolution des consommations des ouvriers américains de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'au début des années trente ? L'intérêt historique de ces études est certes immense : fondées sur l'analyse détaillée des carnets de compte, elles permettent de connaître avec une grande précision les parts respectives de leurs budgets que consacraient les ouvriers et les employés de l'époque en fonction de leur salaire à leurs aliments, leurs vêtements ou leurs logements.
Ce n'étaient pas les mêmes. Mais au-delà de cet intérêt historique, la réédition de ces deux livres concerne aussi le présent de nos propres sociétés puisqu'elle permet de mesurer sur des bases précises l'évolution des consommations sur un siècle. Les statisticiens d'aujourd'hui ne se privent pas de prendre du recul pour mieux comprendre l'actualité. La qualité des travaux produits par Halbwachs permet de disposer d'un recul plus grand encore et de comparer avec précision la classe ouvrière contemporaine avec celle d'il y a cent ans.
Ces deux livres constituent des jalons dans l'histoire sociale des ouvriers mais aussi de la consommation et des façons de l'appréhender. Ils enregistrent déjà à vingt ans d'intervalle, entre l'avant et l'après 14-18, des transformations considérables. Les faits sociaux prennent leur sens dans leur histoire. " (extrait de la Préface).
Ces deux livres ont en commun de traiter des ouvriers et de ce qu'ils consomment sur des bases statistiques de grande qualité. Ils portent sur la réalité sociale de la première moitié du dix-neuvième siècle. Nos sociétés ayant connu depuis des transformations considérables, à quoi bon rééditer deux ouvrages centrés sur les dépenses des ouvriers allemands en 1907 et en 1927 ou l'évolution des consommations des ouvriers américains de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'au début des années trente ? L'intérêt historique de ces études est certes immense : fondées sur l'analyse détaillée des carnets de compte, elles permettent de connaître avec une grande précision les parts respectives de leurs budgets que consacraient les ouvriers et les employés de l'époque en fonction de leur salaire à leurs aliments, leurs vêtements ou leurs logements.
Ce n'étaient pas les mêmes. Mais au-delà de cet intérêt historique, la réédition de ces deux livres concerne aussi le présent de nos propres sociétés puisqu'elle permet de mesurer sur des bases précises l'évolution des consommations sur un siècle. Les statisticiens d'aujourd'hui ne se privent pas de prendre du recul pour mieux comprendre l'actualité. La qualité des travaux produits par Halbwachs permet de disposer d'un recul plus grand encore et de comparer avec précision la classe ouvrière contemporaine avec celle d'il y a cent ans.
Ces deux livres constituent des jalons dans l'histoire sociale des ouvriers mais aussi de la consommation et des façons de l'appréhender. Ils enregistrent déjà à vingt ans d'intervalle, entre l'avant et l'après 14-18, des transformations considérables. Les faits sociaux prennent leur sens dans leur histoire. " (extrait de la Préface).