Le culte moderne des monuments. Son essence et sa genèse
édition revue et augmentée
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- Nombre de pages168
- PrésentationBroché
- Poids0.18 kg
- Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-02-110002-0
- EAN9782021100020
- Date de parution07/03/2013
- ÉditeurSeuil
- TraducteurDaniel Wieczorek
- PréfacierFrançoise Choay
Résumé
La première traduction française du chef-d'oeuvre d'Aloïs Riegl, Le Culte moderne des monuments, fut publiée aux Editions du Seuil il y a 29 ans. La distinction que l'historien avait, le premier, établie entre le monument, artefact à vocation d'universel culturel, et le concept de monument historique, dont la qualification est propre à la culture occidentale, anticipait d'un demi-siècle le diagnostic de Claude Lévi-Strauss sur l'impossibilité d'une culture mondiale ("Il n'y a pas et il ne peut y avoir de culture mondiale", Race et Histoire).
Du même coup, cette distinction venait invalider l'élimination des deux termes de monument et de monument historique, au profit du terme "patrimoine", cautionné et repris par l'UNESCO (Convention du patrimoine mondial, 1972) à la suite d'André Malraux, pour aboutir à la muséification et à la marchandisation corrélative du dit patrimoine. Depuis lors, l'intensification du processus de mondialisation sous l'impact des techniques informatiques n'a fait que s'accélérer et donne au cri d'alarme de Riegl une profondeur et une actualité accrues.
Du même coup, cette distinction venait invalider l'élimination des deux termes de monument et de monument historique, au profit du terme "patrimoine", cautionné et repris par l'UNESCO (Convention du patrimoine mondial, 1972) à la suite d'André Malraux, pour aboutir à la muséification et à la marchandisation corrélative du dit patrimoine. Depuis lors, l'intensification du processus de mondialisation sous l'impact des techniques informatiques n'a fait que s'accélérer et donne au cri d'alarme de Riegl une profondeur et une actualité accrues.
La première traduction française du chef-d'oeuvre d'Aloïs Riegl, Le Culte moderne des monuments, fut publiée aux Editions du Seuil il y a 29 ans. La distinction que l'historien avait, le premier, établie entre le monument, artefact à vocation d'universel culturel, et le concept de monument historique, dont la qualification est propre à la culture occidentale, anticipait d'un demi-siècle le diagnostic de Claude Lévi-Strauss sur l'impossibilité d'une culture mondiale ("Il n'y a pas et il ne peut y avoir de culture mondiale", Race et Histoire).
Du même coup, cette distinction venait invalider l'élimination des deux termes de monument et de monument historique, au profit du terme "patrimoine", cautionné et repris par l'UNESCO (Convention du patrimoine mondial, 1972) à la suite d'André Malraux, pour aboutir à la muséification et à la marchandisation corrélative du dit patrimoine. Depuis lors, l'intensification du processus de mondialisation sous l'impact des techniques informatiques n'a fait que s'accélérer et donne au cri d'alarme de Riegl une profondeur et une actualité accrues.
Du même coup, cette distinction venait invalider l'élimination des deux termes de monument et de monument historique, au profit du terme "patrimoine", cautionné et repris par l'UNESCO (Convention du patrimoine mondial, 1972) à la suite d'André Malraux, pour aboutir à la muséification et à la marchandisation corrélative du dit patrimoine. Depuis lors, l'intensification du processus de mondialisation sous l'impact des techniques informatiques n'a fait que s'accélérer et donne au cri d'alarme de Riegl une profondeur et une actualité accrues.