Le commencement est un dieu. Le Proche-Orient, Hésiode et les mythes

Par : Bernard Deforge
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-251-32416-X
  • EAN9782251324166
  • Date de parution01/03/2004
  • CollectionVérité des mythes
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Les idéologies dominantes dans le domaine des études sur la Grèce ancienne ont instauré deux miracles auxquels je ne crois pas : le miracle indo-européen du second millénaire - simple remontée du "miracle grec" de jadis - qui, en s'appuyant sur quelques vérités linguistiques et un schéma fonctionnel élémentaire, nie la chaîne culturelle de deux millénaires de civilisation et de littérature méditerranéennes et proche-orientales, et le miracle de la Cité grecque surgie entre le XIe et VIIIe siècle : loin de moi de refuser la réalité et l'importance des cités ! Cependant, après tout, le monde néolithique a vu naître d'autres cités que des grecques, mais surtout, depuis Platon, l'Idée de la Cité l'emporte sur la cité, et ce phantasme nourrit aujourd'hui, après maints avatars, la pensée post-hégélienne.
Hors la cité, point de salut ? Tout au rebours, il m'apparaît que chez les Grecs, comme pour nous, c'est au fond de l'homme d'abord, dans ce qu'un dieu y a mis au commencement - les mythes en même temps que l'être, héritage génétique en même temps que culturel - qu'il y a eu et qu'il est quelque chance de salut, et quelque sens... Les Muses à Hésiode ont appris les vérités. Sur l'Hélicon.
Les idéologies dominantes dans le domaine des études sur la Grèce ancienne ont instauré deux miracles auxquels je ne crois pas : le miracle indo-européen du second millénaire - simple remontée du "miracle grec" de jadis - qui, en s'appuyant sur quelques vérités linguistiques et un schéma fonctionnel élémentaire, nie la chaîne culturelle de deux millénaires de civilisation et de littérature méditerranéennes et proche-orientales, et le miracle de la Cité grecque surgie entre le XIe et VIIIe siècle : loin de moi de refuser la réalité et l'importance des cités ! Cependant, après tout, le monde néolithique a vu naître d'autres cités que des grecques, mais surtout, depuis Platon, l'Idée de la Cité l'emporte sur la cité, et ce phantasme nourrit aujourd'hui, après maints avatars, la pensée post-hégélienne.
Hors la cité, point de salut ? Tout au rebours, il m'apparaît que chez les Grecs, comme pour nous, c'est au fond de l'homme d'abord, dans ce qu'un dieu y a mis au commencement - les mythes en même temps que l'être, héritage génétique en même temps que culturel - qu'il y a eu et qu'il est quelque chance de salut, et quelque sens... Les Muses à Hésiode ont appris les vérités. Sur l'Hélicon.
Roupie V
Bernard Deforge
E-book
11,99 €
Je suis un Grec ancien
Bernard Deforge
E-book
14,99 €
Roupie V
Bernard Deforge
17,00 €
Roupie
Bernard Deforge
20,00 €