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- Nombre de pages144
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.092 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-07-293584-8
- EAN9782072935848
- Date de parution19/08/2021
- CollectionFolio
- ÉditeurGallimard
Résumé
"Sa mère et sa soeur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c'est maison d'arrêt mais qu'est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec oeilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu'entre les murs. Elles imaginent ce que c'est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là".
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
"Sa mère et sa soeur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c'est maison d'arrêt mais qu'est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec oeilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu'entre les murs. Elles imaginent ce que c'est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là".
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d'éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l'écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d'un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
6 Coups de cœur
de nos libraires
Gabrielle— Furet du Nord Valenciennes
4/5
“ Un style splendide ”
La merveilleuse plume de Natacha Appanah met en lumière le triangle relationnel d'une mère et de ses deux enfants. L'accident du fils amène mère et fille à se revoir après plusieurs années. À travers le regard de chacun se dévoile l'histoire d'une enfance volée... et de tendresses manquées.
Les quatre premières pages sont tellement belles à lire !
La merveilleuse plume de Natacha Appanah met en lumière le triangle relationnel d'une mère et de ses deux enfants. L'accident du fils amène mère et fille à se revoir après plusieurs années. À travers le regard de chacun se dévoile l'histoire d'une enfance volée... et de tendresses manquées.
Les quatre premières pages sont tellement belles à lire !
Fred t.— Decitre Crêches-sur-Saône
4/5
“ Un amour distant ”
C'est l'histoire le loup et de Paloma sa sœur qui ont grandi entouré de l'amour distant de leur mère Phoenix alias éliette.
C'est l'histoire encore d'Eliette alias Phoenix qui a grandi sous la chappe étouffante d'un amour envahissant, exhibitionniste offert un enfant unique inespérée par ses parents.
C'est enfin l'histoire de loup qui a 17 ans prend la voiture de sa mère, se fait arrêter et incarcéré alors qu'il veut revoir sa sœur partie sans se retourner 10 ans auparavant.
Mais "Le ciel par-dessus le toit" c'est bien plus que cela. C'est l'histoire de ses blessures qui ne guérissent pas et grandissent au creux de l'âme. Ce sont ces mots, de ceux qui sont tendres mais qui ne viennent pas.
C'est l'histoire le loup et de Paloma sa sœur qui ont grandi entouré de l'amour distant de leur mère Phoenix alias éliette.
C'est l'histoire encore d'Eliette alias Phoenix qui a grandi sous la chappe étouffante d'un amour envahissant, exhibitionniste offert un enfant unique inespérée par ses parents.
C'est enfin l'histoire de loup qui a 17 ans prend la voiture de sa mère, se fait arrêter et incarcéré alors qu'il veut revoir sa sœur partie sans se retourner 10 ans auparavant.
Mais "Le ciel par-dessus le toit" c'est bien plus que cela. C'est l'histoire de ses blessures qui ne guérissent pas et grandissent au creux de l'âme. Ce sont ces mots, de ceux qui sont tendres mais qui ne viennent pas.
Will— Furet du Nord Louvain-la-Neuve
4/5
“ Histoire d'éducation ”
Finalement, c’est peut-être une histoire d’éducation. Suffit-il de donner des prénoms imposants à ses enfants pour que ceux-ci soient armés, préparés à affronter le monde ? Et si les choix de cette puissante femme n’étaient pas les bons ? Loup est au pénitencier depuis peu, sa fille peine à prendre corps et elle, elle ne lâche rien. De sa plume envoûtante, Nathache Appanah nous élève sur le terrain de la transmission, du besoin impérieux de guider, coûte que coûte, ses enfants, d’espérer avant d’aimer. Un roman d’une finesse exemplaire.
Finalement, c’est peut-être une histoire d’éducation. Suffit-il de donner des prénoms imposants à ses enfants pour que ceux-ci soient armés, préparés à affronter le monde ? Et si les choix de cette puissante femme n’étaient pas les bons ? Loup est au pénitencier depuis peu, sa fille peine à prendre corps et elle, elle ne lâche rien. De sa plume envoûtante, Nathache Appanah nous élève sur le terrain de la transmission, du besoin impérieux de guider, coûte que coûte, ses enfants, d’espérer avant d’aimer. Un roman d’une finesse exemplaire.
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4/5
5/5
“ Un brasier de tendresse ”
Dans ce récit juste et mélodieux, la plume incandescente d'Appanah dresse le portrait poignant d'une famille bancale rongée par les flammes glaciales d'une colère (mère, lumière) sourde. Soudée malgré tout, malgré elle surtout, par un amour ravageur (destructeur, pudeur). Au milieu d'un tas de souvenirs calcinés par les regrets, Appanah nous révèle comment les silences d'un Loup peuvent embraser la plus innocente colombe et apaiser le plus vindicatif des Phénix.
Dans ce récit juste et mélodieux, la plume incandescente d'Appanah dresse le portrait poignant d'une famille bancale rongée par les flammes glaciales d'une colère (mère, lumière) sourde. Soudée malgré tout, malgré elle surtout, par un amour ravageur (destructeur, pudeur). Au milieu d'un tas de souvenirs calcinés par les regrets, Appanah nous révèle comment les silences d'un Loup peuvent embraser la plus innocente colombe et apaiser le plus vindicatif des Phénix.
“ Une bien jolie plume ”
Devenue marginale et hermétique à la tendresse à cause d’un traumatisme remontant à l’enfance, Phénix est incapable de se montrer maternelle. A l’adolescence, sa fille a préféré fuir la maison. Dix ans plus tard, au même âge, son fils Loup se retrouve dans le quartier pour mineurs d’une prison.
L’écriture est jolie, l’art du conte maîtrisé et l’on ne s’ennuie pas une seconde dans cette histoire en clair-obscur, esthétiquement composée. C’est pourtant cette même recherche formelle qui a fini par s’avérer contre-productive chez moi : à force d’intentions poétiques et d’effets de style, le récit m’a semblé verser dans l’artifice, au trop grand détriment de sa crédibilité.
J’ai eu ainsi beaucoup de mal à me faire aux personnages : entre une mère objet de tous les fantasmes dont on ne percera jamais la déroutante image pour en comprendre vraiment les failles, un fils tellement fragile qu’il en paraît presque demeuré et fait bien plus office d’agneau sacrifié que de loup enragé, un médecin au comportement improbable lors d’un accouchement fantasmagorique qui occupe une place inexplicable dans le récit, seule la fille, par son absence, acquiert paradoxalement quelque réalité.
C’est finalement le très beau travail sur sa forme qui fait l’originalité de cette histoire. Sorte de clair-obscur parfois presque fantastique où dansent les ombres de personnages plus esquissés que réellement incarnés, elle confirme, s’il le fallait, une bien jolie plume, mais s’avère pour moi une relative déception après mon précédent coup de coeur pour Tropique de la violence du même auteur.
Devenue marginale et hermétique à la tendresse à cause d’un traumatisme remontant à l’enfance, Phénix est incapable de se montrer maternelle. A l’adolescence, sa fille a préféré fuir la maison. Dix ans plus tard, au même âge, son fils Loup se retrouve dans le quartier pour mineurs d’une prison.
L’écriture est jolie, l’art du conte maîtrisé et l’on ne s’ennuie pas une seconde dans cette histoire en clair-obscur, esthétiquement composée. C’est pourtant cette même recherche formelle qui a fini par s’avérer contre-productive chez moi : à force d’intentions poétiques et d’effets de style, le récit m’a semblé verser dans l’artifice, au trop grand détriment de sa crédibilité.
J’ai eu ainsi beaucoup de mal à me faire aux personnages : entre une mère objet de tous les fantasmes dont on ne percera jamais la déroutante image pour en comprendre vraiment les failles, un fils tellement fragile qu’il en paraît presque demeuré et fait bien plus office d’agneau sacrifié que de loup enragé, un médecin au comportement improbable lors d’un accouchement fantasmagorique qui occupe une place inexplicable dans le récit, seule la fille, par son absence, acquiert paradoxalement quelque réalité.
C’est finalement le très beau travail sur sa forme qui fait l’originalité de cette histoire. Sorte de clair-obscur parfois presque fantastique où dansent les ombres de personnages plus esquissés que réellement incarnés, elle confirme, s’il le fallait, une bien jolie plume, mais s’avère pour moi une relative déception après mon précédent coup de coeur pour Tropique de la violence du même auteur.
A propos de Nathacha Appanah
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