La surdité de l’institution à l’égard des Harkis. Après le « pardon » de 2021, l’affaire de l’Annexe

Par : Fatima Besnaci-Lancou, Houria Delourme-Bentayeb

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  • Nombre de pages154
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.186 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-336-45983-7
  • EAN9782336459837
  • Date de parution29/08/2024
  • CollectionHistoire et Perspectives médit
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierPatrick Imhaus

Résumé

Vingt-quatre lettres de descendants de harkis et ce qu'elles révèlent : injustice, tristesse, désillusion et colère. Le 20 septembre 2021, le président de la République demande "pardon" aux harkis. Le 15 mai 2023, un texte du rapport rédigé par une commission rattachée à Matignon met à mal cette déclaration : il s'agit de l'annexe 4 dont l'affaire est ici développée. La réaction est vive. Pourquoi ? Ils ont compris, une fois de plus, que la violence institutionnelle ne les épargnerait pas. A travers leurs témoignages personnels, saisissants, les descendants harkis sont résolus à s'inviter jusqu'aux plus hautes autorités. Leur but : interpeller les responsables du fiasco administratif, pour les obliger à les regarder en face, dans l'intimité de leur histoire. Ils veulent sortir de la déshumanisation dans laquelle la machine administrative continue de les broyer.
Vingt-quatre lettres de descendants de harkis et ce qu'elles révèlent : injustice, tristesse, désillusion et colère. Le 20 septembre 2021, le président de la République demande "pardon" aux harkis. Le 15 mai 2023, un texte du rapport rédigé par une commission rattachée à Matignon met à mal cette déclaration : il s'agit de l'annexe 4 dont l'affaire est ici développée. La réaction est vive. Pourquoi ? Ils ont compris, une fois de plus, que la violence institutionnelle ne les épargnerait pas. A travers leurs témoignages personnels, saisissants, les descendants harkis sont résolus à s'inviter jusqu'aux plus hautes autorités. Leur but : interpeller les responsables du fiasco administratif, pour les obliger à les regarder en face, dans l'intimité de leur histoire. Ils veulent sortir de la déshumanisation dans laquelle la machine administrative continue de les broyer.