Prisons et camps d'internement en Algérie. Les missions du Comité international de la Croix-Rouge dans la guerre d'indépendance 1955-1962

Par : Fatima Besnaci-Lancou
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  • Nombre de pages567
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.709 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-36512-164-4
  • EAN9782365121644
  • Date de parution28/06/2018
  • CollectionSociologie historique
  • ÉditeurCroquant (Editions du)
  • PréfacierAissa Kadri

Résumé

Dès les premiers jours de l'insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d'actes portant atteinte à la sûreté de l'Etat. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s'entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers. Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention.
Parallèlement, l'institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. A partir du début de l'année 1961, ces contrôles s'élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l'application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre.
Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au coeur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement. En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués.
Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures... mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l'attitude humaine de certains responsables de camps. Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l'armée française dans des camps de regroupement en Algérie.
Dès les premiers jours de l'insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d'actes portant atteinte à la sûreté de l'Etat. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s'entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers. Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention.
Parallèlement, l'institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. A partir du début de l'année 1961, ces contrôles s'élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l'application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre.
Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au coeur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement. En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués.
Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures... mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l'attitude humaine de certains responsables de camps. Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l'armée française dans des camps de regroupement en Algérie.