La question de l'humain entre l'éthique et l'anthropologie

Par : Alfredo Gomez-Muller, Etienne Balibar

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-6758-3
  • EAN9782747567589
  • Date de parution08/09/2004
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'éthique et le politique font toujours référence à une certaine détermination de l'humain. La diversité de nos réponses à la question primordiale : " Que doit-on garantir de manière prioritaire à chacun ? " renvoie à chaque fois à une pluralité de conceptions de l'humain, qui se rattachent à la diversité des cultures, des contextes et des défis auxquels les hommes et les femmes de la planète doivent faire face. L'affirmation de l'humain comme exigence éthique universelle serait-elle dès lors illusoire ? La possibilité de répondre à cette question passe par une double critique des discours anthropologiques qui ramènent l'humain à une " essence " et des discours normatifs " universalistes " qui entendent faire abstraction des contextes de l'action. Affirmer l'universalité de l'humain, dans la double signification éthique et anthropologique du terme, c'est d'abord assumer la condition humaine comme incessante auto-création en situation, à travers le jeu des interactions humaines et interculturelles.
L'éthique et le politique font toujours référence à une certaine détermination de l'humain. La diversité de nos réponses à la question primordiale : " Que doit-on garantir de manière prioritaire à chacun ? " renvoie à chaque fois à une pluralité de conceptions de l'humain, qui se rattachent à la diversité des cultures, des contextes et des défis auxquels les hommes et les femmes de la planète doivent faire face. L'affirmation de l'humain comme exigence éthique universelle serait-elle dès lors illusoire ? La possibilité de répondre à cette question passe par une double critique des discours anthropologiques qui ramènent l'humain à une " essence " et des discours normatifs " universalistes " qui entendent faire abstraction des contextes de l'action. Affirmer l'universalité de l'humain, dans la double signification éthique et anthropologique du terme, c'est d'abord assumer la condition humaine comme incessante auto-création en situation, à travers le jeu des interactions humaines et interculturelles.