La paix de Karlowitz 26 janvier 1699. Les relations entre l'Europe centrale et l'Empire Ottoman
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- Nombre de pages266
- PrésentationRelié
- FormatGrand Format
- Poids0.48 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-7453-1945-6
- EAN9782745319456
- Date de parution01/05/2010
- CollectionBibliothèque Europe centrale
- ÉditeurHonoré Champion
Résumé
La paix de Karlowitz (26 janvier 1699) a d’une part consacré l’entrée de la Monarchie autrichienne dans le concert des grandes puissances en lui permettant de récupérer la plaine hongroise et la Transylvanie, qui avaient été conquises par les Turcs au XVIe siècle ; elle a d’autre part relégué l’Empire ottoman dans les Balkans, d’où il n’a été chassé que bien plus tard. Si le grand vainqueur était l’empereur Léopold 1er, ses alliés vénitiens et polonais ont également tiré de substantiels avantages de la paix, alors que le grand perdant était l’Empire ottoman. Le bon déroulement des négociations était du en grande partie à la médiation des Puissances maritimes, Grande-Bretagne et Provinces-Unies, qui ont rempli le rôle joué naguère par le Saint Siège. Si les négociations qui se déroulèrent d’octobre 1698 à janvier 1699 ont sanctionné de profonds bouleversements territoriaux en Europe centrale et orientale, elles ont permis aux grandes puissances européennes d’avoir les mains libres pour régler la succession d’Espagne qui allait s’ouvrir dix-huit mois plus tard avec la mort du roi Charles II. Elles représentent également un jalon vers la constitution d’un nouvel ordre européen, qui esquissé à Ryswick a été sanctionné à Utrecht et qui est fondé non plus sur les rêves d’hégémonie d’une puissance mais sur la notion anglaise d’équilibre européen (balance of power), qui régira les relations internationales jusqu’à la première Guerre mondiale.
La paix de Karlowitz (26 janvier 1699) a d’une part consacré l’entrée de la Monarchie autrichienne dans le concert des grandes puissances en lui permettant de récupérer la plaine hongroise et la Transylvanie, qui avaient été conquises par les Turcs au XVIe siècle ; elle a d’autre part relégué l’Empire ottoman dans les Balkans, d’où il n’a été chassé que bien plus tard. Si le grand vainqueur était l’empereur Léopold 1er, ses alliés vénitiens et polonais ont également tiré de substantiels avantages de la paix, alors que le grand perdant était l’Empire ottoman. Le bon déroulement des négociations était du en grande partie à la médiation des Puissances maritimes, Grande-Bretagne et Provinces-Unies, qui ont rempli le rôle joué naguère par le Saint Siège. Si les négociations qui se déroulèrent d’octobre 1698 à janvier 1699 ont sanctionné de profonds bouleversements territoriaux en Europe centrale et orientale, elles ont permis aux grandes puissances européennes d’avoir les mains libres pour régler la succession d’Espagne qui allait s’ouvrir dix-huit mois plus tard avec la mort du roi Charles II. Elles représentent également un jalon vers la constitution d’un nouvel ordre européen, qui esquissé à Ryswick a été sanctionné à Utrecht et qui est fondé non plus sur les rêves d’hégémonie d’une puissance mais sur la notion anglaise d’équilibre européen (balance of power), qui régira les relations internationales jusqu’à la première Guerre mondiale.