Les Habsbourg et l'argent de la Renaissance aux Lumières

Par : Jean Bérenger

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  • Nombre de pages521
  • PrésentationBroché
  • Poids0.937 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-84050-872-4
  • EAN9782840508724
  • Date de parution13/03/2014
  • CollectionCentre Roland Mousnier
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

Stimulé par la lecture de travaux récents, nous avons repris notre réflexion sur les rapports difficiles des Habsbourg d'Autriche à l'argent. Dès sa création en 1526, la Monarchie autrichienne (Autriche, Hongrie, Bohême) fut en effet confrontée à des dépenses militaires disproportionnées à ses ressources (le produit des douanes et des mines). Très vite, elle a su s'adapter en développant une fiscalité modérée et contrôlée par les diètes provinciales, mais aussi en créant des institutions centrales (la Chambre des Comptes de Vienne) qui permettent à l'historien d'avoir des lueurs sur un système si complexe, qu'il a trop souvent découragé la recherche.
Par la suite, les Habsbourg ont trouvé des aides chez leurs vassaux allemands ou leurs alliés le dernier généreux donateur n'étant autre que Louis XV qui versa 100 millions de Livres tournois à Marie-Thérèse au cours de la guerre de Sept Ans. Ils ont eu également recours au crédit que leur fournirent banquiers juifs et grands propriétaires fonciers autrichiens. Bref, malgré des moments difficiles, ils furent capables de défendre la Hongrie face au péril turc et d'entretenir une armée de qualité dont les effectifs décuplèrent entre les traités de Westphalie et les débuts de la Révolution française, tout en faisant de Vienne une des capitales européennes de la musique et des beaux-arts.
Il nous a paru intéressant de mettre en lumière les côtés positifs des finances autrichiennes plutôt que d'insister exagérément sur certains travers, propres d'ailleurs aux finances d'Ancien Régime en Europe, les difficultés de trésorerie ou les inégalités fiscales frappant certaines provinces (la Basse-Autriche ou la Bohême) et certains contribuables (les exploitants agricoles). Le bilan nous semble plutôt positif puisqu'en trois siècles de la création de la Monarchie autrichienne en 1526 à la mort de Joseph II en 1790, les ressources de l'Etat ont été multipliées par vingt, la dette publique contenue dans des limites raisonnables tout en décuplant les effectifs de l'armée permanente.
Néanmoins la structure politique de la Monarchie autrichienne, qui ne fut jamais une monarchie absolue, n'a pas permis, même à Joseph II, de faire des réformes fiscales profondes, les aristocraties locales ayant eu jusqu'au bout le moyen de défendre leurs intérêts économiques. Bien entendu, cet ouvrage n'est qu'un essai car l'étude détaillée en continu de toutes les ressources, de toutes les dépenses dans un système largement décentralisé et riche en documentation, excédait à la fois les capacités d'un seul auteur et la patience du lecteur.
Stimulé par la lecture de travaux récents, nous avons repris notre réflexion sur les rapports difficiles des Habsbourg d'Autriche à l'argent. Dès sa création en 1526, la Monarchie autrichienne (Autriche, Hongrie, Bohême) fut en effet confrontée à des dépenses militaires disproportionnées à ses ressources (le produit des douanes et des mines). Très vite, elle a su s'adapter en développant une fiscalité modérée et contrôlée par les diètes provinciales, mais aussi en créant des institutions centrales (la Chambre des Comptes de Vienne) qui permettent à l'historien d'avoir des lueurs sur un système si complexe, qu'il a trop souvent découragé la recherche.
Par la suite, les Habsbourg ont trouvé des aides chez leurs vassaux allemands ou leurs alliés le dernier généreux donateur n'étant autre que Louis XV qui versa 100 millions de Livres tournois à Marie-Thérèse au cours de la guerre de Sept Ans. Ils ont eu également recours au crédit que leur fournirent banquiers juifs et grands propriétaires fonciers autrichiens. Bref, malgré des moments difficiles, ils furent capables de défendre la Hongrie face au péril turc et d'entretenir une armée de qualité dont les effectifs décuplèrent entre les traités de Westphalie et les débuts de la Révolution française, tout en faisant de Vienne une des capitales européennes de la musique et des beaux-arts.
Il nous a paru intéressant de mettre en lumière les côtés positifs des finances autrichiennes plutôt que d'insister exagérément sur certains travers, propres d'ailleurs aux finances d'Ancien Régime en Europe, les difficultés de trésorerie ou les inégalités fiscales frappant certaines provinces (la Basse-Autriche ou la Bohême) et certains contribuables (les exploitants agricoles). Le bilan nous semble plutôt positif puisqu'en trois siècles de la création de la Monarchie autrichienne en 1526 à la mort de Joseph II en 1790, les ressources de l'Etat ont été multipliées par vingt, la dette publique contenue dans des limites raisonnables tout en décuplant les effectifs de l'armée permanente.
Néanmoins la structure politique de la Monarchie autrichienne, qui ne fut jamais une monarchie absolue, n'a pas permis, même à Joseph II, de faire des réformes fiscales profondes, les aristocraties locales ayant eu jusqu'au bout le moyen de défendre leurs intérêts économiques. Bien entendu, cet ouvrage n'est qu'un essai car l'étude détaillée en continu de toutes les ressources, de toutes les dépenses dans un système largement décentralisé et riche en documentation, excédait à la fois les capacités d'un seul auteur et la patience du lecteur.
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