L'enfant et le savoir. D'où vient le désir d'appendre ?

Par : Martine Menès

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages170
  • PrésentationBroché
  • Poids0.214 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-02-096012-0
  • EAN9782020960120
  • Date de parution06/09/2012
  • ÉditeurSeuil
  • PréfacierSerge Boimare

Résumé

À l’échec scolaire on répond par des réformes, des classes de rattrapage. Rarement le problème est pris d’où il naît : de ce qui chez l’enfant rend l’apprentissage possible – son désir de savoir. Martine Menès nous explique comment apparaît et s’entretient le désir d’apprendre. Car il a une histoire, qui accompagne les grandes étapes du développement psychique de l’enfant. Et si l’instabilité, l’inhibition, l’angoisse, le doute excessif, viennent le troubler quand l’enfant veut mettre à l’oeuvre le comportement et les compétences indispensables à l’étude, c’est souvent que le cours cette histoire a été contrarié.
Les non-dits, les secrets de famille peuvent inhiber le fonctionnement intellectuel, voire le pousser vers l’interdit de savoir. Le besoin de dépendance infantile, le refus des limites, la peur de l’abandon ou de la perte d’amour peuvent empêcher d’accéder à ces rencontres avec la règle, avec les manques, avec la solitude, qui sont les contraintes naturelles de l’apprentissage. Au moment où la pédagogie se replie sur elle-même en cherchant à tout expliquer par le manque de connaissances, quand ce n’est pas par les défaillances organiques ou génétiques, Martine Menès ouvre des pistes particulièrement intéressantes pour relancer la réflexion sur l’aide qui doit être proposée à ceux qui acceptent mal de recevoir des autres – car apprendre, c’est aussi, et peut-être d’abord cela.
À l’échec scolaire on répond par des réformes, des classes de rattrapage. Rarement le problème est pris d’où il naît : de ce qui chez l’enfant rend l’apprentissage possible – son désir de savoir. Martine Menès nous explique comment apparaît et s’entretient le désir d’apprendre. Car il a une histoire, qui accompagne les grandes étapes du développement psychique de l’enfant. Et si l’instabilité, l’inhibition, l’angoisse, le doute excessif, viennent le troubler quand l’enfant veut mettre à l’oeuvre le comportement et les compétences indispensables à l’étude, c’est souvent que le cours cette histoire a été contrarié.
Les non-dits, les secrets de famille peuvent inhiber le fonctionnement intellectuel, voire le pousser vers l’interdit de savoir. Le besoin de dépendance infantile, le refus des limites, la peur de l’abandon ou de la perte d’amour peuvent empêcher d’accéder à ces rencontres avec la règle, avec les manques, avec la solitude, qui sont les contraintes naturelles de l’apprentissage. Au moment où la pédagogie se replie sur elle-même en cherchant à tout expliquer par le manque de connaissances, quand ce n’est pas par les défaillances organiques ou génétiques, Martine Menès ouvre des pistes particulièrement intéressantes pour relancer la réflexion sur l’aide qui doit être proposée à ceux qui acceptent mal de recevoir des autres – car apprendre, c’est aussi, et peut-être d’abord cela.