Les carnets asilaires. James Frame. Une figure oubliée de la psychothérapie institutionnelle écossaise (1865)

Par : David Frank Allen
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  • Nombre de pages138
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-491126-36-0
  • EAN9782491126360
  • Date de parution02/01/2024
  • CollectionHors collection
  • ÉditeurENCL
  • ContributeurFanny Hercouët
  • ContributeurLaurence Dubois
  • ContributeurPatricia Janody
  • PréfacierMartine Menès

Résumé

Lire les ouvrages de James Frame c'est avoir accès au témoignage direct d'un patient interné dans un asile victorien, témoignage qui reste très rare et n'en est que plus précieux, tant pour une meilleure compréhension de la folie que pour un aperçu des modalités de prise en charge de celles et ceux que l'on classait alors dans le vaste groupe des aliénés. L'auteur convoque le souvenir de ses amis, leurs délires, le transfert sur son thérapeute ainsi que son soutien à la théorie de la psychothérapie institutionnelle, sans oublier sa vive conscience de sa propre folie qui est relatée, ici, avec une fraîcheur saisissante. "Il y beaucoup de gens, écrit Frame, très fous qui n'ont jamais et qui n'auront jamais de raison d'être entre les murs d'un asile d'aliénés. Ainsi l'étudiant dans ce département des sciences ne sera jamais à court de sujets pour son étude, et peut-être ferait-il bien de commencer par un examen attentif de sa personne, et, ce faisant, il pourrait peut-être découvrir un quelconque point vulnérable bien connu de ses amis et ennemis, et bien visible par presque tout le monde excepté par lui-même".
Lire les ouvrages de James Frame c'est avoir accès au témoignage direct d'un patient interné dans un asile victorien, témoignage qui reste très rare et n'en est que plus précieux, tant pour une meilleure compréhension de la folie que pour un aperçu des modalités de prise en charge de celles et ceux que l'on classait alors dans le vaste groupe des aliénés. L'auteur convoque le souvenir de ses amis, leurs délires, le transfert sur son thérapeute ainsi que son soutien à la théorie de la psychothérapie institutionnelle, sans oublier sa vive conscience de sa propre folie qui est relatée, ici, avec une fraîcheur saisissante. "Il y beaucoup de gens, écrit Frame, très fous qui n'ont jamais et qui n'auront jamais de raison d'être entre les murs d'un asile d'aliénés. Ainsi l'étudiant dans ce département des sciences ne sera jamais à court de sujets pour son étude, et peut-être ferait-il bien de commencer par un examen attentif de sa personne, et, ce faisant, il pourrait peut-être découvrir un quelconque point vulnérable bien connu de ses amis et ennemis, et bien visible par presque tout le monde excepté par lui-même".