L'électeur a ses raisons

Par : Daniel Boy, Nonna Mayer

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages408
  • PrésentationBroché
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,1 cm × 2,3 cm
  • ISBN2-7246-0724-4
  • EAN9782724607246
  • Date de parution25/11/1997
  • Collectionreferences inedites
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

Dépolitisation, obsolescence du clivage gauche-droite, déclin des " variables lourdes ", comme la classe sociale et la religion, volatilité accrue de l'électorat... A ces qquestions qui dominent le débat politique en France comme dans toutes les grandes démocraties occidentales, l'enquête réalisée par une équipe du Centre d'étude de la vie politique française au lendemain de l'élection présidentielle de 1995 apporte une réponse plus nuancée. Les électeurs ne participent pas moins à la politique, ils participent autrement, recourant plus volontiers qu'hier à la grève, à la manifestation et aux actions protestataires. L'opposition gauche-droite perdure mais, avec l'émergence du Front national, elle se complique d'une opposition supplémentaire entre " universalistes " et " ethnocentristes ", aboutissant à une tripartition de l'espace politique. Si les appartenances professionnelles et confessionnelles influencent toujours le choix électoral, les lignes de clivage se sont déplacées, ne passant plus entre ouvriers et non-ouvriers mais entre travailleurs indépendants et salariés, entre secteur public et secteur privé. Et leurs effets se combinent avec celui des perceptions de l'espace politique, des candidats et des enjeux, fournissant à l'électeur des raisons de voter différentes à chaque élection.
Dépolitisation, obsolescence du clivage gauche-droite, déclin des " variables lourdes ", comme la classe sociale et la religion, volatilité accrue de l'électorat... A ces qquestions qui dominent le débat politique en France comme dans toutes les grandes démocraties occidentales, l'enquête réalisée par une équipe du Centre d'étude de la vie politique française au lendemain de l'élection présidentielle de 1995 apporte une réponse plus nuancée. Les électeurs ne participent pas moins à la politique, ils participent autrement, recourant plus volontiers qu'hier à la grève, à la manifestation et aux actions protestataires. L'opposition gauche-droite perdure mais, avec l'émergence du Front national, elle se complique d'une opposition supplémentaire entre " universalistes " et " ethnocentristes ", aboutissant à une tripartition de l'espace politique. Si les appartenances professionnelles et confessionnelles influencent toujours le choix électoral, les lignes de clivage se sont déplacées, ne passant plus entre ouvriers et non-ouvriers mais entre travailleurs indépendants et salariés, entre secteur public et secteur privé. Et leurs effets se combinent avec celui des perceptions de l'espace politique, des candidats et des enjeux, fournissant à l'électeur des raisons de voter différentes à chaque élection.
C'Etait La Gauche Plurielle
François Platone, Colette Ysmal, Henri Rey, Françoise Subileau, Daniel Boy
25,00 €
L'écologie au pouvoir
Daniel Cohn-Bendit, Agnès Roche, Daniel Boy, Vincent-Jacques Le Seigneur
29,50 €