Juifs et Musulmans en Tunisie. Des origines à nos jours

Par : Abdelkrim Allagui

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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.257 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN979-10-210-2077-1
  • EAN9791021020771
  • Date de parution18/08/2016
  • CollectionHistoire partagée
  • ÉditeurCoédition Editions Tallandier/Pr...
  • PréfacierMichel Abitbol
  • PréfacierAbdou Filali-Ansary

Résumé

Aujourd'hui, les dernières traces du passé juif en Tunisie s'estompent. Malgré de réels efforts du gouvernement tunisien et d'associations, les cimetières se délabrent et les synagogues ferment, faute de fidèles. Dans la mémoire collective, notamment celle des nouvelles générations, le judaïsme n'existe pas. L'histoire des juifs de Tunisie est pourtant une histoire inséparable de celle de la Tunisie.
De nombreux textes et fouilles archéologiques attestent de leur présence et ce, avant même l'apparition du christianisme et de l'islam. Tout en présentant la condition juridique des juifs sous l'islam, puis en situation coloniale, et les aspects démographiques et sociaux de leur histoire, cette étude s'attache à comprendre les relations entre juifs et musulmans, les pratiques sociales, économiques et culturelles qui ont fondé les conditions de leur coexistence millénaire, et celles du divorce qui a conduit les juifs à quitter la Tunisie.
Aujourd'hui, les dernières traces du passé juif en Tunisie s'estompent. Malgré de réels efforts du gouvernement tunisien et d'associations, les cimetières se délabrent et les synagogues ferment, faute de fidèles. Dans la mémoire collective, notamment celle des nouvelles générations, le judaïsme n'existe pas. L'histoire des juifs de Tunisie est pourtant une histoire inséparable de celle de la Tunisie.
De nombreux textes et fouilles archéologiques attestent de leur présence et ce, avant même l'apparition du christianisme et de l'islam. Tout en présentant la condition juridique des juifs sous l'islam, puis en situation coloniale, et les aspects démographiques et sociaux de leur histoire, cette étude s'attache à comprendre les relations entre juifs et musulmans, les pratiques sociales, économiques et culturelles qui ont fondé les conditions de leur coexistence millénaire, et celles du divorce qui a conduit les juifs à quitter la Tunisie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Juifs et Musulmans en Tunisie.
Je viens de finir la lecture du livre précité écrit par le Professeur Abdelkrim Allagui.Ayant vécu toute mon enfance et ma jeunesse en Tunisie,j'ai trouvé le livre interessant mais approximatif.J'ajouterai que j'ai fait toutes mes études secondaires d'abord au Collège classique de Sousse puis au Lycée Carnot de Tunis. Mon père exerçait le métier de policier à Moknine de 1947 à août 1951.J'ai donc bien connu Habib Bourguiba que mon père entendit par procès verbal en 1949 après un discours à Ksar Hellal.Le futur Président venait par ailleurs déjeuner à la maison.Concernant le départ des familles juives de Tunisie,je signale qu'en novemvre 1956,mon père ,alors en poste à Sfax,naturalisa 200 familles, après les événements du 26 Octobre.Enfin mon père fut décoré du Nicham Iftikar en 1949 pour services rendus à l'Etat tunisien quand ,avec son collègue Hassen,il fit stopper la récolte d'olives,évitant la ruine des fellahs que l'on voulait gruger.
Je viens de finir la lecture du livre précité écrit par le Professeur Abdelkrim Allagui.Ayant vécu toute mon enfance et ma jeunesse en Tunisie,j'ai trouvé le livre interessant mais approximatif.J'ajouterai que j'ai fait toutes mes études secondaires d'abord au Collège classique de Sousse puis au Lycée Carnot de Tunis. Mon père exerçait le métier de policier à Moknine de 1947 à août 1951.J'ai donc bien connu Habib Bourguiba que mon père entendit par procès verbal en 1949 après un discours à Ksar Hellal.Le futur Président venait par ailleurs déjeuner à la maison.Concernant le départ des familles juives de Tunisie,je signale qu'en novemvre 1956,mon père ,alors en poste à Sfax,naturalisa 200 familles, après les événements du 26 Octobre.Enfin mon père fut décoré du Nicham Iftikar en 1949 pour services rendus à l'Etat tunisien quand ,avec son collègue Hassen,il fit stopper la récolte d'olives,évitant la ruine des fellahs que l'on voulait gruger.