Coup de coeur

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  • Nombre de pages94
  • PrésentationBroché
  • FormatAlbum
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions22,0 cm × 30,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-8001-4238-8
  • EAN9782800142388
  • Date de parution06/03/2009
  • ÉditeurDupuis

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Dans la nuit noire
Un conte onirique et cruel où l'on voit disparaître peu à peu l'imaginaire d'une petite fille après sa mort violente. Quelle étrange expérience que de se glisser entre les pages morbides et dérangeantes de cet album ... Oui, j'ai été choquée, terrifiée parfois, comme une enfant qui prend peur et se cache derrière ses mains tout en écartant les doigts, fascinée par les visions sulfureuses qui se déroulent devant ses yeux. C'est extraordinaire de pureté et de cruauté, un mélange subversif et dangereux où l'innocence est mise en pièce jusqu'à la dernière page. L'illustration de couverture est tout simplement sublime ...
Un conte onirique et cruel où l'on voit disparaître peu à peu l'imaginaire d'une petite fille après sa mort violente. Quelle étrange expérience que de se glisser entre les pages morbides et dérangeantes de cet album ... Oui, j'ai été choquée, terrifiée parfois, comme une enfant qui prend peur et se cache derrière ses mains tout en écartant les doigts, fascinée par les visions sulfureuses qui se déroulent devant ses yeux. C'est extraordinaire de pureté et de cruauté, un mélange subversif et dangereux où l'innocence est mise en pièce jusqu'à la dernière page. L'illustration de couverture est tout simplement sublime ...
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Jolies ténèbres
C'est un conte de fée délicieusement macabre, les nombreux personnages,tantôt drôles, tantôt inquiétants, sont autant d'archétypes d'un monde enfantin et fantastique installé, dans un univers bucolique, autour du cadavre d'une petite fille. On se laisse prendre par le dessin splendide, faussement naïf, par les couleurs chaleureuses ; mais cela ne fait que mettre en lumière la cruauté, et la violence qui surgissent parfois dans l'histoire. On est comme dans un cauchemar, c'est dérangeant mais on frissonne aussi avec bonheur.
C'est un conte de fée délicieusement macabre, les nombreux personnages,tantôt drôles, tantôt inquiétants, sont autant d'archétypes d'un monde enfantin et fantastique installé, dans un univers bucolique, autour du cadavre d'une petite fille. On se laisse prendre par le dessin splendide, faussement naïf, par les couleurs chaleureuses ; mais cela ne fait que mettre en lumière la cruauté, et la violence qui surgissent parfois dans l'histoire. On est comme dans un cauchemar, c'est dérangeant mais on frissonne aussi avec bonheur.
Un conte pour les enfants ?
Ce qui marque dans cet album, c’est le fort contraste entre le côté doux et mignon des dessins et l’aspect sombre, cruel et réaliste de l’histoire. Jamais un graphisme aussi doux et pastel n’avait servi un récit aussi violent et dur : les petits personnages sortis tout droit d’un conte de fée évoluent dans un environnement marqué par la mort et la décomposition ; ils sont fainéants, pétris d’individualisme, d’orgueil et de méchanceté, prêts à écraser les autres pour s’assurer une meilleure place dans le monde. Fabien Vehlmann et Kerascoët délaissent les codes traditionnellement rattachés à l’enfance (la candeur, l’innocence et la naïveté) pour en montrer toute la noirceur. L’ombre de William Golding n’est jamais bien loin : on pense souvent en lisant cette BD à son roman célèbre "Sa Majesté des mouches". L’histoire est bien menée, avec une gradation progressive dans la barbarie et une narration volontairement mystérieuse, négligeant des aspects importants pour la compréhension du récit et préférant le charme de l’inexplicable pour laisser le lecteur à ses propres interprétations. Toutes ces particularités font de "Jolies Ténèbres" un objet culte qu’on vénère ou qu’on déteste, en tous cas qui ne laisse pas indifférent. J’ai vraiment accroché pour ma part, ce fut une sacrée expérience. En refermant la BD, je n’avais qu’une envie : la relire pour creuser les éléments qui m’échappaient, pour comprendre cette horreur enfantine et pour répondre aux questions que cela soulevait en moi, laissées sans réponses.
Ce qui marque dans cet album, c’est le fort contraste entre le côté doux et mignon des dessins et l’aspect sombre, cruel et réaliste de l’histoire. Jamais un graphisme aussi doux et pastel n’avait servi un récit aussi violent et dur : les petits personnages sortis tout droit d’un conte de fée évoluent dans un environnement marqué par la mort et la décomposition ; ils sont fainéants, pétris d’individualisme, d’orgueil et de méchanceté, prêts à écraser les autres pour s’assurer une meilleure place dans le monde. Fabien Vehlmann et Kerascoët délaissent les codes traditionnellement rattachés à l’enfance (la candeur, l’innocence et la naïveté) pour en montrer toute la noirceur. L’ombre de William Golding n’est jamais bien loin : on pense souvent en lisant cette BD à son roman célèbre "Sa Majesté des mouches". L’histoire est bien menée, avec une gradation progressive dans la barbarie et une narration volontairement mystérieuse, négligeant des aspects importants pour la compréhension du récit et préférant le charme de l’inexplicable pour laisser le lecteur à ses propres interprétations. Toutes ces particularités font de "Jolies Ténèbres" un objet culte qu’on vénère ou qu’on déteste, en tous cas qui ne laisse pas indifférent. J’ai vraiment accroché pour ma part, ce fut une sacrée expérience. En refermant la BD, je n’avais qu’une envie : la relire pour creuser les éléments qui m’échappaient, pour comprendre cette horreur enfantine et pour répondre aux questions que cela soulevait en moi, laissées sans réponses.
  • Hector
  • Aurore
  • Plim
  • conte macabre

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.7/5
sur 9 notes dont 4 avis lecteurs
Terrible
C'est un demi-mensonge de le mettre dans la catégorie des "lus" puisque je n'ai même pas pu aller au bout. Je suis peut-être chochotte, mais des petits personnages qui font leur vie et gambadent gaiement dans le cadavre d'une petite fille, c'est trop pour moi.
C'est un demi-mensonge de le mettre dans la catégorie des "lus" puisque je n'ai même pas pu aller au bout. Je suis peut-être chochotte, mais des petits personnages qui font leur vie et gambadent gaiement dans le cadavre d'une petite fille, c'est trop pour moi.
Dans un décor rose bonbon, Aurore a invité son fiancé Hector. Ce dernier s’applique à lui faire une cour théâtrale comme un jeu d’enfants. Ils jouent l’amour, ils jouent à la dînette… Quand, soudain, leur monde se met à fondre littéralement pour dégouliner sur leurs têtes. Il faut fuir ! Sortir à tout prix de cet univers qui se meurt ! Quitter le lieu qu’on croyait connaître et qui en un instant s’avère hostile… Et une fois sorti, il faudra s’organiser, se donner la main pour survivre, pour retrouver un peu de sérénité. Cependant, nous le savons, l’Enfer aussi est pavé de bonnes intentions… Naïveté et conscience, réalisme et puérilité, douceur et violence : de la couleur au dessin et du dessin au scénario cette très belle et bizarre bande dessinée de Kerascoët, Vehlmann et Marie Pommepuy est faite de contrastes… Les personnages s’y livrent une guerre décousue à l’image de ces paradoxes et contradictions qui se combattent et se lient en nous pour composer l’humain. Voir, puis lire Jolies Ténèbres, c’est être attiré, replonger en soi, non loin de nos origines pour apprendre (ou se souvenir) que l’innocence aussi peut-être perverse et que vit en nous, malgré nous, un démon : le démon du bien.
Dans un décor rose bonbon, Aurore a invité son fiancé Hector. Ce dernier s’applique à lui faire une cour théâtrale comme un jeu d’enfants. Ils jouent l’amour, ils jouent à la dînette… Quand, soudain, leur monde se met à fondre littéralement pour dégouliner sur leurs têtes. Il faut fuir ! Sortir à tout prix de cet univers qui se meurt ! Quitter le lieu qu’on croyait connaître et qui en un instant s’avère hostile… Et une fois sorti, il faudra s’organiser, se donner la main pour survivre, pour retrouver un peu de sérénité. Cependant, nous le savons, l’Enfer aussi est pavé de bonnes intentions… Naïveté et conscience, réalisme et puérilité, douceur et violence : de la couleur au dessin et du dessin au scénario cette très belle et bizarre bande dessinée de Kerascoët, Vehlmann et Marie Pommepuy est faite de contrastes… Les personnages s’y livrent une guerre décousue à l’image de ces paradoxes et contradictions qui se combattent et se lient en nous pour composer l’humain. Voir, puis lire Jolies Ténèbres, c’est être attiré, replonger en soi, non loin de nos origines pour apprendre (ou se souvenir) que l’innocence aussi peut-être perverse et que vit en nous, malgré nous, un démon : le démon du bien.
Macabre
Cette BD est exclusivement réservée à un public adulte. Personnellement, je l'ai trouvé insoutenable. Les personnages gravitent autour du cadavre d'une petite fille et sont tous plus inhumains les uns que les autres. Non, c'est vraiment trop pour moi.
Cette BD est exclusivement réservée à un public adulte. Personnellement, je l'ai trouvé insoutenable. Les personnages gravitent autour du cadavre d'une petite fille et sont tous plus inhumains les uns que les autres. Non, c'est vraiment trop pour moi.
Fabien Vehlmann
Né le 30 janvier 1972 à Mont-de-Morsan, Fabien Velhmann est un scénariste de bandes dessinées. D’origine française, il est à la base de Professeur Cyclope, une revue de bande dessinée numérique. Enseignant ponctuel à l’École nationale des arts appliqués de Chambéry, son amour pour la littérature lui a valu la publication de plusieurs œuvres. L’une de ses œuvres les plus remarquables « Seuls » a été couronnée par un Prix Jeunesse 9-12 ans. Elle a aussi été récompensée par le Journal de Mickey. Ce livre pour enfants comporte plusieurs tomes. Dans l’ouvrage « Seuls Tome 8 - Les Arènes », Fabien Velhmann nous plonge au cœur de la ville fantomatique de Fortville. Cinq enfants doivent se débrouiller seuls dans ce monde dominé par quelques familles. En fait, les habitants de Fortville ont disparu de manière inexpliquée. Que se passe-t-il ? Vous en saurez davantage en feuilletant les pages de ce livre. Ce scénariste de talent s’est toutefois mieux fait connaître à la suite de sa collaboration avec Yoann. Ce duo a d’ailleurs été choisi pour la célèbre série Spirou et Fantasio en substitution de Morvan/Munuera et cela depuis 2009. Dans « Les Aventures de Spirou et Fantasio Tome 53 », Velhmann nous raconte l’histoire fascinante de Spirou et Fantasio, cette fois-ci dans les griffes de la vipère. Comment parviendront-ils à se sortir de cette situation ?
Les Protecteurs
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Le Dieu-Fauve
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La disparition
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Le clan du requin
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Les cairns rouges
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