Humains, trop d'humains ?. Avis à la population

Par : Georges Sebbag
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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN979-10-96415-68-7
  • EAN9791096415687
  • Date de parution24/09/2024
  • CollectionEssai
  • ÉditeurTinbad

Résumé

Comme toutes les espèces vivantes, l'humanité tend à se conserver et à proliférer. Mais ayant réussi à mettre la main sur les phénomènes naturels, elle a pu prononcer des arrêts de vie ou de mort sur les autres espèces. L'espèce humaine est devenue le parasite suprême qui vampirise tout ce qui végète, vit et meurt à la surface du globe. Mais nous autres, individus du grand nombre, succombons à notre tour sous notre propre nombre et sous une avalanche d'images.
Nous avons beau nous jeter dans la mêlée, nous ne résistons pas à l'accumulation des corps, au vrombissement des images, au gonflement des phrases, au tournoiement des idées, au fracas des durées, à la vitesse des chiffres, au harcèlement des perdants, au rétrécissement du champ visuel, à la manipulation du vivant, à la transgression publicitaire, aux sondages instantanés, au lotissement du paysage, à l'affaissement des convictions.
Nom sommes déconfits. C'est moins la comptabilité des nouveau-nés et des cadavres qui nous terrifie que notre incapacité à fixer les ombres et les nombres.
Comme toutes les espèces vivantes, l'humanité tend à se conserver et à proliférer. Mais ayant réussi à mettre la main sur les phénomènes naturels, elle a pu prononcer des arrêts de vie ou de mort sur les autres espèces. L'espèce humaine est devenue le parasite suprême qui vampirise tout ce qui végète, vit et meurt à la surface du globe. Mais nous autres, individus du grand nombre, succombons à notre tour sous notre propre nombre et sous une avalanche d'images.
Nous avons beau nous jeter dans la mêlée, nous ne résistons pas à l'accumulation des corps, au vrombissement des images, au gonflement des phrases, au tournoiement des idées, au fracas des durées, à la vitesse des chiffres, au harcèlement des perdants, au rétrécissement du champ visuel, à la manipulation du vivant, à la transgression publicitaire, aux sondages instantanés, au lotissement du paysage, à l'affaissement des convictions.
Nom sommes déconfits. C'est moins la comptabilité des nouveau-nés et des cadavres qui nous terrifie que notre incapacité à fixer les ombres et les nombres.
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