Histoire philosophique et politique du sacré. La violence et le sacré des autres
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- Nombre de pages278
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.447 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-343-20743-8
- EAN9782343207438
- Date de parution27/07/2020
- CollectionOuverture philosophique. Débat
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les attentats djihadistes ont donné une actualité nouvelle à un problème philosophique et politique ancien, qui est celui de la violence religieuse et du fanatisme terroriste. Les guerres dites de religion, qu'elles soient civiles ou étrangères, qu'elles se portent contre l'Autre hérétique ou vers l'Autre infidèle et idolâtre, ont illustré depuis longtemps le phénomène récurrent de la violence prenant appui sur le sacré et trouvant sa légitimité dans la religion communautaire.
Mais la question est devenue d'autant plus troublante que des historiens des religions et des sociologues ont cru découvrir, depuis un siècle ou deux, dans le Sacré lui-même le moyen recherché par les hommes pour dépasser leur violence primordiale, grâce à la création simultanée du théologique et du politique. A l'aube de nos civilisations, voici quelques millénaires, l'union du pouvoir et du sacré était censée pacifier les communautés humaines.
La communauté sacrificielle et politique serait née de la tentative de dépasser la violence entre les hommes, en la transformant en un rapport sacral : le meurtre rituel des animaux accompli devant les dieux, devenus garants de la sécurité et du salut des mortels. Les hommes de la modernité séculière ont-ils les moyens d'aller au-delà de la violence qui prétend trouver sa légitimité et ses raisons d'être dans le sacral archaïque et dans la volonté des dieux ? Le sacré politiquement agnostique de la république a-t-il les moyens de lutter contre une violence prenant appui sur le sacré religieux ? Existe-t-il un sacré politique, désormais délié de ses liens anciens avec le sacré religieux et capable de gérer la pluralité des communautés religieuses intérieures à la république ? La violence religieuse pourrait ainsi nous amener à nous interroger sur la sacralisé supposée de la république.
Mais la question est devenue d'autant plus troublante que des historiens des religions et des sociologues ont cru découvrir, depuis un siècle ou deux, dans le Sacré lui-même le moyen recherché par les hommes pour dépasser leur violence primordiale, grâce à la création simultanée du théologique et du politique. A l'aube de nos civilisations, voici quelques millénaires, l'union du pouvoir et du sacré était censée pacifier les communautés humaines.
La communauté sacrificielle et politique serait née de la tentative de dépasser la violence entre les hommes, en la transformant en un rapport sacral : le meurtre rituel des animaux accompli devant les dieux, devenus garants de la sécurité et du salut des mortels. Les hommes de la modernité séculière ont-ils les moyens d'aller au-delà de la violence qui prétend trouver sa légitimité et ses raisons d'être dans le sacral archaïque et dans la volonté des dieux ? Le sacré politiquement agnostique de la république a-t-il les moyens de lutter contre une violence prenant appui sur le sacré religieux ? Existe-t-il un sacré politique, désormais délié de ses liens anciens avec le sacré religieux et capable de gérer la pluralité des communautés religieuses intérieures à la république ? La violence religieuse pourrait ainsi nous amener à nous interroger sur la sacralisé supposée de la république.
Les attentats djihadistes ont donné une actualité nouvelle à un problème philosophique et politique ancien, qui est celui de la violence religieuse et du fanatisme terroriste. Les guerres dites de religion, qu'elles soient civiles ou étrangères, qu'elles se portent contre l'Autre hérétique ou vers l'Autre infidèle et idolâtre, ont illustré depuis longtemps le phénomène récurrent de la violence prenant appui sur le sacré et trouvant sa légitimité dans la religion communautaire.
Mais la question est devenue d'autant plus troublante que des historiens des religions et des sociologues ont cru découvrir, depuis un siècle ou deux, dans le Sacré lui-même le moyen recherché par les hommes pour dépasser leur violence primordiale, grâce à la création simultanée du théologique et du politique. A l'aube de nos civilisations, voici quelques millénaires, l'union du pouvoir et du sacré était censée pacifier les communautés humaines.
La communauté sacrificielle et politique serait née de la tentative de dépasser la violence entre les hommes, en la transformant en un rapport sacral : le meurtre rituel des animaux accompli devant les dieux, devenus garants de la sécurité et du salut des mortels. Les hommes de la modernité séculière ont-ils les moyens d'aller au-delà de la violence qui prétend trouver sa légitimité et ses raisons d'être dans le sacral archaïque et dans la volonté des dieux ? Le sacré politiquement agnostique de la république a-t-il les moyens de lutter contre une violence prenant appui sur le sacré religieux ? Existe-t-il un sacré politique, désormais délié de ses liens anciens avec le sacré religieux et capable de gérer la pluralité des communautés religieuses intérieures à la république ? La violence religieuse pourrait ainsi nous amener à nous interroger sur la sacralisé supposée de la république.
Mais la question est devenue d'autant plus troublante que des historiens des religions et des sociologues ont cru découvrir, depuis un siècle ou deux, dans le Sacré lui-même le moyen recherché par les hommes pour dépasser leur violence primordiale, grâce à la création simultanée du théologique et du politique. A l'aube de nos civilisations, voici quelques millénaires, l'union du pouvoir et du sacré était censée pacifier les communautés humaines.
La communauté sacrificielle et politique serait née de la tentative de dépasser la violence entre les hommes, en la transformant en un rapport sacral : le meurtre rituel des animaux accompli devant les dieux, devenus garants de la sécurité et du salut des mortels. Les hommes de la modernité séculière ont-ils les moyens d'aller au-delà de la violence qui prétend trouver sa légitimité et ses raisons d'être dans le sacral archaïque et dans la volonté des dieux ? Le sacré politiquement agnostique de la république a-t-il les moyens de lutter contre une violence prenant appui sur le sacré religieux ? Existe-t-il un sacré politique, désormais délié de ses liens anciens avec le sacré religieux et capable de gérer la pluralité des communautés religieuses intérieures à la république ? La violence religieuse pourrait ainsi nous amener à nous interroger sur la sacralisé supposée de la république.