Frontières et mobilité

Par : Jamil Sayah

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  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-08521-0
  • EAN9782343085210
  • Date de parution01/02/2016
  • CollectionDiversités
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les frontières ne sont pas des lieux imperméables, faisant obstacle à la circulation et séparant les êtres et les choses, mais des lieux de porosités autour desquels et à travers lesquels se réalisent une mobilité et un échange permanent des individus et des biens, des éléments culturels et des symboles. En ce sens, les frontières sont des lieux de reconfiguration des rapports politiques et sociaux en relation avec l'espace.
La vie s'organise autour des frontières d'une manière singulière et les formes des relations y sont multiples. Mais cette tension entre frontières ouvertes et frontières fermées s'énonce dans d'autres registres apparemment disjoints, mais où fusionne le thème de l'altérité. Souvent, les identités se construisent en traçant des lignes de démarcation entre soi et l'autre. Or les changements par lesquels les cultures et les appartenances se fragmentent et s'interpénètrent provoquent des ruptures et des conflits.
De ce fait, la frontière identitaire, générationnelle, linguistique ou d'appartenance à un genre, épouse la dialectique d'un rapport culturel tantôt tourné vers le "Moi" individualisant, tantôt vers le "Nous" socialisant. Cette ligne de démarcation sert ici de guide pour ne pas réduire l'autre à un être défini par un marqueur dont il a l'exclusivité. A l'inverse, elle révèle aussi un processus d'appartenance et d'enracinement dans un terreau d'affirmation identitaire.
Mais une telle hypothèse comporte quelques risques de dérive inquiétante si cet enracinement conduit à l'enfermement et au repli identitaire. A manier ces concepts subjectifs de la frontière, encore faut-il en mesurer les conséquences jusque dans leurs composantes contradictoires.
Les frontières ne sont pas des lieux imperméables, faisant obstacle à la circulation et séparant les êtres et les choses, mais des lieux de porosités autour desquels et à travers lesquels se réalisent une mobilité et un échange permanent des individus et des biens, des éléments culturels et des symboles. En ce sens, les frontières sont des lieux de reconfiguration des rapports politiques et sociaux en relation avec l'espace.
La vie s'organise autour des frontières d'une manière singulière et les formes des relations y sont multiples. Mais cette tension entre frontières ouvertes et frontières fermées s'énonce dans d'autres registres apparemment disjoints, mais où fusionne le thème de l'altérité. Souvent, les identités se construisent en traçant des lignes de démarcation entre soi et l'autre. Or les changements par lesquels les cultures et les appartenances se fragmentent et s'interpénètrent provoquent des ruptures et des conflits.
De ce fait, la frontière identitaire, générationnelle, linguistique ou d'appartenance à un genre, épouse la dialectique d'un rapport culturel tantôt tourné vers le "Moi" individualisant, tantôt vers le "Nous" socialisant. Cette ligne de démarcation sert ici de guide pour ne pas réduire l'autre à un être défini par un marqueur dont il a l'exclusivité. A l'inverse, elle révèle aussi un processus d'appartenance et d'enracinement dans un terreau d'affirmation identitaire.
Mais une telle hypothèse comporte quelques risques de dérive inquiétante si cet enracinement conduit à l'enfermement et au repli identitaire. A manier ces concepts subjectifs de la frontière, encore faut-il en mesurer les conséquences jusque dans leurs composantes contradictoires.