Education et identité. De Piaget à Spinoza
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- Nombre de pages94
- PrésentationBroché
- Poids0.1 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-296-54598-4
- EAN9782296545984
- Date de parution01/03/2011
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La plupart des pédagogies sont fondées sur des théories du développement cognitif. Nombre d'entre elles tentent de répondre à la question : comment l'enfant apprend ? et relativement peu pourquoi ? L'auteur tentera, pour sa part, d'apporter quelques éléments de réponse à cette dernière question. Elle nous renvoie en amont du cognitif, à ce que l'on appelle le conatif, c'est-à-dire ce qui mobilise le cognitif.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
La plupart des pédagogies sont fondées sur des théories du développement cognitif. Nombre d'entre elles tentent de répondre à la question : comment l'enfant apprend ? et relativement peu pourquoi ? L'auteur tentera, pour sa part, d'apporter quelques éléments de réponse à cette dernière question. Elle nous renvoie en amont du cognitif, à ce que l'on appelle le conatif, c'est-à-dire ce qui mobilise le cognitif.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.