Dire "Je".. Essai sur la subjectivité

Par : Stéphane Chauvier

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7116-1518-9
  • EAN9782711615186
  • Date de parution01/09/2001
  • CollectionAnalyse et philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

L'aptitude à dire "je" est une des marques distinctives de la subjectivité : si un caillou se mettait à nous parler de lui-même, nous pourrions difficilement l'étonnement dissipé, ne pas le tenir pour une personne. Toutefois, pour beaucoup de philosophes, cette aptitude à dire "je" n'est que l'une des manifestations d'une aptitude plus profonde et plus générale à la conscience de soi. Une créature ne pourrait parler de soi que parce qu'elle serait consciente de soi et c'est cette aptitude à la conscience de soi qui constituerait l'essence de la subjectivité. On se propose de renverser ici cet ordre de préséance et de montrer que la subjectivité est identique à l'aptitude à dire " je ". L'égologie n'est pas le signe ou la manifestation de la subjectivité, mais son essence même et la conscience de soi n'est rien d'autre que la pensée égologique. Il en résulte qu'une conscience, dont le langage ne contiendrait nul marqueur de la première personne, ne serait pas un sujet. Mais un langage pourrait-il ne pas contenir de marqueur de la première personne ? Etait-il possible que nous ne fussions pas des sujets ? Une existence impersonnelle est-elle possible ?
L'aptitude à dire "je" est une des marques distinctives de la subjectivité : si un caillou se mettait à nous parler de lui-même, nous pourrions difficilement l'étonnement dissipé, ne pas le tenir pour une personne. Toutefois, pour beaucoup de philosophes, cette aptitude à dire "je" n'est que l'une des manifestations d'une aptitude plus profonde et plus générale à la conscience de soi. Une créature ne pourrait parler de soi que parce qu'elle serait consciente de soi et c'est cette aptitude à la conscience de soi qui constituerait l'essence de la subjectivité. On se propose de renverser ici cet ordre de préséance et de montrer que la subjectivité est identique à l'aptitude à dire " je ". L'égologie n'est pas le signe ou la manifestation de la subjectivité, mais son essence même et la conscience de soi n'est rien d'autre que la pensée égologique. Il en résulte qu'une conscience, dont le langage ne contiendrait nul marqueur de la première personne, ne serait pas un sujet. Mais un langage pourrait-il ne pas contenir de marqueur de la première personne ? Etait-il possible que nous ne fussions pas des sujets ? Une existence impersonnelle est-elle possible ?