Grand prix du roman métis

D'amour et de guerre

Par : Akli Tadjer

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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.176 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-266-32240-9
  • EAN9782266322409
  • Date de parution25/05/2022
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

Jeune berger des montagnes kabyles, Adam a 20 ans et des rêves plein la tête. Il y a sa belle Zina. Et puis il y a La Clef, cette maison qu'il leur construit. Alors quand la guerre éclate, là-bas, en France, le jeune Algérien dit non. Tomber au champ de leur honneur, y laisser un membre, comme son père en 1914 ? Pour le compte de qui, pour l'honneur de quoi ? Mais la Guerre a ses façons de moissonner ses enfants.
Arraché à sa terre, à son amour, Adam va connaître l'horreur du front, les rigueurs de l'exil, puis les camps de travail pour soldats coloniaux... Guidé par ses rêves de liberté, retrouvera-t-il son Algérie natale et sa Zina bien-aimée ? Cet ouvrage a été finaliste du Prix Maison de la Presse et a reçu le Grand Prix du Roman Métis. Egalement sélectionné dans la catégorie littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022 .
Jeune berger des montagnes kabyles, Adam a 20 ans et des rêves plein la tête. Il y a sa belle Zina. Et puis il y a La Clef, cette maison qu'il leur construit. Alors quand la guerre éclate, là-bas, en France, le jeune Algérien dit non. Tomber au champ de leur honneur, y laisser un membre, comme son père en 1914 ? Pour le compte de qui, pour l'honneur de quoi ? Mais la Guerre a ses façons de moissonner ses enfants.
Arraché à sa terre, à son amour, Adam va connaître l'horreur du front, les rigueurs de l'exil, puis les camps de travail pour soldats coloniaux... Guidé par ses rêves de liberté, retrouvera-t-il son Algérie natale et sa Zina bien-aimée ? Cet ouvrage a été finaliste du Prix Maison de la Presse et a reçu le Grand Prix du Roman Métis. Egalement sélectionné dans la catégorie littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022 .

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Jusqu’au dernier mot, l’émotion est intense
Adam et Zina s’aiment d’un amour fou. Le jeune homme a vingt ans et il a construit une maison pour sa bien-aimée, avec laquelle il désire se marier. Nous sommes en 1939, en Algérie, dans les montagnes de Kabylie. Hélas, il reçoit sa convocation pour rejoindre l’armée française et combattre les Allemands. De la France, il ne connaît que la Guerre de son père qui avait été enrôlé de force, lui aussi. Il sait les horreurs et les séquelles. Il les voit encore, à travers un habitant du village, surnommé 14-18, qui ne s’en est jamais remis. Adam ne veut pas se battre pour ce pays qui a colonisé le sien et considère les Algériens pour des « pas grand-chose ». Le seul Français qu’il côtoie est l’instituteur, qu’il écoute par la fenêtre de l’école, car celui-ci n’a le droit d’enseigner qu’aux colons. Enrôlé de force, le bataillon d’Adam est envoyé en première ligne et est fait prisonnier, dans un camp de travail forcé. Depuis les premiers jours passés en France, il est lié avec Tarik, destiné à prendre la succession de son père, l’imam de leur village, et avec Samuel, promis à devenir Rabbi. Adam, quant à lui, a pris ses distances avec la religion, en raison de toutes les horreurs vécues par les hommes. Dans cet enfer à ciel ouvert, l’évasion ou la mort sont les seules issues. Adam s’accroche à « ses rêves de jeunesse » : son espoir de revoir Zina est plus fort que tout. Dans un carnet rouge, il lui écrit et lui confie les souffrances qu’il endure, mais aussi les mains tendues qui l’ont sauvé. Cependant, son livret est, essentiellement, rempli de mots d’amour pour celle qu’il n’oublie pas : « Comblé, je le serai quand je t’aurai serrée contre moi pour retrouver la chaleur de ta peau, quand j’aurai passé mes doigts dans ta chevelure plus flamboyante qu’un incendie d’été et, quand j’aurai pris ton visage entre mes mains pour te dire, les yeux dans les yeux, que tu m’as offert le bien le plus précieux qui soit : le manque de toi » (p. 143). Il espère que le père de la jeune fille ne l’a pas mariée, en son absence. C’est grâce à ses sentiments qu’il tient. Pourtant, il ne saisit pas certaines opportunités, car il est loyal et fidèle en amitié. Pendant toutes les années de guerre et pendant toutes les épreuves qu’il affronte, il est guidé par un cœur immense. Altruiste, ses désirs passent après les choix de ceux qu’il protège. Dans cette France occupée, Adam découvre la solidarité, mais également, les dénonciations. Il est choqué de constater que certains Français sont entièrement soumis aux Allemands. Il est confronté à la trahison, lorsqu’il découvre que la lecture de Mein Kampf exerce une transformation radicale sur un de ses proches. Il est effaré par les dangers que court son ami Samuel, en raison de sa judéité. Mais il continue à croire en l’Humain, lorsqu’il apprend l’aide apportée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, à ceux qui sont traqués,. Dans ce roman, la fiction est mêlée aux faits réels et j’ai découvert qu’un animateur connu avait bénéficié de cette main tendue. J’ai aussi souri, car des passages sont amusants, comme par exemple, cette définition originale du mot « franc-maçon » : « C’étaient des ouvriers du bâtiment. Des gars tout ce qui a plus fiables et sérieux. Avec eux, pas d’entourloupe, les devis étaient respectés au franc près. D’où l’expression franc-maçon » (p. 217). Que ce soit en Kabylie ou en France, Adam fait partie de ceux qui ne sont pas considérés, cependant, il ne se laisse pas envahir par la haine. J’ai aimé ce jeune homme qui m’a extrêmement touchée. A travers son récit, j’ai découvert le destin de ceux qui ont été oubliés par l’Histoire et qui n’ont reçu aucune reconnaissance pour leur jeunesse sacrifiée ou même pour leur vie donnée. Le jeune Algérien, qui ne rêve que de retrouver son pays et celle qui fait battre son cœur, m’a épatée par sa débrouillardise, ainsi que par les sacrifices et les risques qu’il prend, pour soutenir ceux qui ont besoin de lui, en s’oubliant lui-même. J’ai ressenti une énorme tendresse pour lui et j’ai été très émue par D’amour et de guerre. Jusqu’au dernier mot, l’émotion est intense. J’ai refermé le livre dans le même état que je l’ai lu : bouleversée. C’est un énorme coup de cœur pour moi.
Adam et Zina s’aiment d’un amour fou. Le jeune homme a vingt ans et il a construit une maison pour sa bien-aimée, avec laquelle il désire se marier. Nous sommes en 1939, en Algérie, dans les montagnes de Kabylie. Hélas, il reçoit sa convocation pour rejoindre l’armée française et combattre les Allemands. De la France, il ne connaît que la Guerre de son père qui avait été enrôlé de force, lui aussi. Il sait les horreurs et les séquelles. Il les voit encore, à travers un habitant du village, surnommé 14-18, qui ne s’en est jamais remis. Adam ne veut pas se battre pour ce pays qui a colonisé le sien et considère les Algériens pour des « pas grand-chose ». Le seul Français qu’il côtoie est l’instituteur, qu’il écoute par la fenêtre de l’école, car celui-ci n’a le droit d’enseigner qu’aux colons. Enrôlé de force, le bataillon d’Adam est envoyé en première ligne et est fait prisonnier, dans un camp de travail forcé. Depuis les premiers jours passés en France, il est lié avec Tarik, destiné à prendre la succession de son père, l’imam de leur village, et avec Samuel, promis à devenir Rabbi. Adam, quant à lui, a pris ses distances avec la religion, en raison de toutes les horreurs vécues par les hommes. Dans cet enfer à ciel ouvert, l’évasion ou la mort sont les seules issues. Adam s’accroche à « ses rêves de jeunesse » : son espoir de revoir Zina est plus fort que tout. Dans un carnet rouge, il lui écrit et lui confie les souffrances qu’il endure, mais aussi les mains tendues qui l’ont sauvé. Cependant, son livret est, essentiellement, rempli de mots d’amour pour celle qu’il n’oublie pas : « Comblé, je le serai quand je t’aurai serrée contre moi pour retrouver la chaleur de ta peau, quand j’aurai passé mes doigts dans ta chevelure plus flamboyante qu’un incendie d’été et, quand j’aurai pris ton visage entre mes mains pour te dire, les yeux dans les yeux, que tu m’as offert le bien le plus précieux qui soit : le manque de toi » (p. 143). Il espère que le père de la jeune fille ne l’a pas mariée, en son absence. C’est grâce à ses sentiments qu’il tient. Pourtant, il ne saisit pas certaines opportunités, car il est loyal et fidèle en amitié. Pendant toutes les années de guerre et pendant toutes les épreuves qu’il affronte, il est guidé par un cœur immense. Altruiste, ses désirs passent après les choix de ceux qu’il protège. Dans cette France occupée, Adam découvre la solidarité, mais également, les dénonciations. Il est choqué de constater que certains Français sont entièrement soumis aux Allemands. Il est confronté à la trahison, lorsqu’il découvre que la lecture de Mein Kampf exerce une transformation radicale sur un de ses proches. Il est effaré par les dangers que court son ami Samuel, en raison de sa judéité. Mais il continue à croire en l’Humain, lorsqu’il apprend l’aide apportée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, à ceux qui sont traqués,. Dans ce roman, la fiction est mêlée aux faits réels et j’ai découvert qu’un animateur connu avait bénéficié de cette main tendue. J’ai aussi souri, car des passages sont amusants, comme par exemple, cette définition originale du mot « franc-maçon » : « C’étaient des ouvriers du bâtiment. Des gars tout ce qui a plus fiables et sérieux. Avec eux, pas d’entourloupe, les devis étaient respectés au franc près. D’où l’expression franc-maçon » (p. 217). Que ce soit en Kabylie ou en France, Adam fait partie de ceux qui ne sont pas considérés, cependant, il ne se laisse pas envahir par la haine. J’ai aimé ce jeune homme qui m’a extrêmement touchée. A travers son récit, j’ai découvert le destin de ceux qui ont été oubliés par l’Histoire et qui n’ont reçu aucune reconnaissance pour leur jeunesse sacrifiée ou même pour leur vie donnée. Le jeune Algérien, qui ne rêve que de retrouver son pays et celle qui fait battre son cœur, m’a épatée par sa débrouillardise, ainsi que par les sacrifices et les risques qu’il prend, pour soutenir ceux qui ont besoin de lui, en s’oubliant lui-même. J’ai ressenti une énorme tendresse pour lui et j’ai été très émue par D’amour et de guerre. Jusqu’au dernier mot, l’émotion est intense. J’ai refermé le livre dans le même état que je l’ai lu : bouleversée. C’est un énorme coup de cœur pour moi.
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