Hannah Arendt (1906-1975) est considérée comme l'une des plus grandes philosophes du XXe siècle. On compte parmi ses grands textes Les Origines du totalitarisme, L'Humaine Condition et, plus récemment, Ecrits juifs.
Correspondance
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- Nombre de pages637
- PrésentationBroché
- Poids0.838 kg
- Dimensions15,2 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-02-105164-3
- EAN9782021051643
- Date de parution18/10/2012
- ÉditeurSeuil
- TraducteurOlivier Mannoni
Résumé
Frère et soeur par l’esprit, mais souvent radicalement opposés par leur idées, Hannah Arendt et
Gershom Scholem ne cessèrent, plus de vingt années durant, d’échanger des lettres chargées de
passion intellectuelle entre New York et Jérusalem.
Cette correspondance témoigne d'abord avec éclat des débats qui enflammèrent les intellectuels juifs
(et pas seulement eux) après la Shoah : les Juifs doivent-ils former un État distinct fondé sur sa
judéité ? Doivent-ils au contraire s’assimiler dans les pays de la diaspora ? Scholem soutint la première
option, Arendt la seconde.
Entre 1939 et 1963, le kabbaliste et la philosophe confrontent leurs opinions, profondément opposées,
sur la judéité, le sionisme et l’attitude que doit adopter le peuple juif après la Shoah, échangent, parfois brutalement, leurs points de vue sur l’actualité politique, leurs écrits respectifs, mais aussi le
destin des Juifs.
Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).
Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).
Frère et soeur par l’esprit, mais souvent radicalement opposés par leur idées, Hannah Arendt et
Gershom Scholem ne cessèrent, plus de vingt années durant, d’échanger des lettres chargées de
passion intellectuelle entre New York et Jérusalem.
Cette correspondance témoigne d'abord avec éclat des débats qui enflammèrent les intellectuels juifs
(et pas seulement eux) après la Shoah : les Juifs doivent-ils former un État distinct fondé sur sa
judéité ? Doivent-ils au contraire s’assimiler dans les pays de la diaspora ? Scholem soutint la première
option, Arendt la seconde.
Entre 1939 et 1963, le kabbaliste et la philosophe confrontent leurs opinions, profondément opposées,
sur la judéité, le sionisme et l’attitude que doit adopter le peuple juif après la Shoah, échangent, parfois brutalement, leurs points de vue sur l’actualité politique, leurs écrits respectifs, mais aussi le
destin des Juifs.
Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).
Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).