Chronique des sentiments

Par : Alexander Kluge
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 26 juillet et le 29 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-07-076736-1
  • EAN9782070767366
  • Date de parution02/10/2003
  • CollectionArcades
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurPierre Deshusses

Résumé

Les derniers jours de Gorbatchev, le naufrage du Titanic, la retraite de Russie, la passion d'un banquier pour une prostituée, des rencontres avec Heiner Müller... Vrais ou inventés, proches ou lointains, historiques ou anecdotiques, les récits d'Alexander Kluge radioscopient les situations pour faire apparaître la part essentielle et souvent cachée de toute action humaine : les sentiments. "On peut dire d'eux ce que l'on dit des Celtes (la majorité de nos ancêtres) : ils sont partout, sauf qu'on ne les voit pas".
Sauvages et indociles, ils révèlent souvent leur force dans leur décalage par rapport à l'impératif de l'événement. Pourtant, fatals ou salvateurs, ils permettent de croire au bonheur. "Les hommes possèdent deux choses en propre : le temps de leur vie et leur obstination. C'est le sujet de mes histoires". Ordonnée selon une logique et dans une tonalité inhabituelles, cette chronique des sentiments n'est pas au service de quelque réalisme historique, c'est un miroir qui nous est tendu drôle, indiscret, impitoyable, étrange.
Les derniers jours de Gorbatchev, le naufrage du Titanic, la retraite de Russie, la passion d'un banquier pour une prostituée, des rencontres avec Heiner Müller... Vrais ou inventés, proches ou lointains, historiques ou anecdotiques, les récits d'Alexander Kluge radioscopient les situations pour faire apparaître la part essentielle et souvent cachée de toute action humaine : les sentiments. "On peut dire d'eux ce que l'on dit des Celtes (la majorité de nos ancêtres) : ils sont partout, sauf qu'on ne les voit pas".
Sauvages et indociles, ils révèlent souvent leur force dans leur décalage par rapport à l'impératif de l'événement. Pourtant, fatals ou salvateurs, ils permettent de croire au bonheur. "Les hommes possèdent deux choses en propre : le temps de leur vie et leur obstination. C'est le sujet de mes histoires". Ordonnée selon une logique et dans une tonalité inhabituelles, cette chronique des sentiments n'est pas au service de quelque réalisme historique, c'est un miroir qui nous est tendu drôle, indiscret, impitoyable, étrange.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
5/5
RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Comment dire, il arrive que certains livres vous donnent le vertige. C’est souvent le cas avec ceux de Borgès ou encore de Walter Benjamin dans un autre genre. Il arrive que la densité d’un livre vous projette dans un dédale qui n’aurait jamais de fin, un musée qui conjuguerait les collections du Louvre, du Moma, de L’Ermitage et du Métropolitan, ajoutez y tous les rayonnages de la Bibliothèque Mazarine, de la BNF, et de celle du Congrès, sans compter des dizaines de kilos de coupures de presse et vous obtenez cette “Chronique des sentiments” d’Alexander Kluge. Ce grand intellectuel, né en 1932, qui travailla avec Théodor W. Adorno - l’un des créateurs de l’école de Francfort – et fut l’assistant de Fritz Lang de livre un premier tome labyrinthique qui fonctionne comme un inventaire infini qui relierait textes anciens et modernité. On parcourt les pages de cet ouvrage avec un sentiment d’ivresse profonde. Kluge nous propose en effet une poétique de la synthèse, un abime de connaissances qui va de la simple anecdote à la réflexion philosophique la plus profonde le tout dans un montage quasi cinématographique où les séquences se succèdent dans un montage enivrant. On vacille devant ce récit total, cette étonnante toile céleste tissée de rencontres improbables et de d’oppositions théoriques. Pour cet auteur qui n’accorda que peu d’intérêt à la poésie on est saisit par l’incroyable mouvement de cette oeuvre inclassable de plus de 1000 pages, une oeuvre que Malraux, en son temps, n’aurait pas manqué de célébrer. “Chronique des sentiments” d’Alexander Kluge fonctionne comme un documentaire dont le sujet serait l’état de notre monde, un état en constante évolution où s’enchevêtrent d’incroyables histoires, les travaux philosophiques des plus grands penseurs, des anecdotes qui sont autant de pièces d’une collection de curiosités. Toutes ces “images de pensée” – le mot est de Walter Benjamin - s’entrechoquent dans un mouvement spatial brownien qui embrasserait la totalité à travers mille points de vue constamment renouvelés. Un véritable projet romantique qui conjuguerait l’infini et l’idéal. Un condensé d’intelligence à l’état pur…. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Comment dire, il arrive que certains livres vous donnent le vertige. C’est souvent le cas avec ceux de Borgès ou encore de Walter Benjamin dans un autre genre. Il arrive que la densité d’un livre vous projette dans un dédale qui n’aurait jamais de fin, un musée qui conjuguerait les collections du Louvre, du Moma, de L’Ermitage et du Métropolitan, ajoutez y tous les rayonnages de la Bibliothèque Mazarine, de la BNF, et de celle du Congrès, sans compter des dizaines de kilos de coupures de presse et vous obtenez cette “Chronique des sentiments” d’Alexander Kluge. Ce grand intellectuel, né en 1932, qui travailla avec Théodor W. Adorno - l’un des créateurs de l’école de Francfort – et fut l’assistant de Fritz Lang de livre un premier tome labyrinthique qui fonctionne comme un inventaire infini qui relierait textes anciens et modernité. On parcourt les pages de cet ouvrage avec un sentiment d’ivresse profonde. Kluge nous propose en effet une poétique de la synthèse, un abime de connaissances qui va de la simple anecdote à la réflexion philosophique la plus profonde le tout dans un montage quasi cinématographique où les séquences se succèdent dans un montage enivrant. On vacille devant ce récit total, cette étonnante toile céleste tissée de rencontres improbables et de d’oppositions théoriques. Pour cet auteur qui n’accorda que peu d’intérêt à la poésie on est saisit par l’incroyable mouvement de cette oeuvre inclassable de plus de 1000 pages, une oeuvre que Malraux, en son temps, n’aurait pas manqué de célébrer. “Chronique des sentiments” d’Alexander Kluge fonctionne comme un documentaire dont le sujet serait l’état de notre monde, un état en constante évolution où s’enchevêtrent d’incroyables histoires, les travaux philosophiques des plus grands penseurs, des anecdotes qui sont autant de pièces d’une collection de curiosités. Toutes ces “images de pensée” – le mot est de Walter Benjamin - s’entrechoquent dans un mouvement spatial brownien qui embrasserait la totalité à travers mille points de vue constamment renouvelés. Un véritable projet romantique qui conjuguerait l’infini et l’idéal. Un condensé d’intelligence à l’état pur…. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Crédit et débit
Alexander Kluge, Joseph Vogl
15,00 €
Décembre
Alexander Kluge, Gerhard Richter
Grand Format
20,00 €