Haiku écrit par Monroe elle-meme.. Si la condition humaine n'est déjà pas facile, la féminine l'est encore moins ...Marilyne, qui incarnait « LA femme », en sut quelque chose et, comme elle était en plus intelligente (oui, messieurs, ça existe...) et sensible, en ressentit et réfléchit la rudesse et l'injustice dans toutes les fibres de son ame. Joyce Carol Oates lui redonne vie dans cette biographie imaginaire -il se peut que le haiku en exergue soit en fait de Oates ; leurs voix s'entremèlent dans ce livre composé de divers niveaux d'écriture et de style selon les moments de la vie de l'actrice . En lire la préface est aussi très instructif quant au travail de création littéraire- qui fut un des best-seller des années 2000 naissantes... 18 ans plus tard, les évènements « metoo » et « balancetonporc » l'ont rappelé à ma mémoire et je pense que ce livre est à lire, meme si y a pas de blague de blonde dedans. Blague à part, la beauté, l'art, le cinema (et notamment le travail de l'acteur), la création et l'industrie du divertissement, les rapports homme-femme, et bien sur la personnalité passionnante de Monroe sont les thèmes principaux de ce livre à l'écriture parfois oppressante, parfois fluide, un brin ironique (ce qui n'est pas un humour de blonde..), volontairement fragmentaire aussi par moments …. Voici un passage écrit du point de vue de la machine hollyvvodienne, p957 : « MARYLIN MONROE était un robot créé par le Studio. Fichtrement dommage, qu'on n'ait pas pu le breveter. » Et pendant ce temps, Norma Jean Baker se meurt de sa soif intarissable d'amour authentique et de sincère reconnaissance....
Brillant d'un feu qui n'est pas de paille (contrairement aux cheveux de MM à la fin de sa vie), d'une lumière (qui n'est pas de paillettes et de poudre aux yeux contrairement à Hollyvvood) : de la bonne littérature de notre siècle.
Haiku écrit par Monroe elle-meme.. Si la condition humaine n'est déjà pas facile, la féminine l'est encore moins ...Marilyne, qui incarnait « LA femme », en sut quelque chose et, comme elle était en plus intelligente (oui, messieurs, ça existe...) et sensible, en ressentit et réfléchit la rudesse et l'injustice dans toutes les fibres de son ame. Joyce Carol Oates lui redonne vie dans cette biographie imaginaire -il se peut que le haiku en exergue soit en fait de Oates ; leurs voix s'entremèlent dans ce livre composé de divers niveaux d'écriture et de style selon les moments de la vie de l'actrice . En lire la préface est aussi très instructif quant au travail de création littéraire- qui fut un des best-seller des années 2000 naissantes... 18 ans plus tard, les évènements « metoo » et « balancetonporc » l'ont rappelé à ma mémoire et je pense que ce livre est à lire, meme si y a pas de blague de blonde dedans. Blague à part, la beauté, l'art, le cinema (et notamment le travail de l'acteur), la création et l'industrie du divertissement, les rapports homme-femme, et bien sur la personnalité passionnante de Monroe sont les thèmes principaux de ce livre à l'écriture parfois oppressante, parfois fluide, un brin ironique (ce qui n'est pas un humour de blonde..), volontairement fragmentaire aussi par moments …. Voici un passage écrit du point de vue de la machine hollyvvodienne, p957 : « MARYLIN MONROE était un robot créé par le Studio. Fichtrement dommage, qu'on n'ait pas pu le breveter. » Et pendant ce temps, Norma Jean Baker se meurt de sa soif intarissable d'amour authentique et de sincère reconnaissance....
Brillant d'un feu qui n'est pas de paille (contrairement aux cheveux de MM à la fin de sa vie), d'une lumière (qui n'est pas de paillettes et de poudre aux yeux contrairement à Hollyvvood) : de la bonne littérature de notre siècle.