Alessandro Piccolomini (1508-1579). Un siennois à la croisée des genres et des savoirs, Actes du Colloque International (Paris, 23-25 septembre 2010)

Par : Marie-Françoise Piéjus, Michel Plaisance, Matteo Residori

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages295
  • PrésentationBroché
  • Poids0.485 kg
  • Dimensions18,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-900478-31-8
  • EAN9782900478318
  • Date de parution01/01/2011
  • CollectionCIRRI
  • ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle

Résumé

A l'occasion de ce colloque ont été envisagés les multiples aspects de l'activité d'un écrivain siennois encore trop peu étudié et dont les oeuvres, à l'exception des comédies et de son célèbre dialogue de jeunesse La Raffaella, commencent seulement à être rééditées. Il s'agit d'un personnage fascinant qui s'est trouvé au coeur d'entreprises intellectuelles collectives novatrices, dont l'influence a été décisive dans les années Trente et Quarante du XVIe siècle, particulièrement comme animateur de l'Académie siennoise des Intronati et comme membre fondateur de celle des I nfiamrnati de Padoue.
Homme de théâtre, il compose des comédies pour les Intronati, témoignant de l'attention particulière que cette académie accorde à son public féminin. Poète, il dialogue avec les meilleurs lettrés et soutient les initiatives des poétesses de sa ville. Philosophe formé par l'Université de Padoue et celle de Bologne, il commente Aristote et Horace. Homme de sciences, il publie des ouvrages consacrés à l'astronomie, aux mathématiques, traités qui ont été accueillis avec intérêt à l'étranger.
Il est un des meilleurs défenseurs de la langue vulgaire italienne entendue à la fois comme instrument littéraire et comme moyen de diffuser., grâce aux traductions, les connaissances scientifiques dans des milieux variés. I)e Rome où il s'engage dans une carrière ecclésiastique. sou regard reste tourné vers les vicissitudes de sa ville natale, et c'est comme coadjuteur de l'archevêque qu'il rejoindra une république qui, après des années de guerre, est annexée par Florence.
A l'occasion de ce colloque ont été envisagés les multiples aspects de l'activité d'un écrivain siennois encore trop peu étudié et dont les oeuvres, à l'exception des comédies et de son célèbre dialogue de jeunesse La Raffaella, commencent seulement à être rééditées. Il s'agit d'un personnage fascinant qui s'est trouvé au coeur d'entreprises intellectuelles collectives novatrices, dont l'influence a été décisive dans les années Trente et Quarante du XVIe siècle, particulièrement comme animateur de l'Académie siennoise des Intronati et comme membre fondateur de celle des I nfiamrnati de Padoue.
Homme de théâtre, il compose des comédies pour les Intronati, témoignant de l'attention particulière que cette académie accorde à son public féminin. Poète, il dialogue avec les meilleurs lettrés et soutient les initiatives des poétesses de sa ville. Philosophe formé par l'Université de Padoue et celle de Bologne, il commente Aristote et Horace. Homme de sciences, il publie des ouvrages consacrés à l'astronomie, aux mathématiques, traités qui ont été accueillis avec intérêt à l'étranger.
Il est un des meilleurs défenseurs de la langue vulgaire italienne entendue à la fois comme instrument littéraire et comme moyen de diffuser., grâce aux traductions, les connaissances scientifiques dans des milieux variés. I)e Rome où il s'engage dans une carrière ecclésiastique. sou regard reste tourné vers les vicissitudes de sa ville natale, et c'est comme coadjuteur de l'archevêque qu'il rejoindra une république qui, après des années de guerre, est annexée par Florence.
Marie-Françoise Pièjus est professeur émérite de littérature italienne à l'Université de Paris X-Nanterre.
Paradoxes
Ortensio Lando
Grand Format
77,00 €