Paradoxes
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- Nombre de pages402
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.686 kg
- Dimensions12,7 cm × 19,3 cm × 3,6 cm
- ISBN978-2-251-73035-6
- EAN9782251730356
- Date de parution04/06/2012
- CollectionBibliothèque Italienne
- ÉditeurBelles Lettres
- Auteur d'une critiqueAntonio Corsaro
- TraducteurMarie-Françoise Piéjus
- PostfacierMaria-Cristina Figorilli
Résumé
"Pourquoi les philosophes de notre temps ne s'efforcent-ils pas
d'arracher du sein des hommes cet appétit démesuré de régner,
qui d'ailleurs ne procède que d'une volonté de mal ? Partout où
règnent des hommes avides de domination, on trouve toujours
bien peu de justice, les riches piétinent les pauvres et les
nobles outragent les roturiers. Pour ma part j'ai souvent dit que
je désirerais vivement que l'on observât une vieille coutume de
l'île de Taprobane, où l'on choisissait pour prince celui qui
était le plus valeureux et le plus soucieux du bien des sujets, et
si d'aventure il venait à s'éloigner du droit chemin, on le
déposait également par la volonté du peuple...
Je voudrais que celui qui doit devenir notre prince y fût contraint par la force, qu'il n'y accédât pas par voie héréditaire, qu'il n'obtînt pas non plus le pouvoir par lui-même, soit par les armes soit par la ruse ; et nul ne doit croire que cette volonté ait en moi d'autre cause que le fait d'avoir vu bien des seigneurs injustes, scélérats et ennemis jurés de leurs vassaux."
Je voudrais que celui qui doit devenir notre prince y fût contraint par la force, qu'il n'y accédât pas par voie héréditaire, qu'il n'obtînt pas non plus le pouvoir par lui-même, soit par les armes soit par la ruse ; et nul ne doit croire que cette volonté ait en moi d'autre cause que le fait d'avoir vu bien des seigneurs injustes, scélérats et ennemis jurés de leurs vassaux."
"Pourquoi les philosophes de notre temps ne s'efforcent-ils pas
d'arracher du sein des hommes cet appétit démesuré de régner,
qui d'ailleurs ne procède que d'une volonté de mal ? Partout où
règnent des hommes avides de domination, on trouve toujours
bien peu de justice, les riches piétinent les pauvres et les
nobles outragent les roturiers. Pour ma part j'ai souvent dit que
je désirerais vivement que l'on observât une vieille coutume de
l'île de Taprobane, où l'on choisissait pour prince celui qui
était le plus valeureux et le plus soucieux du bien des sujets, et
si d'aventure il venait à s'éloigner du droit chemin, on le
déposait également par la volonté du peuple...
Je voudrais que celui qui doit devenir notre prince y fût contraint par la force, qu'il n'y accédât pas par voie héréditaire, qu'il n'obtînt pas non plus le pouvoir par lui-même, soit par les armes soit par la ruse ; et nul ne doit croire que cette volonté ait en moi d'autre cause que le fait d'avoir vu bien des seigneurs injustes, scélérats et ennemis jurés de leurs vassaux."
Je voudrais que celui qui doit devenir notre prince y fût contraint par la force, qu'il n'y accédât pas par voie héréditaire, qu'il n'obtînt pas non plus le pouvoir par lui-même, soit par les armes soit par la ruse ; et nul ne doit croire que cette volonté ait en moi d'autre cause que le fait d'avoir vu bien des seigneurs injustes, scélérats et ennemis jurés de leurs vassaux."