Abîmes de l'humain. Essais de psychanalyse A propos de la sensation de n'être rien

Par : Claude Maritan

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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-296-00213-7
  • EAN9782296002135
  • Date de parution01/03/2006
  • CollectionPsychanalyse et civilisations
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La sensation de n'être rien se signale à notre attention, dans l'expérience clinique, sous l'aspect d'une menace imprécise mais violente et permanente. Elle nous présente des symptômes qui proviennent d'une lutte. constante pour tenter désespérément d' " être quelque chose ", à défaut d'être un homme ou une femme. Quel est donc ce rien qui menace d'aspirer le sujet ou qui le fait tomber, de crise en crise, comme dans l'épilepsie ? Quel rapport avec un double manquant, gravement défaillant ou tellement séparé qu'il est inatteignable ? C'est aux abîmes les plus profonds du narcissisme primordial que l'exploration de cette sensation nous entraîne, là où le narcissisme n'était pas encore affaire d'image scopique mais de représentation inconsciente du sujet. Ce rien si menaçant émane des représentations narcissiques primaires que la psychanalyse, un siècle après Freud, peut décrire et expliciter, à condition d'y prendre le risque d'une véritable recherche clinique et théorique qui, loin de tous les psittacismes, remette en chantier plusieurs des formulations freudiennes. La condition humaine apparaît alors d'une grande précarité, puisque aussi bien la qualité de la présence parmi les autres humains que le sentiment d'existence tient au fonctionnement inconscient de ces représentations. De même se découvre la nature sexuée du narcissisme primaire celui des hommes se révélant différent de celui des femmes.
La sensation de n'être rien se signale à notre attention, dans l'expérience clinique, sous l'aspect d'une menace imprécise mais violente et permanente. Elle nous présente des symptômes qui proviennent d'une lutte. constante pour tenter désespérément d' " être quelque chose ", à défaut d'être un homme ou une femme. Quel est donc ce rien qui menace d'aspirer le sujet ou qui le fait tomber, de crise en crise, comme dans l'épilepsie ? Quel rapport avec un double manquant, gravement défaillant ou tellement séparé qu'il est inatteignable ? C'est aux abîmes les plus profonds du narcissisme primordial que l'exploration de cette sensation nous entraîne, là où le narcissisme n'était pas encore affaire d'image scopique mais de représentation inconsciente du sujet. Ce rien si menaçant émane des représentations narcissiques primaires que la psychanalyse, un siècle après Freud, peut décrire et expliciter, à condition d'y prendre le risque d'une véritable recherche clinique et théorique qui, loin de tous les psittacismes, remette en chantier plusieurs des formulations freudiennes. La condition humaine apparaît alors d'une grande précarité, puisque aussi bien la qualité de la présence parmi les autres humains que le sentiment d'existence tient au fonctionnement inconscient de ces représentations. De même se découvre la nature sexuée du narcissisme primaire celui des hommes se révélant différent de celui des femmes.