A moi seul bien des personnages

Par : John Irving
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  • Nombre de pages589
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-7578-4143-3
  • EAN9782757841433
  • Date de parution15/05/2014
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurJosée Kamoun
  • TraducteurOlivier Grenot

Résumé

Adolescent ardent et confus, Billy rêve de devenir écrivain. Des béguins secrets pour son beau-père ou ses camarades de classe le bouleversent. Comment lutter contre ces «erreurs d'aiguillage amoureux» ? Il tait aussi son attirance pour Miss Frost, bibliothécaire aux seins juvéniles qui l'initie au plaisir et à la littérature. Quand Billy renoncera-t-il à l'art de la dissimulation ?
Adolescent ardent et confus, Billy rêve de devenir écrivain. Des béguins secrets pour son beau-père ou ses camarades de classe le bouleversent. Comment lutter contre ces «erreurs d'aiguillage amoureux» ? Il tait aussi son attirance pour Miss Frost, bibliothécaire aux seins juvéniles qui l'initie au plaisir et à la littérature. Quand Billy renoncera-t-il à l'art de la dissimulation ?

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Charlotte WnDecitre Levallois-Perret
5/5
Identité(s)
Un roman d'apprentissage passionnant, un brin provoquant, plein d'humour, d'humanité et de tendresse, qui évoque parfois des thématiques sombres mais reste résolument lumineux.
Un roman d'apprentissage passionnant, un brin provoquant, plein d'humour, d'humanité et de tendresse, qui évoque parfois des thématiques sombres mais reste résolument lumineux.

Avis des lecteurs
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3.9/5
sur 18 notes dont 6 avis lecteurs
critique
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman touffu et dense. Irving raconte une partie de sa vie. Celle où il se cherchait dans sa sexualité, commençait à s'intéresser au théâtre, à Shakespeare. Sans pathos, il parle de ce cancer qui a décimé une grande partie de ses amis : le sida. Il nous plonge dans des récits de vie avec humour, amour et empathie. Il ne juge pas ses personnages, il les laisse vivre leurs douleurs, leurs peurs, leurs manières d'appréhender la vieillesse, la vie et la mort. Il termine son roman en reprenant une réflexion d'un de ses personnages : il ne veut pas qu'on lui colle une étiquette. Il a bien raison, l'homme est un infini, il est pluriel.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman touffu et dense. Irving raconte une partie de sa vie. Celle où il se cherchait dans sa sexualité, commençait à s'intéresser au théâtre, à Shakespeare. Sans pathos, il parle de ce cancer qui a décimé une grande partie de ses amis : le sida. Il nous plonge dans des récits de vie avec humour, amour et empathie. Il ne juge pas ses personnages, il les laisse vivre leurs douleurs, leurs peurs, leurs manières d'appréhender la vieillesse, la vie et la mort. Il termine son roman en reprenant une réflexion d'un de ses personnages : il ne veut pas qu'on lui colle une étiquette. Il a bien raison, l'homme est un infini, il est pluriel.
  • Homosexualité
  • mort
  • femme
  • homme
4/5
Plaidoyer pour la tolérance
Les premiers émois amoureux de Bill sont pour son beau-père, quelques camarades de classe et surtout pour Miss Frost, la bibliothécaire aux petits seins. Plus tard, il assumera son attirance aussi bien pour les hommes, que pour les femmes et aura même une liaison avec un transexuel. Nous découvrons sous la plume de John Irving une galerie de portraits drôles, émouvants, déjantés mais ô combien humains avec leurs doutes, leurs souffrances et essayant coûte que coûte de trouver une place dans un monde sans pitié où trop souvent la différence dérange. Ce livre est un magnifique plaidoyer pour la tolérance.
Les premiers émois amoureux de Bill sont pour son beau-père, quelques camarades de classe et surtout pour Miss Frost, la bibliothécaire aux petits seins. Plus tard, il assumera son attirance aussi bien pour les hommes, que pour les femmes et aura même une liaison avec un transexuel. Nous découvrons sous la plume de John Irving une galerie de portraits drôles, émouvants, déjantés mais ô combien humains avec leurs doutes, leurs souffrances et essayant coûte que coûte de trouver une place dans un monde sans pitié où trop souvent la différence dérange. Ce livre est un magnifique plaidoyer pour la tolérance.
Genre : Odyssex
Superbe roman. Homosexualité, Bisexualité, Transsexualité... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander ! En direct du théâtre (Shakespeare) des opérations.
Superbe roman. Homosexualité, Bisexualité, Transsexualité... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander ! En direct du théâtre (Shakespeare) des opérations.
  • Ironique
  • XXe siècle
  • William Dean-Abbott
Excellent ouvrage
Encore un excellent cru tout comme le dernier, l'excellent "Dernière nuit à Twisted River". On y retrouve ses thèmes favoris : le père inconnu (cette fois l'identité du père est connu mais non le père), un plaidoyer pour l'acceptation de toutes les différences, la lutte, la littérature, le passage du temps. Cette autobiographie du narrateur, William, permet de balayer d'une part une différence sexuelle assumée mais non revendiquée et l'arrivée du fléau qu'est le VIH. Ce plaidoyer pour toutes les différences sexuelles se fait par l’intermédiaire d'une vie riche en événements et rencontres formateurs mais aussi à travers le théâtre qui sert de fil conducteur pour l'expression de sentiments, positions. J'ai retrouvé dans cet ouvrage le lyrisme des premiers romans de John IRVING que j'ai lus :"Un monde selon Garp", "l’œuvre de Dieu la Part du diable", et "Une prière pour Owen".
Encore un excellent cru tout comme le dernier, l'excellent "Dernière nuit à Twisted River". On y retrouve ses thèmes favoris : le père inconnu (cette fois l'identité du père est connu mais non le père), un plaidoyer pour l'acceptation de toutes les différences, la lutte, la littérature, le passage du temps. Cette autobiographie du narrateur, William, permet de balayer d'une part une différence sexuelle assumée mais non revendiquée et l'arrivée du fléau qu'est le VIH. Ce plaidoyer pour toutes les différences sexuelles se fait par l’intermédiaire d'une vie riche en événements et rencontres formateurs mais aussi à travers le théâtre qui sert de fil conducteur pour l'expression de sentiments, positions. J'ai retrouvé dans cet ouvrage le lyrisme des premiers romans de John IRVING que j'ai lus :"Un monde selon Garp", "l’œuvre de Dieu la Part du diable", et "Une prière pour Owen".
  • Eblouissant
  • XXe siècle
  • Vibrant
  • William
  • Elaine
  • Miss Frost
"Nos désirs nous façonnent"
Tout ce que vous avez voulu savoir sur la bisexualité sans jamais avoir osé le demander. John Irving détaille avec des descriptions réalistes, naturelles et crues les pensées et relations de personnages à la sexualité différente. Mais ce roman est bien davantage qu’un éventail de désirs et amours inavouables. Le narrateur, Bill ou William, est aujourd’hui un écrivain célèbre de soixante dix ans et il raconte sa jeunesse et son éveil des sens. Elevé chez ses grands-parents jusqu’à l’âge de quinze ans, Il revient vivre chez sa mère et son nouveau beau-père Richard Abbott. Si il adore ce grand-père Harry, toujours prêt à se déguiser en femme pour les pièces de théâtre, il craint davantage les femmes Winthrop, sa grand-mère Victoria, sa mère et sa tante Muriel. Grâce à Richard qui l’inscrit à la bibliothèque, il découvre la littérature et la sculpturale bibliothécaire, Miss Frost. Dans la littérature, Bill cherche à comprendre les "erreurs d’aiguillage amoureux" et découvre Dickens et Baldwin. Car si Bill est un adolescent normal qui se découvre, il s’interroge sur son attirance pour son beau-père ou pour Kittredge, étudiant et lutteur de la Favorite River Academy ou pour les femmes aux petits seins telles Miss Frost. Son expérience avec son amie Elaine ne sera pas concluante mais elle restera à jamais sa meilleure amie et confidente. En Europe, Bill pourra assumer sa sexualité, notamment grâce à la rencontre de Larry à Vienne dans les années 60. C’est lui qui lui fera prendre conscience, dans les années 80 de sa neutralité face aux malades du sida. Car la seconde partie du livre traite davantage de l’homophobie de la société et inévitablement des affections liées au sida. Une fois encore, c’est avec une grande précision que l’auteur détaille les signes, maladies et traitements. John Irving, en remarquable conteur, nous attache à cette histoire par la densité de ses personnages, le mystère de leur réelle nature et ce fil conducteur de la littérature et notamment du registre de Shakespeare. Le jeune William apprécie ces adultes qui l’ont guidé dans sa jeunesse. Il aime profondément son grand-père pour sa tolérance, son amitié fidèle et son goût des vêtements féminins. Il reconnaît en Richard un guide notamment vers la littérature. Il est reconnaissant à la mère d’Elaine de l’avoir aidé à s’assumer et à guérir ainsi son défaut de langage. Et bien évidemment, il sera éternellement amoureux de Miss Frost, cette énigmatique bibliothécaire qui l’a préparé à affronter les éventuelles attaques des hommes. Comme tous les livres de John Irving, c’est un roman dense, captivant parce que j’avais envie de connaître le mystère des parents de Bill, la réelle nature des personnages énigmatiques comme Miss Frost ou Kittredge. On y trouve de l’humour, de la rage et énormément d’émotions.
Tout ce que vous avez voulu savoir sur la bisexualité sans jamais avoir osé le demander. John Irving détaille avec des descriptions réalistes, naturelles et crues les pensées et relations de personnages à la sexualité différente. Mais ce roman est bien davantage qu’un éventail de désirs et amours inavouables. Le narrateur, Bill ou William, est aujourd’hui un écrivain célèbre de soixante dix ans et il raconte sa jeunesse et son éveil des sens. Elevé chez ses grands-parents jusqu’à l’âge de quinze ans, Il revient vivre chez sa mère et son nouveau beau-père Richard Abbott. Si il adore ce grand-père Harry, toujours prêt à se déguiser en femme pour les pièces de théâtre, il craint davantage les femmes Winthrop, sa grand-mère Victoria, sa mère et sa tante Muriel. Grâce à Richard qui l’inscrit à la bibliothèque, il découvre la littérature et la sculpturale bibliothécaire, Miss Frost. Dans la littérature, Bill cherche à comprendre les "erreurs d’aiguillage amoureux" et découvre Dickens et Baldwin. Car si Bill est un adolescent normal qui se découvre, il s’interroge sur son attirance pour son beau-père ou pour Kittredge, étudiant et lutteur de la Favorite River Academy ou pour les femmes aux petits seins telles Miss Frost. Son expérience avec son amie Elaine ne sera pas concluante mais elle restera à jamais sa meilleure amie et confidente. En Europe, Bill pourra assumer sa sexualité, notamment grâce à la rencontre de Larry à Vienne dans les années 60. C’est lui qui lui fera prendre conscience, dans les années 80 de sa neutralité face aux malades du sida. Car la seconde partie du livre traite davantage de l’homophobie de la société et inévitablement des affections liées au sida. Une fois encore, c’est avec une grande précision que l’auteur détaille les signes, maladies et traitements. John Irving, en remarquable conteur, nous attache à cette histoire par la densité de ses personnages, le mystère de leur réelle nature et ce fil conducteur de la littérature et notamment du registre de Shakespeare. Le jeune William apprécie ces adultes qui l’ont guidé dans sa jeunesse. Il aime profondément son grand-père pour sa tolérance, son amitié fidèle et son goût des vêtements féminins. Il reconnaît en Richard un guide notamment vers la littérature. Il est reconnaissant à la mère d’Elaine de l’avoir aidé à s’assumer et à guérir ainsi son défaut de langage. Et bien évidemment, il sera éternellement amoureux de Miss Frost, cette énigmatique bibliothécaire qui l’a préparé à affronter les éventuelles attaques des hommes. Comme tous les livres de John Irving, c’est un roman dense, captivant parce que j’avais envie de connaître le mystère des parents de Bill, la réelle nature des personnages énigmatiques comme Miss Frost ou Kittredge. On y trouve de l’humour, de la rage et énormément d’émotions.
  • Inattendu
  • Emouvant
  • XXe siècle
Coup de coeur
Je ne sais pas si j'aime ce roman pour ce qu'il est, ou parce que le plaisir de retrouver John et ses thèmes a été intense. Tout de suite, le lecteur ou auditeur pour ma part, est en terrain connu : beau-père aimé, père absent, mère antipathique, lutteurs, il y a même un petit clin d'oeil aux ours à la fin. John y va à fond, ce roman me semble en bien des points un condensé de ses autres romans: on y retrouve une mère au comportement sexuel inapproprié (pas celle de Billy) ou Vienne qui sert de décor à un moment de la vie de Billy. John lui-même voit en Billy la facette assumée du narrateur de Une prière pour Owen Meany. Pour moi, ce roman est un festival, de romans d'abord: on sent très bien l'amour que l'auteur, à travers son narrateur, porte aux Grandes Espérances, à La chambre de Giovanni ( quel hasard, ce roman fut conseillé à mes élèves par notre assistante américaine cette année) ou à Emma Bovary. C'est aussi un festival des façons dont John aborde le sexe dans ses autres romans. Puritains s'abstenir, l'auteur égratigne l'Amérique pudibonde et pour la choquer, il y va à fond et si les mots p*n*s et v*g*n vous choquent, passez votre chemin; je n'ai pas compté les récurrences fort nombreuses de ces deux mots. Mais je trouve qu'il le fait avec brio, et qu'il aborde avec tendresse et beauté les années 80, décennie maudite pour les homosexuels. Ah oui, j'avais oublié de préciser que l'homosexualité ou plutôt la bisexualité est un thème majeur du roman, peut-être parce que pour moi, ce n'est pas seulement ça, et que, si l'auteur dit que nos orientations sexuelles ne nous définissent pas, je pense que l'orientation sexuelle de ce roman ne le définit pas non plus. Ce roman est bien plus que ça: ode au théâtre et particulièrement à Shakespeare mais aussi à ceux qui transmettent l'amour de la littérature, c'est pour moi un bijou d'humour, de tendresse, de provocation et de tolérance. On sent le roman empreint de nostalgie d'un homme qui a vu mourir beaucoup de proches. La façon dont les mères ou conjoints gèrent leurs deuils est souvent dramatique et symbolise sans doute le fait que chaque mort autour de nous nous tue un peu.
Je ne sais pas si j'aime ce roman pour ce qu'il est, ou parce que le plaisir de retrouver John et ses thèmes a été intense. Tout de suite, le lecteur ou auditeur pour ma part, est en terrain connu : beau-père aimé, père absent, mère antipathique, lutteurs, il y a même un petit clin d'oeil aux ours à la fin. John y va à fond, ce roman me semble en bien des points un condensé de ses autres romans: on y retrouve une mère au comportement sexuel inapproprié (pas celle de Billy) ou Vienne qui sert de décor à un moment de la vie de Billy. John lui-même voit en Billy la facette assumée du narrateur de Une prière pour Owen Meany. Pour moi, ce roman est un festival, de romans d'abord: on sent très bien l'amour que l'auteur, à travers son narrateur, porte aux Grandes Espérances, à La chambre de Giovanni ( quel hasard, ce roman fut conseillé à mes élèves par notre assistante américaine cette année) ou à Emma Bovary. C'est aussi un festival des façons dont John aborde le sexe dans ses autres romans. Puritains s'abstenir, l'auteur égratigne l'Amérique pudibonde et pour la choquer, il y va à fond et si les mots p*n*s et v*g*n vous choquent, passez votre chemin; je n'ai pas compté les récurrences fort nombreuses de ces deux mots. Mais je trouve qu'il le fait avec brio, et qu'il aborde avec tendresse et beauté les années 80, décennie maudite pour les homosexuels. Ah oui, j'avais oublié de préciser que l'homosexualité ou plutôt la bisexualité est un thème majeur du roman, peut-être parce que pour moi, ce n'est pas seulement ça, et que, si l'auteur dit que nos orientations sexuelles ne nous définissent pas, je pense que l'orientation sexuelle de ce roman ne le définit pas non plus. Ce roman est bien plus que ça: ode au théâtre et particulièrement à Shakespeare mais aussi à ceux qui transmettent l'amour de la littérature, c'est pour moi un bijou d'humour, de tendresse, de provocation et de tolérance. On sent le roman empreint de nostalgie d'un homme qui a vu mourir beaucoup de proches. La façon dont les mères ou conjoints gèrent leurs deuils est souvent dramatique et symbolise sans doute le fait que chaque mort autour de nous nous tue un peu.
John Irving
Scénariste et romancier américain, John Irving, né le 2 mars 1942 à Exeter, puise son inspiration de ses expériences personnelles. Né d'un père inconnu durant la seconde Guerre Mondiale, il aborde dans la plupart de ses romans, le thème du père absent et la mutilation ou l'accident mortel causé par la guerre. Il aime aussi donner vie à ses personnages dans la ville qui l'a vu naître : Exeter. Ce qui caractérise son histoire personnelle est son caractère combatif. En effet, atteint de dyslexie non diagnostiquée, sa vie étudiante fut semée d'embûches. L'université et la lutte sont d'ailleurs des thèmes récurrents de ses romans. Avec A moi seul bien des personnages, participez à l'éveil sexuel de Bill, ce jeune garçon à la sexualité ambiguëe, autre thème apprécié du romancier. Alternant rire et larme, l'auteur nous emporte, une nouvelle fois, dans un récit un peu fou et inattendu mais si attachant. L'atout de John Irving : nous captiver tout au long de la lecture. Suivez les avis de notre communauté d'amoureux de la littérature. Succombez aux univers attirants et émouvants de Guillaume Musso avec L'appel de l'ange, Carlos Ruiz Zafon et Le prisonnier du ciel ou La délicatesse de David Foenkinos.
Les Fantômes de l'Hotel Jerome
13,95 €